Toutefois, concernant cette paranoïa collective née subitement de cette sorte de « mauvais scénario de film policier » faudrait-il en rire ou en pleurer ? Sommes-nous en mesure de dire que le Droit va servir le droit au nom du peuple, et de manière impartiale ? C’est tout ce que nous demandons.
Et justement, Bruno CHENO nous avertissait déjà : sur certaines positions, la lâcheté pose la question : « Est-ce sans danger ? » L’opportuniste pose la question : « Est-ce politique ? » La vanité pose la question : « Est-ce populaire ? » Mais la conscience pose la question : « Est-ce juste ? »
Cette conscience nous dit aujourd’hui que « le courageux ne meurt qu’une fois alors que le lâche est déjà mort mille fois ».
Soyons courageux pour habiter, en tout temps et en tout lieu, la vérité et la justice. Certes, ce n’est pas facile car,
en evérité, nous vivons dans un pays où, de plus en plus, comme l’affirmait un personnage de mon roman Ces fossoyeurs de la république : « le mensonge est devenu la marchandise la mieux vendue. ». Nous sommes avertis ; « quand le buffle défèque, ça merdoie loin ». Disait le Mohican Aimé Césaire.
Tafsir Ndické Diéye
Qui a déféqué entre Adji et Sonko ?