Affignam : La Brigade à nouveau attaquée par des rebelles

Le sénégal ne pas échapper à la règle qui prévaut partout dans le monde libre, à savoir ne jamais permettre à des scénaristes armées de prendre en otages des populations pacifiques qui ne demandent qu’à vivre en paix. Faire comme si on combattait des criminels avec des mots, des incantations païennes ou monothéistes serait lourd de danger, étant donné que ceux d’en face ont pris la ferme résolution de se battre , quel qu’en soit le prix pour une guerre qu’ils ne saurait gagner, mais dont le bilan macabre est de plus en plus lourd! Notre armée Nationale a reçu l’ordre et les moyens pour combattre jusqu’aux confins de la ligne frontalière avec nos voisins de Guinée Bissao et de la Gambie. Ces attaques risquent d’être renouvelées, jusqu’au 25 février 2012 pour, espèrent – ils , peser sur le choix des électeurs . Le MFDC doit savoir que la cohésion et la convergence de vue sur le problème de la Casamance prévaut depuis toujours, et quelles que soient les promesses véhiculées ici ou là, l’indivisibilité du territoire Nationale ne se négocie jamais, ni maintenant, ni dans cent ans!: Qu’ils se le tiennent pour dit. Par son amour pour tous les fils du Sénégal, le Président WADE n’a jamais été pour des opérations de grande envergure qui pourraient occasionner de très lourdes pertes tant du côté des soldats que de celui des rebelles. Je crains malheureusement que le pouvoir soit bien obligé fi toutes ces considérations certes humains, mais qui donnent l’impression que nous ne savons plus ce que nous voulons, au moment où, partout dans le monde, les Nations en finissent avec ce genre d’organisations que d’aucuns assimilent même à de méchants terroristes et les combattent en conséquences, avec tous les moyens à leur disposition. Le Sénégal, pays libre et démocratique, dont la culture et les croyances religieuses font que le crime de sang est la pire des péchés que l’on puisse commettre renferme en son sein des leviers sociaux-culturels qui devraient lui ouvrir les voies pour une négociation franche, basée sur la vérité, sans préalables sinon l’affirmation que le pays est un et indivisible! Dans ces conditions, tout le reste peu être discuté sans tabou entre toutes les branches du MFDC, sous le patronage de nos chefs religieux de toutes concessions. Quand, au détour d’une discussion sur le problème de la Casamance, j’entends dire que c’est par frustrations économico-sociales que les s rebelles des années 80 s’étaient engagées aux côtés de leurs anciens qui eux, avaient des visées clairement définies pour une indépendance totale, j’ai de fortes doutes quant à la pertinence de cette analyse qui ne tient pas la route. En effet, exceptée la Capitale, DAKAR, aucune autre région du Sénégal n’a reçu autant de moyens financiers, n’a bénéficié d’autant d’organisations socio-économiques, de réalisations d’infracteurs sanitaires, scolaires, routières. Tout le monde sait que ces centaines de milliards qui ont été injectés par l’Etat du Sénégal, les bailleurs, dépassent de loin ceux dont des régions comme celles de KAOLACK, de DIOURBEL, de FATICK, de TAMBACOUNDA ou de KEDOUGOU. Il est tant qu’on dise aux autres Sénégalais, en quoi la CASAMANCE serait plus digne de bénéficier de tant de sollicitude de la part du pouvoir central et des bailleurs de fonds, des Ambassades européennes? Nos concitoyens de DIOURBEL, DE KAOLACK seraient-ils moins méritants que les habitants de cette belle et verte Casamance ? Que l’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit, cette régions est , selon la plus belles de toutes, selon mes critères de beauté d’une régions, dont les habitants, toutes composantes Ethniques confondues, sont d’une gentillesse, d’une humilité extraordinaire. La manière d’éduquer leurs enfants se ressent jusque dans les pays Européens où quelques-uns des leurs sont installés depuis les années cinquante, et que les jeunes générations perpétuent de manière plus fréquentes depuis les années 70. Dans ces aspects de la cultures Diola, Mandjac et Socé, je défie quiconque de me trouver en France un fils de DIOLA, de Mandjac qui n’auraient pas assimilé les valeurs de « Diom ,de Foula, de Kersa de leurs Communauté restée au pays ! Pour toute cette admiration que j’éprouve à l’endroit de ces habitants de Casamance, mon rêve est depuis des années, de finir mes vingt dernières années aux côtés de ces peuples si émouvants dans leur façon d’être !