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An 1 de Macky Sall au pouvoir: La traque des biens mal acquis au menu de l’anniversaire

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Le 25 mars 2012 restera une date importante dans l’histoire du Sénégal. Après plusieurs mois d’une crise pré-électorale qui a fait plusieurs morts, Macky Sall est élu avec 65 % des voix. Abdoulaye Wade reconnaît sa défaite. La démocratie triomphe. Aujourd’hui 25 mars 2013, cela fait donc un an, jour pour jour, l’occasion de faire un premier bilan d’une année marquée essentiellement au Sénégal par la traque des biens mal acquis. Un bilan en demi-teinte. Après les douze années du tonitruant Abdoulaye Wade, Macky Sall imprime sa marque, celle d’une présidence plus sobre, qui se veut plus vertueuse, une présidence « normale », à la François Hollande.

 Mais une présidence qui, de l’avis même de certains de ses alliés, manque de souffle et semble se chercher encore. Incontestablement, cette première année aura été marquée par la traque des biens mal acquis et les enquêtes lancées contre les principaux responsables de l’ancien parti au pouvoir, à commencer par le plus emblématique d’entre eux, Karim Wade, le fils de l’ancien président.

 Le PDS, Parti démocratique sénégalais, crie au harcèlement. Pour le reste, les attentes demeurent : la baisse des prix des produits de première nécessité, la question du chômage des jeunes, la difficile réforme du secteur de l’électricité. Autre dossier très important : la paix en Casamance. Macky Sall s’est dit prêt au dialogue, le mouvement indépendantiste aussi qui a même libéré en décembre dernier les huit militaires qu’il gardait prisonniers. Mais depuis, c’est le statu quo. Sur le plan politique, Macky Sall a dû trouver un savant équilibre pour ne léser aucun des leaders de sa coalition. Mais déjà le choc des ambitions commence à se faire sentir. Le premier test de la présidence Macky Sall se profile à l’horizon : ce seront les élections municipales de 2014.

RFI

4 Commentaires

  1. Franchement, les difficultés, au Sénégal, continuent d’aller crescendo. La cherté de la vie, la baisse inavouée de la valeur fiduciaire de l’argent, la rareté de celui-ci ne peuvent plus être justifiés par l’arrêt de la circulation de « l’argent sale ». Ces explications populistes, ces BLURG (Balivernes Lamentables à l’Usage des Gogos) ne tiennent pas la route. Le sénégalais moyen souffre malgré la répétition hypnotique, par les médias, du refrain: « souriez, tout va bien, vous êtes heureux ». Le sénégalais moyen souffre et le mensonge n’apporte pas, encore, de soulagement. Et les membres de l’Arc en Ciel continuent de déverser leurs formules de prestidigitation abondamment repris par les 100 journalistes. La certitude est que cela n’ira pas loin. Parce que le sénégalais qui ne peut comprendre par son esprit, comprendra forcément pas son corps.

  2. L’opposition doit se réveiller ! De faux sondages téléguidés depuis une très haute station verront le jour à partir d’aujourd’hui pour créditer l’idée selon laquelle il y aurait une majorité de sénégalaises qui accorderaient ce qui ressemblerait à un Etat de grâce qui pourrait se prolonger encore ? OR RIEN N’4EST PLUS FAUX !
    D’aucuns murmuraient dans les salons de la Capitale depuis quatre jours, que de tels sondages étaient « commandés » pour paraître lundi, mardi et mercredi.
    C’est la grosse arnaque de l’année ! Le sondage ne précise pas que c’est 48% de ceux qui avaient voté pour le Président Macky Sall au deuxième tour !
    D’autre part, il faut noter que des 26% de ses fidèles du premier tour, 18% ont déclaré avoir regretté leurs vote, et ça le sondage ne le dit pas ou que les médias ne le précisent pas!
    La ficelle est trop grosse, le sondage veut faire comprendre que 52% de Sénégalais seraient satisfaits ou ne seraient pas déçus pour le moment, voilà le but de ces 48% de » déçus »

  3. je pense que la traque des biens mal acquis n est pas la seule priorité du gouvernement et que l état est entrain de poser des actes significatifs et que ce pas donner de redresser ce pays qui a été mis a sac par l ancien régime et que tous les efforts consentis par l état vont porter leurs fruits.

  4. Malgré la traque des biens supposés mal-acquis, malgré la bonne Gouvernance, la refondation de tout ce qu’on veut, si in fine, rien n’est ou ne sera mieux que sous les « voleur » qui ont fait avancer le Sénégal dans tous les domaines, que ferait-on alors ?
    Cette question mérite d’être posée d’autant plus que l’objectif de toute action politique de nos gouvernants, quels qu’ils soient doit être l’amélioration des conditions de vie des populations, sinon, à quoi bon toutes ces réformes, « rectifications » « remodelages » ?
    A ce sujet, j’attendais des contributions de monsieur- « Il y a des niches partout », je suis économiste, je sais ce que je dis » et d’autres forfanteries, je veux nommer… le Professeur Moubarack LÔ, l’économiste qui n’a aucune solution économique à nous proposer, il est devenu presque aphone, et même transparent depuis quelques mois, comme si ce grand « nominé » au prix Nobel avait perdu toute illusion!
    Si le Président Macky Sall et son équipe avait trouvé la pierre philosophale en ce programme de « Yonu Yokuté » cela se saurait depuis des mois, malgré ce brouhaha dans les rues de Matam, en terrain conquis électoralement pour nous jeter de la poussière dans les yeux!
    S’il suffisait de réunir quelques thuriféraires au siège d’un Parti pour que la magie opère dans les cœurs de nos compatriotes si désabusés après un an de pouvoir de Macky et de ses Mackyons pour que l’économie sénégalaise soit au beau fixe, on y aurait pensé, même au temps de notre Génie National Abdoulaye Wade !
    Non, messieurs, le monde n’est plus ce qu’il était il y a dix ans, il faut à la tête des nations qui veulent s’en sortir, des équipes et surtout un grand leader capables de mobiliser, dans l’entente et la compréhension des enjeux de l’heure pour imaginer des solutions, avec l’apport intellectuel de tous! Le Grand Imam de Dakar avait dit avec justesse que c’est le Président Macky Sall qui a été élu avec ce pourcentage très flatteur que tout le monde connait, et c’est lui qui rendra compte au jour du choix du peuple, qui décidera s’il le reconduira ou pas
    ! Pr conséquent, poursuivait le grand Imam, Macky Sall ne doit écouter que sa tête, choisir qui il veut, en fonction des compétences et du patriotisme des uns et des autres.
    Je crains que ce grand imam de Dakar ne soit pas écouté mais seulement entendu, et que le Président Macky continue à faire sa forte tête en s’en remettant qu’à son seul « génie » humain et tutélaire comme un grand qui sait où il va ou qui croit savoir où il va !
    Dans douze mois encore, j’ai peur que les mêmes, qui n’ont rien à lui soumettre en idées novatrices continuent à lui dire que les Libéraux et quelques obtus de la Société Civile, tel ce téméraire
    e Brahim Seck ne seraient que des frustrés qui auraient bien aimé être à leurs places à ses côtés comme des larbins qui n’auraient aucune bonne idée produite par leur cervelle gélatineux! Le Président Macky aura quand même réussi à faire peur à quelques potentiels voleurs des deniers de la République qui sont bien aux aguets dans ses au Palais de la République et qui piaffent que cette atmosphère de bonne gouvernance et de disette disparaisse, en oubliant que tant qu’un AGENT de veille, en la personne de Abdou Latif Coulibaly est là, et bien là !

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