Les faits à en croire la plaignante, se sont déroulés le 13 septembre dernier dans le quartier où réside son présumé bourreau, M .Sow. En effet, d’après A. Ciss, elle passait devant la devanture de l’immeuble où loge M. Sow lorsque ce dernier l’a interpellé. Dans ces circonstances, dit-elle, il m’a fait savoir qu’il cherchait une femme de ménage pour son appartement situé au troisième étage. Et il m’a demandé si je peux l’aider à faire le travail car la dame qui en était chargée est rentrée chez elle en Casamance». Pour monter sa bonne foi, la fille déclare que son bourreau lui a fait savoir qu’il vit avec ses enfants. C’est ainsi dit-elle «après avoir donné mon accord il m’a proposé un salaire de 17.000 F Cfa, avant qu’il ne m’invite à monter avec lui pour voir l’appartement et commencer aussitôt le travail». Mais jusque là elle déclare ignorer les réelles intentions de son bienfaiteur. Et c’est lorsque qu’elle a mis les pieds dans l’appartement que M. Sow s’est dirigé vers la porte et l’a fermée à double tour. Et il s’est dirigé vers elle, pour lui proposer des rapports sexuels. Toutefois, devant son refus, elle raconte que M. Sow lui a fait savoir qu’avant elle, il a eu à entretenir des rapports sexuels avec des filles de son âge dans ces mêmes circonstances et que ses cris ne changeront rien. «C’est à ce moment qu’il a réussi à me maitriser pour abuser de moi», soutient-elle. En revanche, le mis en cause, apportant sa part de vérité à balayé d’un revers de main ces accusations et argumente : «je ne l’ai pas touché durant tout le temps qu’elle avait passé chez moi. C’est elle-même qui est venue me trouver dans son salon et m’a sollicité pour un problème d’argent. Je lui ai remis 5000 Cfa sans lui dire un mot». M. Sow soutient en outre qu’à ce moment précis, lui-même s’était rendu compte du comportement sexuel de la fille envers lui. «Lorsqu’elle finit son travail elle est rentrée et le soir elle m’a envoyé un message dans mon portable en me signifiant qu’elle souhaite passer la nuit chez moi. Ce que j’ai refusé», s’est défendu M. Sow. Mais, le lendemain, il dit que la fille, accompagnée de deux gendarmes se sont pointés chez lui, et au moment où il s’apprêtait à ouvrir sa portait, l’un deux lui a donné un coup de poing à la figure en l’accusant de violeur. «Je suis impuissant depuis belle lurette. Je suis incapable de tenir mon sexe débout. J’ai mes dossiers de traitement», s’est-il confié en plaine audience. Suffisant alors pour que ses avocats demandent le renvoi de l’affaire, laquelle sera jugée le 8 septembre prochain.
LAMINE DIEDHIOU