Bourse: Facebook en chute libre sur le Nasdaq

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La fébrilité qui a animé vendredi 18 mai l’introduction en Bourse (IPO) de Facebook n’est pas retombée durant le week-end. À l’ouverture du Nasdaq lundi, le titre cédait plus 13% à environ 33 dollars, soit 5 dollars de moins que son prix d’introduction.

Lors de la première journée l’action avait accusé un repli de 0,61%, marquant la méfiance des investisseurs à l’égard des perspectives du réseau social de Mark Zuckerberg. Cette deuxième journée confirme le sentiment à l’égard du site aux 901 millions d’utilisateurs.

Intérêt limité pour les publicitaires

Pour Larry Chiagouris, professeur de commerce de la Pace University, le monde de la pub « s’aperçoit de plus en plus que Facebook est d’un intérêt limité pour des opérations de marketing ». General Motors a par exemple récemment mis fin à ses investissements publicitaires sur le réseau social. Larry Chiagouris conseille donc aux investisseurs de temporiser, « jusqu’à ce que Facebook prouve qu’il peut ramener des résultats significatifs ».

Malgré ce constat, Facebook a collectionné les records lors sa première journée sur les marchés. 580 millions de titres ont été échangés en un jour de cotation, valorisant l’entreprise à 104,8 milliards de dollars. Lundi, plus de 110 millions de titres avaient déjà changé de mains à la mi-séance, confirmant la fébrilité du titre.

Bob Greifeld, le directeur général du Nasdaq, a qualifié l’IPO de Facebook comme la plus grande de « toute l’histoire de l’humanité. » La première cotation du réseau social a même dû attendre près d’une demi-heure à cause de l’encombrement des ordres d’achat et de vente.

Morgan Stanley pointée du doigt

Cette première journée a également été émaillée par des soupçons autour du soutien de certaines banques américaines. Morgan Stanley a été accusée d’arroser l’action par des milliards de dollars, afin de maintenir le cours au-dessus du prix d’introduction. C’est cette banque qui a été le fer de lance de l’arrivée de la firme de Palo Alto en Bourse.

Ce genre de manipulation n’est pas rare dans le cas des introductions en demi-teinte. LeFigaro.fr note que tout le monde semble l’avoir oublié, mais c’est ce qui s’était produit à l’introduction d’EDF, le 12 décembre 2005.

Les analystes de Wedbush Securities considèrent que « le marché n’avait pas suffisamment d’appétit » pour toutes ces actions. « Je pense que les banques pilotant l’opération ont incité Facebook à offrir trop de titres », rajoute Michael Pachter qui exerce dans ce même cabinet.

L’ensemble du secteur impacté

En l’état, si l’IPO de Facebook a été un record sur de nombreux points, ses débuts poussifs se situent bien loin de ceux enregistrés par d’autres pépites de l’industrie technologique. En 2004, Google avait terminé sa première journée sur un bond de 18%, tandis que LinkedIn avait pulvérisé sa mise à prix avec une hausse 109% de sa valeur.

Les investisseurs taclent ici la crainte qui pèse sur tout un secteur, certes en pleine croissance, mais dont la rentabilité tarde à venir. Dans le sillage de Facebook, d’autres titres ont accusé de fortes chutes sur le Nasdaq vendredi dernier, dont Zynga qui a cédé 13,4%, LinkedIn (-6,7%) ou encore Groupon (-5,9%).
huffingtonpost.fr

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