A l’heure d’un coucher de soleil fiévreux d’une journée de canicule, je marche résolument vers le sanctuaire du fils de l’Imam espérant y trouver une plénitude méditante. Nous sommes en période de restrictions de certaines libertés d’associations pour les besoins de la lutte pandémique. Des jeunes des » ëtt » libérés des rigueurs d’une année scolaire perturbée envahissent la plage jouxtant le mausolée d’une figure de l’ Islam et de la civilisation humaine. Un comportement décevant à la limite insouciant de jeunes qui pour la plupart portent le nom de notre vénéré Guide et Maître. Une police gelée dans l’application stricte de la loi s’invite à la profanation d’un soir de culte et de recueillement à la limite provocatrice.J ai eu mal . Mal de regarder passivement les courses à la va vite sur les dunes sableux de la citée bénite. Mal de voir le repos d’ Al Massih Issa le glorieux, perturbé intempestivement.J’ai eu mal . Mal de ne pouvoir convaincre les jeunes à arrêter les insanités proférées sous la coupole majestueuse de Jamalahi. Jeunesse de Camberène, la moelleuse , ressaisit toi. Reincarnons le majestueux leg du Mahdi. Savourons dans une grande humilité les grands actes posés par » Mame Seydi » si affectionné dans nos familles respectives. Mame Seydi qui avait érigé une poste de police et une brigade d’hygiène en des temps incertains. Mame Seydi qui arborait fièrement la médaille de l’épidémie des pandémies de la peste. Il est temps de nous inspirer de ce monument du savoir à l’action publique concertante. Un homme de consensus ouvert sur un Monde de dialogue. J’invite les autorités religieuses et municipales à agir et sensibiliser cette jeunesse insouciante et désorientée. Il est temps de nous ressaisir et de se conformer aux lois et règlements de ce pays dont nous avons hérité sa tradition de dialogue et de tolérance.
Assane NIANG
Camberène, Vers une Cité de non droit. ( Par Assane NIANG )
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Seules les traditions basées sur la vérité sont éternelles.