XALIMANEWS : La sortie de Cheikh Oumar ANNE, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la semaine dernière, n’a pas été du goût des chefs d’établissements privés d’enseignement supérieur.
Saisissant la tribune de leur conférence de presse d’hier à Dakar, ils ont porté la réplique à ce dernier qui remettait en cause la qualité des enseignements livrés par leurs établissements. «Ces propos ne devraient pas sortir de sa bouche. Il vient de s’installer et ne comprend rien du fonctionnement de l’enseignement supérieur privé. Il doit se renseigner auprès de ses prédécesseurs avant de s’aventurer. Il verse dans la spéculation», répond Daour DIOP, porte-parole du Cadre unitaire des organisations des établissements d’enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES). Selon lui, quand l’Etat décide d’envoyer ses étudiants dans le privé, c’est parce que la qualité y est. D’autant plus, estime-t-il, que c’est l’Etat qui octroie les agréments de création d’une école privée. «Nous sommes évalués par les instances qui régissent l’enseignement supérieur, comme l’Anaq-sup, le CAMES, etc. Notre système est reconnu sur le plan international. Nos cours sont contrôlés par la direction de l’enseignement supérieur privé. Laquelle direction maitrise parfaitement le début et la fin de nos cours», s’explique-t-il. À l’en croire, les établissements dans lesquels l’Etat oriente ses étudiants, sont tenus à faire parvenir leur direction de tutelle les évaluations du premier et second semestre de chaque année y compris les relevés de notes des étudiants. «Nous produisons, chaque fin d’année, des rapports au gouvernement. Si des défaillances ont été notées dans nos enseignements, nous ne serons pas là à réclamer nos dues, car les contrats allaient être rompus depuis», rétablit Daour DIOP, porte-parole du CUDOPES.
walf
La solution, c’est de tirer les étudiants de ces écoles privées. Je pense que c’est la décision du Président de la République.