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Chronique: Et la route ôta encore des vies

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Dans la foulé de l’accident tragique à Sikilo emportant avec lui 40 morts. Sous le choc, tout le pays s’est interrogé encore sur la responsabilité des uns et des autres car en réalité il le faut. Si du côté du gouvernement, tous les moyens sont à leur disposition pour contrôler les véhicules par un important dispositif, du côté des conducteurs et des citoyens qui emprunte la route le sens du civisme pleure ses lettres de noblesse.


Oui, on ne contrôle pas, on prend des billet pour nourrir son silence face aux dérives et infractions. Enfet, les responsabilités ne situent pas seulement à l’agent pointer sur l’autoroute, mais tout à fait au départ quand on le contrôle sur les capacités des véhicules à transporter des des personnes. Laisser aller, les deals prennent formes et se musclent au fil du temps. Le fameux « daniouy ligueye rek » nous plonge dans un sentimentalisme qui conduit toujours au drame. Il faut sans nul doute une forte volonté politique pour assainir ce secteur ô combien important car assurant le transport des biens et des personnes.


Et alors quand est-il de la responsabilité des usagers qui dans majorité périssent dans ces accidents et perdent leurs biens pour un met simple « met le côté », « dimbali ma dama goudé ». Et là le surcharge prend aussi forme mettant le véhicule dans un déséquilibre qui n’est pas sans conséquence. Ainsi, les accidents de la route se succèdent avec chacun un bilan qui traumatise tout un peuple.


En pleurant ses 40 pertes en vies humaines, le Sénégal devra encore trouver assez de force pour supporter ses morts de Sakal de ce lundi matin.


Un fourgon aménagé à l’origine pour transporter des bagages s’est métamorphoser voyant pousser des chaises et fait désormais usage de transport de personnes est brutalement entrée en collision avec un camion causant 20 morts et des blessés, nous révèle t-on.


À quand les accidents ? En tout il faudra que des fortes politique de régulation et d’aménagement du secteur des transports voient jour pour de tous les côté, services de contrôle, patronat du transport et les sénégalais eux même puissent ensemble lutter contre ses accidents.


Oui est bon quand il s’agit de prendre des mesures ou ratifier des conventions et promulguer des lois. Hélas à l’application rigoureuse, le terrain se vide de ses acteurs. On est pas trop pessimiste sur la question mais il faut du courage et une forte volonté politique pour régler la situation car le sénégalais lamba en souffre le plus. La route ôta encore des vies mettant des enfants en situation d’orphelins, des femmes qui deviennent veuves et des mères qui pleurent leurs enfants dans un contexte mondiale de crise ou partout on se serre les coudes pour survivre. Un membre de moins est égale à un vide qui se creuse avec ses séquelles psychologiques.

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