Congrès de l’Internationale libérale à Abidjan : Macky Sall accompagnera le Pds

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Les «frères» ennemis vont se rencontrer à Abidjan pour des affaires qui concernent leur «famille». Macky Sall et des responsables du Pds vont prendre part au congrès de l’Internationale libérale qui se tient dans la Capitale ivoirienne du 16 au 21 octobre.
Le Président Macky Sall est annoncé au congrès de l’Interna­tionale libérale qui se tient à partir d’aujourd’hui (16 au 21 octobre), à Abidjan. Le chef de l’Etat a été invité par le Pré­sident ivoirien, Alassane Ouat­tara. Dans les couloirs du palais du con­grès, le leader de l’Alliance pour la République (Apr) va croiser la délégation de son an­cienne formation politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds). Ma­cky Sall qui hésite à affirmer ou­vertement son appartenance à la famille libérale sénégalaise partagera ces deux jours avec Me Ousmane Ngom et Cie. Il faut relever que l’ancien Premier ministre de Abdoulaye Wade prendra part au congrès libéral en sa qualité de chef d’Etat et non pas de leader de parti, selon Lamine Bâ qui indique que l’Alliance pour la République (Apr), parti du Président Sall, n’a pas adhéré à l’organisation qui regroupe les Libéraux du monde.
Celle-ci est une fédération mondiale qui regroupe des partis politiques de toutes sensibilités libérales, des modérés aux plus radicaux. L’In­terna­tionale libérale a été créée en 1947. Son siège se trouve à Londres. Forte de 120 membres dont 49 partis politiques, l’Internationale libérale promeut les valeurs de démocratie et d’économie de marché. Il compte dans ses rangs des structures affiliées qui soutiennent les partis politiques membres pour la formation idéologique et la conquête du pouvoir. Alassane Ouattara avec le Rdr qui accueille cette fois-ci ses «frères» du monde, a adhéré à l’Inter­na­tio­nale libérale en 2003, lors du con­grès organisé à Dakar. D’ail­leurs, c’est le Libéral en chef du Sénégal, alors président de la Ré­publique, qui avait parrainé sa candidature.

lequotidien.sn

2 Commentaires

  1. Moi qui me donne corps et âmes pour défendre notre nouveau Président qui, quoi qu’on dise est une « fabrication » du Président Wade qui l’a converti au Libéralisme Social, bien qu’il tarde à s’affirmer tel aux oreilles de tous les Sénégalais . Je suis triste de constater que notre Président qui prônait une rupture compte totalement sur le bon vouloir de l’Union Européenne devant laquelle il nous a presque fait la danse du ventre hier à Bruxelles! Je n’en revenais pas mes oreilles, je pensait entendre un Président des années 1970, quand nous pensions que tous nos problèmes pouvaient être résolus par les Européens avec l’aide de la défunte C.E.E . qui n’a fait que nous retarder. Cette nouvelle danse du ventre pour solliciter un accompagnement de l’Union Européenne n’est-elle pas la preuve que ceux qui nous dirigent depuis quelques mois sont désemparés jusuq’à ne plus savoir à quel saint, pourvoyeur d’aides se vopuer ? J’ai peur que la prédiction alarmiste du Président Abdoulaye Wade commence à se réaliser, malheureusement ! Comme disait l’autre, il faut que nous sachions dores et déjà où va le Sénégal,et avec quel équipage ?

  2. 2014 : « version wade junior » au pays de la Téranga, le bon élève de la francophonie !

    « Oui, maintenant, l’éternelle guerre obscure des sommets ! ». Ça est, le laboratoire de la démocratie tropicaliste, aura son sommet en 2014. Le discours historique de juillet à l’université Cheikh Anta Diop, le symbole de tout un continent qu’on a en réalité insulté pour cause n’était pas fortuit. Ce fut bien une récitation édulcorée d’un bout à l’autre de la thèse raciste d’Hegel. Heureusement, le dernier efface le premier. Le premier résultait incontestablement du révisionnisme historique, du racisme colonialiste. Il est vrai que le discours charmant des éloges contraste parfaitement avec celui des injuries bien connues, à dessein d’arrondir les angles et remettre ainsi les pendules à l’heure. Un tel discours ne peut laisser indifférent dans un lieu de haute stature. Pour autant, indiscutablement, la bête ubiquitaire, reprend du poil pour mieux rebondir. Un prêche en adéquation parfaite avec une sémantique appropriée imparablement bien ficelée, mieux réfléchie et beaucoup plus structurée, pour la circonstance, fait toute la différence avec le prédécesseur trop zélé d’un autre temps. L’incubateur « du changement, maintenant » réussit son examen de passage en Afrique francophone ragaillardie. C’est donc à chacun son discours de la rupture, tout comme en Afrique des élites où chacun tient à son propre sommet comme la prunelle de ses yeux, pour redorer par la ruse un blason déjà en lambeaux après seulement quelques mois couronnés d’histoires carambouilleuses.

    Contrairement aux idées reçues, le grade de « Cheikh » n’est pas exclusivement l’apanage de nos confréries religieuses. C’est une simple vue de l’esprit. Toute chose est égale par ailleurs. Les maîtres du monde l’octroient aussi subtilement, habilement et librement, de la façon la plus remarquable qui soit et la plus tangible, sans qu’on y prenne garde par naïveté. C’est notre intime conviction dans for intérieur.
    « Oui, la guerre des sommets» aura bien lieu. Entre l’élève et son maître spirituel, c’est « l’entente cordiale par le secret des dieux » qui sévit de plus bel. Point n’est besoin d’ergoter sur les supposées divergences des leurres. Il y en a point. Ils partagent bien la même valeur ultra libérale à outrance. Ce qui les unit est plus fort que ce qui les désunit. La multiplication récurrente des sommets fait des émules. Car « le surmoi » du dernier venu aux commandes n’ira pas sur le dos de la cuillère pour remporter la mise à tout prix, avec en arrière plan, les élections à venir de 2017, si toutefois elles auront lieu à date échue. Requinqué par la baraka de la « hollandie du changement en action », il mettra les bouchées doubles pour renouveler son propre mandat lourdement menacé, pour avoir marché sur les plates bandes de son mentor à qui il ressemble comme une goutte d’eau. Quant à nous, notre contrat s’est terminé donc au soir du 25 mars 2012. Il y a une intrusion ostensible et systématique des sommets oci et de la francophonie en cascades dans la vie politique intérieure de nos pays tondus, comme si nous sommes des moutons de panurge pour accepter tout et n’importe quoi.
    Tous ces sommets s’inscrivent dans une posture internationale, sur fond de prestige, plus exactement de notoriété bassement politique. Oui, wade à son temps, avait son sommet en 2008 : organisation de la conférence islamique. Les sommets sont ils si rentables au point de magnifier des images transcendentalement-internationales ? L’extérieur, à lui seul, régent-il donc la démocratie en Afrique ? La question nous taraude l’esprit. Les retombées financières, politiques semblent guider un tel choix très lucratif, au nom d’une nouvelle arnaque savamment orchestrée au mépris des consciences collectives.
    Organisation du sommet de la Francophonie en 2014 à Dakar : « version wade junior » au pays de la Téranga, le bon élève de la francophonie ! Nous ne nous sommes pas trompés lorsque nous écrivions dans une contribution : « cet homme là, qui nous dirige maintenant est « le prêt-à-porter du wadisme en miniature ». Le même sang coule dans leur veine. Et pour cause. Les sommets sacralisent les organisateurs à tambour battant. A quand donc le sommet des langues africaines ?

    « wade junior », converti en prêt-à-porter décomplexé de la francophonie digne de ce nom, se comporte « en bon élève », veut lui aussi son propre sommet en 2014 au pays de la Téranga plus francophile que wolofophile. Adieu les Officines et la françafrique, qui trouvent portes closes, mais en même temps, bizarrement, le même logiciel incestueux mute tel un serpent pour prendre peau neuve. Un marché de dupes quand tu nous tiens !
    Cela ne déplaira nullement les parrains historiques, au contraire, c’est de bonne augure, comme d’habitude, ils seront bienveillants à son égard. Peu importe donc les rapines politiques ! La fin justifie les moyens pour y parvenir. En 2007, on avait cru que c’en était donc fini avec la françafrique, l’esquille. Mais la réalité est plus compliquée qu’on ne le croit. Et pour cause. Aujourd’hui, le même logiciel décrié, semble être obsolète avec le discours emphatique de la rupture totale : « François Hollande: « le temps de la Françafrique est révolu ».s
    « Je ne suis pas venu au Sénégal pour imposer un exemple, ni pour délivrer des leçons de morale ».
    « L’Afrique va devenir un grand continent émergent ».
    L’immortelle litanie recommence tous les 5 ans. Un constat. Mais le cordon ombilical liant la puissance dominatrice et ses anciennes colonies satellites toujours apparemment affranchies, reste intact et éternel devant l’éternel, du moins dans sa forme actuelle : « car peut être la francophonie est une langue africaine ». Cela nous paraît tout de même étrange, d’autant plus que tout se tient en politique !

    Ce n’est pas maintenant que nous allons prendre notre propre destin culturel sur des bases voulues et promouvoir librement nos langues nationales comme étant les seules expressions officielles, aussi aptes à la science, à l’instar des autres nations libres, indépendantes, souveraines, politiquement et culturellement, qu’’on appelle avec euphémisme les pays émergents.

    Le prêt-à-porter wade junior » décomplexé, accepte lui aussi de se mouler à l’éternelle domination culturelle étrangère, en acceptant d’accueillir en 2014, le 15ème sommet de la Francophonie à Dakar en lieu et place des véritables langues africaines de naissance, sources d’avenir. Lorsque l’ancienne puissance parraine un tel sommet, c’est parce qu’elle en tire profit et promouvoir ainsi sa propre culture et ses valeurs. Pour cela, Macky Sall ne déroge point à la règle. Le président Macky Sall, qui revendique la rupture, la notoriété internationale, la sobriété et la transparence des mots comme mode de gouvernement, continue lui aussi son changement, en renonçant à sa propre culture par mimétisme au chantre international de l’heure de la langue de Molière en Afrique, en particulier.

    Nous l’avions développé déjà dans un article « pour une mise en application systématique des fondements d’un état fédéral à l’échelle continentale africaine et politiques des énergies renouvelables, le solaire, l’éolienne !
    La main qui donne en reçoit trois ou quatre fois plus au montant prêté. La poursuite des emprunts des milliers de mds de francs CFA par les officines internationales, obéit tout simplement à jouer les prolongations et les pillages systématiques d’exploitation et d’oppression du système capitaliste. Les politiques générales des gouvernements africains s’inscrivent presque toutes parfaitement dans des logiques dynamiques de dépendance systématique depuis les indépendances purement nominales. Il n’y a rien qui tienne ! A l’exception de quelques pays anglophones, très rares, toutes les politiques africaines s’évertuent à s’incliner bassement sur l’autel du recul.
    Le plus surprenant, c’est que nos langues nationales sont laissées aux vestiaires. Parler les langues étrangères pour en faire des langues officielles, c’est tout simplement assurer leur survie, en assimilant d’autres cultures étrangères d’asservissement, en mettant en péril sa propre culture qu’on renie, sans vergogne, dans les faits. Nous devons connaître notre histoire glorieuse avant de connaître celles venues d’ailleurs.
    Aussi paradoxal que cela paraître, nos élites formées et formatées à l’école occidentale, continuent à tourner le dos aux valeurs africaines, sous le complexe d’infériorité que rien ne peut justifier. Elles ont tendance à adopter servilement celles des autres qu’elles considèrent comme les seules valeurs universelles. Alors que le ciment culturel de tout peuple reste bien le socle fondamental pour demeurer soi-même. La culture est la première valeur sécuritaire de tout peuple. Négliger cet aspect des choses, conduit nécessairement à étioler son âme au profit d’autres cultures que l’on considère comme supérieures. Une simple vue de l’esprit, car toutes les valeurs se valent. Aucune culture n’est au-dessus d’une autre.
    Mais faut-il que nos élites en prennent conscience ? Elles ont failli à leur mission et trahissent la conscience collective, en continuant d’être les serviteurs fidèles et dévoués pour n’être que les porte-paroles malléables, corvéables à merci de leurs maîtres qu’ils servent pour des raisons bassement matérielles, sur fond de notoriété et de prestige. Faire la promotion de langues étrangères et développer la culture d’autrui, c’est trahir son peuple sous de faux postulats. C’est aussi porter les habits d’autrui. C’est ce que nous appelons le prêt à porter culturel, en déportant celui de son propre peuple relégué au second plan.

    Le combat continue !
    Ahmadou Diop

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