Accusés d’avoir diffamé El Hadj Malick Gackou, le directeur de publication du journal « Le Messager » Bassirou Seck, et son reporter Thierno Ndiaye ainsi que l’ancien garde du corps de Moustapha Niasse, Ibrahima Kékène Sène, ont été déclaré coupables. Le tribunal correctionnel de Dakar, les a condamnés tous, à trois mois de prison ferme.
Les prévenus qui ont été jugés par défaut, ont été condamnés chacun à une amende ferme de 200.000 francs Cfa.
Le journal « Le Messager », déclaré civilement responsable, doit allouer deux millions de francs Cfa de dommages et intérêts à El Hadj Malick Gackou qui réclamait 300 millions.
Le président du Conseil régional de Dakar s’est senti diffamé par les prévenus. En effet, à travers un entretien accordé au journal incriminé, Ibrahima Kékène Sène a accusé El Hadj Malick Gackou d’être la taupe de Moustapa Niasse.
« Nébuleuse, traquenard et embrouilles à l’Afp », c’est le titre de l’article incriminé et paru à la Une de l’édition n°2378 du 16 novembre 2011.
Dans ledit entretien, l’ex-garde du corps du secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), a présenté El Hadj Malick Gackou « comme un homme indigne, de confiance qui manque de loyauté et qui emprunte des pratiques peu orthodoxes et réprouvées par la morale et l’éthique, pour son ascension politique ».
Le prévenu a également dépeint le progressiste « comme un séparatiste, un ségrégationniste et un scissionniste qui n’a que mépris pour la distinguée ethnie des Diolas ».
Malgré ces propos jugés diffamatoires, les journalistes n’ont pas daigné prendre la version du plaignant ainsi que de celle des supposées taupes.
Ce qui a fait dire aux avocats du progressiste que « ces allégations fallacieuses relèvent d’une intention de nuire à la réputation de Malick Gackou et de son mentor, le leader de l’Afp Moustapha Niasse à quelques encablures de l’élection présidentielle du 26 février 2012 ».
nettall.net