Croissance économique en Afrique: le Kenya, le Rwanda ou la Tanzanie cités en exemple

Date:

L’Afrique subsaharienne continue d’être durement frappée par la chute des cours des matières premières et devrait connaître cette année une croissance deux fois plus faible que pendant les années 2000, a indiqué lundi 11 avril la Banque mondiale, en publiant son étude semestrielle Africa’s pulse.

L’activité économique dans la région devrait progresser de 3,3 % en 2016 contre 3% en 2015 et 4,5% en 2014. Très en dessous des 6,8 % de croissance enregistrés en moyenne entre 2003 et 2008.

« Le plongeon des matières premières, et notamment du pétrole (…), et une faible croissance mondiale, spécialement dans les marchés émergents, expliquent cette performance morose », indique l’institution

En 2015, la croissance au Nigeria, premier producteur d’or noir sur le continent, a ainsi été amputée de moitié (2,8 %). Autre pays exportateur de pétrole, l’Angola a, lui, dû demander l’aide financière du Fonds monétaire internationale (FMI) pour pallier la chute de ses recettes.

Accélération en 2017

La situation dans certains pays a été aggravée par des pénuries d’électricité, l’incertitude politique, la sécheresse et des menaces sécuritaires, énumère l’étude qui identifie toutefois des « motifs de satisfaction » dans plusieurs pays comme le Kenya, le Rwanda ou la Tanzanie.

« Avec ce mouvement de chute des matières premières, il est temps d’accélérer les réformes qui peuvent débloquer le potentiel de croissance en Afrique et fournir une électricité bon marché aux Africains », affirme Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, cité dans le communiqué.

Les villes peuvent constituer des « tremplins » de croissance et de diversification économiques à condition que leur expansion soit mieux planifiée, assure la Banque, qui prévoit une accélération de la croissance dans la région à 4,5% l’an prochain.

lemonde.fr/afrique

4 Commentaires

  1. Mais moi je ne comprends pas ces soi-disant économistes africains surtout sur le taux de croissance(TC) pour le quel on mesure l’émergence ou le développement d’un pays. Je me suis évertué d’aller sur google pour rechercher voir et comparer les taux de croissances des pays qui se dit développer c’est à dire l’occident, les pays émergents dont le brésil l’inde la chine etc.. et les pays pauvres. Mais rares sont les pays se disant développés qui ont un TC supérieur à 5% en 2014 (http://www.statistiques-mondiales.com/taux_de_croissance.htm) alors qu’on veut nous faire croire que pour se développer il faudra un TC à deux chiffres c’est quoi ces contradictions si quelqu’un peut m’expliquer? Je crois qu’on est entrains de nous inculquer des théories économiques par les bailleurs de fonds, qui n’ont rien n’à voir avec la réalité du développement pour nous imposer leurs politiques d’austérité budgétaire dans le cadre de leur plans d’ajustement structurel pour contrôler nos politiques économiques et nos richesses comme c’est le cas aujourd’hui avec le PSE qui se trouve partout en afrique et qui ne nous mènera nul part sauf à des conflits sociaux entre l’état et les syndicalistes. Comment voulez -vous que notre pays où toute son économie est entre les mains de français des marocains et des guinéens sa monnaie est garantie par la france peut émerger? c’est se tromper soi même. Pour cela il nous faut des dirigeants politiques courageux à l’image de Wade, KHadafi ect .. qui osent prendre leur responsabilité et pas des valets français à l’image de notre Macky Sall là.

  2. ben c’est normal, ce sont des pays qui ont des dirigeants mature , pas comme les notres qui tètent encore le sein de la maman Française!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Haut-commandement de la Gendarmerie nationale : Le général Martin Faye sera

XALIMANEWS- Une prise d'armes marquera la cérémonie d'installation du...

La Cour des comptes publie 30 nouveaux rapports

XALIMANEWS- Dernièrement, la publication des rapports, comme convenu par...