De Bambilor à Sangalkam Amsatou Sow Sidibé prévient contre l’escalade de la violence

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xalimasn.com-Le leader de Car. Leneen condamne fermement la violence ayant conduit à une mort d’homme à Sangalkam et prévient contre les risques d’embrasement dans toute la zone des Niayes dont les terres sont convoitées par les tenants du pouvoir.

 

Selon Amsatou Sow Sidibé de la Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines, Car.Leneen , « le découpage administratif sauvage pratiqué au Sénégal détourne le suffrage des populations issu des élections locales de 2009 ». Elle ajoute que c’est une violation de leurs droits naturels et de leur dignité. « Ce découpage administratif sans concertation est arbitraire et inopportun à quelques encablures de l’élection présidentielle 2012″, selon le professeur Sidibé. Elle précise que la source de la violence dans cette zone est la destruction des fermes agricoles et avicoles en pleine production à Bambilor, « transformant des familles entières en sans domicile fixe ».  A cela s’ajoute une spéculation foncière combinée à un règlement de compte politique ayant finalement conduit à la mort du jeune Malick Bâ. Le professeur Sidibé attire l’attention sur les convoitises des autorités autour des terres de Bambylor et la tension vive qui prévaut dans toute la zone des Niayes. Aujourd’hui, constate-t-elle, « ce découpage s’effectue au prix des vies humaines ».

A l’endroit des auteurs du meurtre de Malick Bâ, Amsatou Sow Sidibé rappelle que le concept Forces de défense et de sécurité/Nation signifie « harmonie entre ces forces et les civils, ce qui est un gage de sécurité et de stabilité pour le pays ». Le professeur les exhorte à « refuser le diviser pour régner » usité par les tenants du pouvoir. Aujourd’hui, explique-t-elle, « tous les ingrédients sont réunis pour un futur explosif » dans la zone. Il en va ainsi de la présence massive des forces de sécurité vécue comme une « agression » par les populations de Sangalkam. C’est pourquoi, Car. Leneen exhorte le gouvernement à se ressaisir avant que la situation ne dégénère.

 

Ndèye Fatou SARR, xalimasn.com

 

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