De qui se moque-t-il, ce “Sénégalais”-là ? Par Mody Niang

Date:

La presse a largement rendu compte hier (27/10/2015) de l’accord « à l’amiable » intervenu entre l’Etat du Sénégal et M. Abbas Jaber, actionnaire majoritaire de la SUNÉOR. Au terme de cet accord, l’Etat reprend la société à l’actionnaire majoritaire. On se rappelle que c’est en avril 2005 que l’homme d’affaires libano-sénégalais avait acquis l’entreprise dans des conditions nébuleuses, et presque pour des miettes : huit (8) milliards avançaient les uns, cinq (5) rectifiaient les autres. Au moment de la privatisation, c’est M. Abdou Khadim Guèye qui était le PDG de la SONACOS (ancêtre de la SUNÉOR). C’est cet homme qui était pratiquement seul au cœur du processus. Dans une conférence de presse tenue le 1er avril 2005 au siège de la SONACOS, il annonçait la dernière étape du processus de privatisation marquée par la réunion du Conseil d’Administration qui devait se tenir le 7 avril 2005 pour officialiser l’entrée des nouveaux administrateurs du Groupe Advens, celui du Libano-sénégalais Abbas Jaber. Et M. Guèye de préciser, au cours de sa conférence de presse : « Le repreneur va contrôler presque 67 % des actions de la Sonacos. Par conséquent, le repreneur sera majoritaire dans le nouveau Conseil d’Administration. Il va donc nommer un nouveau Président-Directeur général. Ce qui marque la fin de ma mission en tant que Pdg de la SONACOS. »
Le Pdg sortant poursuivait que la privatisation allait rapporter 8 milliards de francs CFA au Trésor public et que l’État, qui détient un peu plus de 20 % des actions de la société privatisée, promettait d’en céder 10 aux acteurs de la filière arachidière, 5 au personnel de la SONACOS et d’en conserver 5,1.
Des voix s’élevaient ça et là pour exprimer des réserves. C’est ainsi que, dans une contribution parue à « Opinions et Débats » de Walfadjri du lundi 21 juin 2004, l’économiste Moubarack Lo flétrit d’abord l’imprudence, la précipitation et l’imprévoyance du Gouvernement de l’époque dans nombre de ses choix concernant l’arachide. Il en était ainsi, selon lui, de la liquidation précipitée de la SONAGRAINES et de la privatisation de la SONACOS. L’énarque exprimait en particulier sa réserve devant la décision de l’État sénégalais de se retirer presque totalement de la SONACOS. « Ce qui est, selon lui, contestable, dans la mesure où la conservation d’un noyau dur d’actions (entre 15 et 25 %) lui aurait permis de veiller plus scrupuleusement au respect strict du cahier de charge et à la préservation de l’avenir de la filière arachidière » .
La privatisation de la SONACOS avait aussi provoqué l’ire des responsables du Conseil national de Concertation rurale (CNCR) qui regroupe en son sein de nombreux paysans sénégalais. Au mois de mai 2005, les responsables du CNCR ont fait une tournée nationale de sensibilisation dont l’objectif était d’« exprimer leur mécontentement et leur opposition à la manière et aux conditions de cession des actions de la SONACOS ». Pour le CNCR, l’entreprise « ne se réduit pas seulement aux usines. Elle est un maillon important d’une filière qui procure, en bonne année, plus de 70 milliards de Fcfa aux familles rurales, aux transporteurs, aux entreprises d’intrants, aux banques ».
De nombreux autres acteurs de la filière arachidière dénonçaient les conditions nébuleuses de la privatisation de la SONACOS, tout au long du processus. Le personnel en particulier, n’avait pris part à aucune rencontre traitant des problèmes de fonds de cette privatisation. Pendant tout le processus, ses seules sources d’informations étaient la presse et les rumeurs. Ce n’est qu’après la signature du protocole de vente entre le gouvernement et le repreneur que le personnel a été informé et invité à négocier un plan social dont les discussions n’ont tourné qu’autour d’un seul point : les départs volontaires. Des questions aussi fondamentales que l’avenir des emplois saisonniers et permanents, de la filière de l’arachide avec le maintien de tous les sites (unités) de production n’avaient pas été prévues dans les discussions du plan social. Les négociations ont été orientées de bout en bout par l’ex-Pdg A. K. Guèye, préoccupé davantage, semble-t-il, par son propre sort que par celui de l’ensemble de travailleurs et de la filière de l’arachide. Son objectif principal était de s’aménager un départ en or et il y serait parvenu, en manipulant le Ministre de l’Économie et des Finances et celui du Travail, de l’Emploi et des Organisations professionnelles (d’alors), pour leur faire signer le protocole des départs volontaires.
Pendant que les négociations sur la retraite à 60 ans étaient dans la même période en discussion entre le patronat et les diverses organisations syndicales, M. Guèye avait prit sur lui la responsabilité, intra muros (c’est-à-dire à l’intérieur de la SONACOS seulement), de porter l’âge à la retraite à 58 ans. Il était à quelques encablures de la retraite et tenait certainement à bénéficier des avantages du plan social taillé sur mesure qu’il avait réussi à faire signer au Gouvernement. Ce plan était en tout cas tellement avantageux que 391 employés sur 800 environs se sont inscrits sur la liste de départ. L’objectif des repreneurs était de faire partir le maximum de travailleurs. Pour faire face à leurs substantielles indemnisations, l’État devait débourser la coquette somme de 10 128 726 708 FCFA, alors que la privatisation ne lui avait rapporté que 8 modestes milliards, même beaucoup moins, selon de nombreux observateurs. Les autorités nationales, qui commençaient à découvrir qu’elles étaient peut-être flouées, trouvaient le coût des indemnités exorbitant et n’étaient pas prêtes à mettre en exécution le plan social. L’intersyndicale des travailleurs de la SONACOS ne l’entendait évidemment pas de cette oreille et engageait un bras de fer avec le Gouvernement. Finalement, gouvernement, direction de la SONACOS et syndicats de travailleurs trouvèrent un compromis concernant le plan social sur mesure concocté par l’ex-Pdg : le coût du plan était ramené de 10 128 726 708 de FCFA à 6 milliards, le gouvernement donnant 4 milliards et la direction de la SONACOS les 2 autres. Ce coût, même réduit, dépassait largement les prévisions des autorités nationales.

Il convient quand même de rappeler que les négociations des plans sociaux se font, dans bien des cas, sur la base de traditions et de principes respectés en général par les différentes entreprises privatisées. Dans ce cadre, les emplois sont prioritairement sécurisés. Au moment des négociations, l’organigramme de l’entreprise à céder est mis entre les mains du repreneur qui indique les catégories de personnels qu’il souhaiterait garder. Et les discussions s’engagent ensuite entre l’État, les organisations syndicales et le repreneur. Á la SONACOS, les choses seraient loin de s’être passées de la même manière. Le protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats aurait été présenté au repreneur après coup, avec le nombre de travailleurs candidats au départ volontaire(391). Le protocole leur proposait des indemnités substantielles – il fallait encourager le maximum à partir. L’ex-PDG en particulier s’est aménagé une belle porte de sortie, une porte d’or, laissant à leur sort les travailleurs qui avaient choisi de rester.

Le tout nouveau Dg de la SONACOS (devenue SUNÉOR), M. Roger Chavane, avait vite fait de faire savoir au personnel que l’EID (l’unité de la SONACOS de Dakar) serait confinée dans la seule activité de raffinage. Elle devait raffiner l’huile brute venant des sites de Ziguinchor et de Kaolack, ainsi que l’huile de soja importée. La conséquence immédiate de ce choix du nouveau Dg était la suppression de trois autres activités importantes au niveau de Dakar : la réception des graines d’arachide, la fabrication et la maintenance (des machines de fabrication). L’EID de Dakar ne recevant plus de graines d’arachide, des dizaines, voire des centaines de postes de saisonniers y étaient supprimés. Même des emplois permanents étaient menacés. Sans compter le manque à gagner pour les transporteurs (de l’arachide), les restaurateurs, etc.

M. Chavane ne tarda pas à démissionner, prétextant de difficultés imprévues. Son remplaçant s’engageait à acheter cette année-là 195 000 tonnes d’arachide, sur une production estimée à 800 000 tonnes. Ce qui était loin de faire le compte, si on considère que la seule EID (l’unité de Dakar) avait une capacité de trituration annuelle de 300 000 tonnes. La relance de la filière arachidière, contrairement aux déclarations de l’ex-Pdg Abdou Khadim Guèye avant son départ, était donc loin d’être assurée. Elle ne se fera pas en tout cas avec Abbas Jaber, qui a jeté l’éponge au moment où le Sénégal s’attend à une bonne récolte d’arachide. Pour apprécier à quel point cet homme et le gouvernement de l’époque nous ont arnaqués, il convient de rappeler que, pendant les belles années de la SONACOS, ses quatre unités industrielles (Eid Dakar, SEIB Diourbel, Lyndiane Kaolack, SEIC Ziguinchor) avaient une capacité de trituration qui oscillait entre 700 et 900000 tonnes d’arachide. Elles employaient un personnel permanent de 800 à 900 agents et 600 à 700 saisonniers en années de bonnes récoltes. La SONACOS fabriquait ainsi, en quantité importante, de l’huile, des tourteaux, du savon. Elle était autosuffisante en énergie grâce aux coques d’arachides. Les activités de l’entreprise profitaient aussi aux transporteurs et aux restaurateurs. Aujourd’hui, les quatre unités se meurent, avec un personnel permanent réduit à sa plus simple expression. L’échec le plus patent de la privatisation de la SONACOS est que, ces deux ou trois dernières années, nous vendons nos arachides à la Chine. Le paradoxe, c’est que nos autorités en sont fières. Vendre nos arachides à la Chine, c’est lui vendre à la fois de l’huile, des tourteaux, du savon, des coques et des centaines d’emplois.
Voilà où nous en sommes, une dizaine d’années après la catastrophique privatisation de la SONACOS. Voilà que le repreneur, Abbas Jaber, qui n’a pratiquement respecté aucun de ses engagements, se moque de nous en déclarant « avoir redoré le blason de la culture arachidière ». Voilà que l’ami de Karim Wade a le toupet de nous jeter à la figure ces propos insoutenables : « Je suis fier que le Sénégal, mon pays, aujourd’hui continue dans le secteur. Je suis fier de rendre à l’état ce que l’Etat m’a confié pendant une dizaine d’années. » M. Jaber pousse son outrecuidance en ces termes : « Entre 2005 et 2015, depuis dix ans, à l’époque où personne ne croyait à l’arachide dont la culture même au Sénégal risquait d’être abandonnée, moi j’y ai cru. Quelque part dans ce petit échec, je suis fier d’avoir donné à l’arachide ses lettres de noblesse au Sénégal. »
L’homme continue ses railleries en clamant haut et fort sa “sénégalité”. Voici comment : « Je ne quitte pas le Sénégal et je le dis haut et fort à tous les Sénégalais. Je reste au Sénégal parce que je suis sénégalais (…). Je serai à la disposition des autorités gouvernementales pour leur donner ma petite expérience pendant ces dix dernières années pour lesquelles j’ai dirigé Suneor. »
Cet homme s’était engagé à relancer la filière arachidière au moment de la privatisation de la SONACOS. Il promettait notamment des investissements importants. J’ai rappelé dans ce texte les beaux jours de la SONACOS. Nous savons aujourd’hui ce qu’il en est de la société, par la faute de Abbas Jaber et des autorités qui la lui ont si facilement bradée. Non seulement il n’a pas investi, mais il aurait dépouillé la SONACOS de ses meilleurs atours. C’est ainsi qu’il a démantelé et vendu, semble-t-il, de grosses machines notamment la presse en laiton précieux et deux autres qui assuraient l’extraction et la désintoxication (de l’aflatoxine). Il a même tenté de vendre les unités de Kaolack (Lyndiane) et de Ziguinchor (SEIC). La SONACOS avait un énorme patrimoine foncier et immobilier, sans compter un parc automobile important. C’est peut-être le lieu, avant de revenir sur la “sénégalité” de M. Jaber clamée sur tous les toits, de s’interroger sur le sort qui a été réservé à tout ce patrimoine. Abbas Jaber et son Groupe (Consortium Advens) avait-il hérité de tout ? Les autorités de la SONACOS (l’ex-DG en particulier) n’en ont-elles pas disposé avant leur départ ?
Il convient de signaler que le gouvernement de l’époque a une lourde responsabilité dans la faillite de la filière arachidière. En effet, depuis qu’il avait pris la décision de se désengager de cette filière qui faisait vivre 80 % des familles du monde rural, il s’était désintéressé totalement de la gestion de la SONACOS, la laissant pratiquement à la discrétion de l’ex-Pdg A. K. Guèye. Cette passivité ne couvrait-elle pas une complicité entre les autorités nationales de l’époque, l’ex-DG et les nouvelles autorités de la société privatisée ? En tous les cas, il serait hautement souhaitable qu’un jour, les structures de contrôle passent au peigne fin la gestion discrétionnaire de l’ex-Pdg de la SONACOS avant et après la privatisation. En particulier, il a été fortement question de la vente, immédiatement après la privatisation de la Société, des villas de l’ancienne SEIB de Diourbel situées au centre-ville, du seul fait de l’ex-Pdg qui les aurait cédées à ses amis. Ces derniers devraient payer une fois leurs indemnités de départ volontaire reçues. L’immeuble Jorris de l’ancienne direction de la SEIB à Dakar aurait été aussi vendu à un tiers à 120 000 000 de FCFA et sans appel d’offres. Il semblerait d’ailleurs que le tout premier Dg, déjà très réticent, se serait opposé à ce que le chèque (fruit de la vente) fût versé dans les comptes de la société que son Groupe venait d’acquérir, flairant peut-être un coup fourré. Le contribuable sénégalais a le droit d’en avoir le cœur net sur le sort réservé aux différents parcs (automobiles, immobiliers, etc). Des véhicules, des villas et des terrains de la SONACOS ont-ils été vendus ? Si oui, à qui l’ont-ils été et dans quelles conditions ? Nous avons besoin de savoir. Nous avons surtout le droit de savoir ce que recouvre l’accord « à l’amiable » entre les autorités nationales et M. Jaber. Cet homme d’affaires a mis à genoux la SONACOS qui était, avec les Industries chimiques du Sénégal (ICS), deux des fleurons dont nous étions fiers avant l’alternance du 19 mars 2000. Voilà qu’il se moque de nous en nous clamant sa “sénégalité” et « sa fierté d’avoir donné à l’arachide ses lettres de noblesse au Sénégal ».
Cette “sénégalité”, il la clamera toujours. Il en a bien besoin, puisqu’il n’est pas convaincu lui-même d’être Sénégalais. Il est certainement né au Sénégal et personne ne peut le lui contester. Mais, l’est-il vraiment de cœur ? Rien n’est moins sûr. Il peut donc continuer de clamer urbi et orbi qu’il est Sénégalais, mais il aura bien du mal à nous en convaincre. Le tigre n’a pas besoin de clamer partout sa « tigritude » : il tue sa proie et la mange. C’est connu. Abbas Jaber ne nous a pas prouvé, par son comportement, sa “sénégalité”. Il nous a ruinés en mettant à genoux la SONACOS. Les voyages de son acolyte Karim Wade à bord de son jet privé pendant une dizaine d’années nous ont coûté douze milliards de francs CFA . Il s’est empressé d’ailleurs, peut-être se sont-ils empressés, de vendre le jet dès le lendemain du 25 mars 2012. Sans doute, n’avaient-ils pas la conscience tranquille.
Que M. Jaber arrête donc de se moquer de nous ! Il nous a suffisamment grugés et ne nous fera jamais croire qu’il est Sénégalais. En tout cas, si nos autorités étaient à la hauteur de leur mission, il aurait peut-être d’autres chats à fouetter aujourd’hui que de nous railler avec sa tonitruante “sénégalité”. Peut-être même, ne serait-il pas loin de partager sa cellule avec son acolyte Karim Wade.

Dakar, le 29 octobre 2015

MODY NIANG

Kaolackois pendant de nombeurses années. État décrit par A. B. Diallo, dans Walfadjri du mercredi 30 juin 2004 :

« A la SONACOS-Lyndiane, ça ne baigne plus dans l’huile »

« Erigée sur les berges du Fleuve Saloum, à une dizaine de kilomètres de Kaolack, la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal, la SONACOS-Lyndiane, naguère si grouillante, sombre de plus en plus dans une léthargie inquiétante. Suite à la chute de la production arachidière, plusieurs départs volontaires ont été négociés. Selon les travailleurs, la moitié des 300 employés est partie laissant derrière eux plusieurs contentieux relatifs à leur dédommagement.
Des départements stratégiques, comme le conditionnement des huiles (Cdh), ont été supprimés. Sur place, le matériel se rouille. Les bateaux qui, depuis l’Europe, venaient régulièrement chercher de l’huile et des tourteaux se raréfient. Les cars de la société de transport qui desservent l’usine de Lyndiane et qui refusaient du monde jusque vers les années 90, sont maintenant peu nombreux. La décadence de la SONACOS-Lyndiane touche aussi les villages dortoirs des alentours, et même la Commune de Gandiaye située à une quinzaine de kilomètres. Les habitants de la localité se demandent désormais où trouver de l’emploi. L’essentiel des jeunes a déjà pris le chemin de l’exode. »

Ce texte pouvait être appliqué exactement aux unités de Diourbel et de Ziguinchor, qui vivent la même situation que la SONACOS-Lyndiane. Il en est de même de celle de l’EID de Dakar. On est donc très loin de l’euphorie et des fanfaronnades de A. K. Guèye pour qui toute la SONACOS baigne dans l’huile. Il a réussi à manipuler le gouvernement, les partenaires au développement, les travailleurs, l’opinion publique dans son ensemble et à les embarquer tous dans une vaste escroquerie. Le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et de l’Hydraulique M. Habib Sy, organise la même arnaque autour de tout le secteur de l’agriculture.

13 Commentaires

  1. Je n’ai pu me retenir de poster avant de lire
    Bravo Grand Mody
    N’attendez pas si longtemps, vops textes sont les seuls au sénégal que l’on peut lire sans avoir des boufonneries, ces fautes qui trahissent les trajets scolaires sinon inexistantes, du moins chaotiques .
    Amités

    • CE FARFELU DE MODY NIANG IL N Y A QUE MAJYAVELIQUE SALE LE FRILEUX ET ALLERGIQUE A LA CRITIQUE QUI PUISSE LUI DONNER DES RESPONSABILITES.ON SE RAPPELLE SES PACOTILLES DE LIVRES QU IL PONDAIT TOUS AZIMUTS POUR DENIGRER WADE ET SA FAMILLE.AU DEBUT DU REIGNE DE MAKY QUAND IL A COMMENCE SES CRITIQUES MAKY LE FRILEUX L A CORROMPU AVEC UNE NOMONATION ET AINSI DON BEC EST CLOUE.CURIEUSEMENT AU LIEU DE JETER SON REGARD SUR LA GESTION DE SON NOUVEAU PATRON MAKYAVELIQUE LOCATAIRE EN 2002 ET MILLIARDAIRE EN 2012 IL CONTINUE SES INSANITES SUR WADE ET SA FAMILLE.POUR MERITER SA SUCETTE IL FAIRAIT MIEUX DE CONTINUER A FERMER SA GUEULE SUR LES SCANDALES DU REGIME DE MAKYAVELIQUE JUDAS BRUTUS SALE AU LIEU DE CONTINUER A ROUCOULER SUR WADE.

  2. ce gars là je crois que sa tête ne fonctionne pas bien il a un grand problème avec les Wade. Nous en avons fini avec Wade depuis 2012 et quoi que Wade puisse faire en mal dans ce pays il est 10000 fois meilleurs que ton mentor Macky sall qui vous a nommé à l’OFNAC. ET PENDANT qu’on y est pourquoi vous ne parlez des scandales du régime actuel qui sont plus graves que ceux du régime passé si scandale il y’en avait. L’affaire petrotim avec le frère du président un simple journaliste parmi les plus nuls qui gèrent le pétrole du pays, la banque de Dakar pour laquelle il dit facilité des étrangers à l’ouvrir ce qu’on reprochait à karim wade dans les entreprises de bibo bourgi, l’affaire arcelor mittal là où on pouvait avoir environ 2500 milliard on dit qu’on a 72 milliards dans des conditions opaques, le soi-disant ministre moustapha diop qui distribue à tort et à travers des centaine de millions du contribuable et refuse que nos institutions de contrôle le contrôlent allant même jusqu’à les insulter du jamais vu dans l’histoire du pays. Cissé lo qui jette l’argent devant le président de la république gardien des institutions, le griot farba ngom sortit de l’anonymat en deux ans il construit une villa aux almadies et la baptise à 700 millions, et pour cause de meeting de soutient à macky sall il loue les télévisions les plus regardées 2s, rfm pendant toute une journée et distribue des centaines de millions, L’armp qui ne sert plus à rien et les marchés gré à gré font foison dans les ministères, la rénovation du building administratif pour un coût de 17 milliards à latif colibaly dans des condition nébuleuse, le patrimoine du président de la république et de sa femme qui dépasse de loin celle de obama et de hollande ses deux amis, la main mise de l’économie du pays par les multinationales françaises Bolloré , Necotrans, Orange, Total, Effage, etc.. Tout cela se passe sous votre nez et que vous fermez votre gueule à cause d’un strapontin que votre excellence vous a servi. Donc manger et fichez la nous la paix avec Wade qui est dix mille fois meilleur que vous et votre famille.

      • Ce gars n’est qu’un larbin de macky sall avec tout ce qui l’a dit ici dans ce pays sur abdoulaye wade. Il n’a aucun principe c’est un traître qui a été payé pour dégager Wade du pouvoir. Il a finit son boulot et se range tranquillement dérrière macky le valet des français entrain de sucer son bonbon de l’OFNAC.
        On n’en a marre de ces contributions propagandistes, Kilométriques, dénudés de sens et pleins de mensonges pour toujours attaquer Wade. Je crois qu’il doit aller voir un psy à l’hôpital fann parce-que cette obsession sur wade est une maladie..

  3. pas un APRiste mais un Niassiste, celui là même pour son poste de President de l’Assemblée nationale a vendu son âme au diable . Pourquoi ce vieillard (+80 ans , en âge réel) ne parle de de la présidence du groupe parlementaire du PDS avec quelqu’un ( soutenu par les adversaires) qui veut diriger des gens qui ne veulent pas de lui? Niasse a vu son mandat renouveler (il n’était pas assis au présidium) pourquoi ne faut il pas en faire autant avec les groupes parlementaires si le besoin est exprimé?
    Depuis le régime de Macky, ce triste personnage a avalé sa plume , rien sur les scandale Acelor Mittal, rien sur les problème de l’éducation, les mines, etc. Il nous aurait soumis ses longs textes si Wade était au pouvoir, assurément. Les dérives de Wade étaient condamnables et inacceptables, tout comme celles du régime actuel il faut le même traitement quitte à perdre àOFNAC, surtout que le poste de chargé de la communication n’entre pas dans tes cordes d’inspecteur de l’Education et devait revenir à un jeune (tes petits frères que nous connaissons, bien qu’ayant retaillé à l’état civil , ont 70 ans révolus). avec les émoluments à l’OFNAC vas tu encore faire un « takk suuf » comme le temps où Wade t’avait reçu et donné de l’argent avnt de t’envoyer promener ce qui a declenché la haine que tu nourris à son endroit

  4. on s’est séparé de jabber mais il faut aussi balayer ses complices qui ont pillé la suneor à savoir ses directeurs généraux qui sont des plus riches du pays.ils sont incompétents et mauvais.jabber n’est pas sur le terrain pour glaner les richesses des usines.ce sont ces directeurs irresponsables , incompétents , mauvais , méchants ,voleurs , détourneurs ,profitards ,…….. et non patriotes qui ont pillés cette boite et allant même jusqu’a cèder gracieusement leurs actions a jabber.pourkoi ils ont poussé les ouvriers a vendre leurs actions à jabber; c’est parceque jabber les avait gracieusement payer.il fut un moment le chiffre d’affaire journalier de la suneor tournait autour du milliard et jabber et ses directeur en ont proffité pendant des années.ils ont volé argents (facture fictifs au vente local) , bcp d’huile , ferraille ,…..detourné bcp de matériels , intrants….
    jabber ,ses directeur,karim…..ont fait trop de mal à suneor , les travailleurs de suneor , les paysans et tout le pays.leurs enfants ne doivent pas être fier de leur richesse

  5. on s’est séparé de jabber mais il faut aussi balayer ses complices qui ont pillé la suneor à savoir ses directeurs généraux qui sont des plus riches du pays.ils sont incompétents et mauvais

  6. CE FARFELU DE MODY NIANG IL N Y A QUE MAKY SALE LE FRILEUX QUI PUISSE LUI DONNER DES RESPONSABILITES.TOUT LE MONDE CONNAIT LE CARACTER ALLERGIQUE A LA CRITIQUE DU PDT MAKYAVELIQUE JUDAS BRUTUS SALE.AU DEBUT DE SON MAGISTER QUAND MODY NIANG A COMMENCE SES CRITIQUES IL L A NOMME A L OFNAC POUR ACHETER SON SILENCE.CET ENERGUMEN DE MODY NIANG N A AUCUNE CREDIBILITE ON SE RAPPELLE SES PACOTILLES DE PAPIERS HYGIENIQUES QU IL APPELAIT POMPEUSEMENT LIVRE QU IL PONDAIT CHAQUE SEMAINE POUR DEVERSER SES INSANITES CONTRE WADE ET SA FAMILLE.POUR MIEUX MERITER LA SUCETTE DE MAKYAVELIQUE SALE CE FARFELU DE MODY NIANG FERAIT MIEUX DE FERMER SA GUEULE OU DE TOURNER SON REGARD SUR LES SCANDALES FU REGIME DE SON NOUVEU PATRON LOCATAIRE A LIBERTE VI EN 2002 ET MILLIARDAIRE EN 2012.

  7. Suite à l’article de Mody Niang publié le 29 octobre 2015 puis partage dans les réseaux sociaux ce 22 octobre 2017 soit deux ans après, nous tenons à donner les précisions suivantes.
    1- Nous sommes étonné de ces accusations 15 ans après notre départ de la société.
    2- A notre départ de SONACOS en avril 2004, celle-ci venait d’afficher un résultat net certifié, bénéficiaire, et avait distribué des dividendes à l’État et aux actionnaires prive..
    3- La SONACOS payait régulièrement 7 milliards de Franc CFA comme frais de personnel sans appui de L’État ni emprunt bancaire. On sait que présentement et depuis plus de 3 ans c’est L’État qui paye le personnel à la place de SUNEOR, SONACOS.
    4- Nous avons laisse plus de 300000 tonnes de stock d’arachide (qui couvrait largement les crédits de campagne 2003-2004) pour la trituration et plus de 3 mois de stock d’huile végétal (15000 tonnes) pour le raffinage. Aujourd’hui et depuis plus de 3 ans SONACOS ne raffine ni ne vend de l’huile pour cause d’incapacité commerciale et industrielle.
    5- Les villas de SONACOS.EIB (SEIB) ont été vendues exclusivement aux 300 agents de cette société en 2003 après un processus de cession qui avait démarré en 1985.
    6- La SONACOS payait jusqu’en 2004 sur ses ressources propres, toutes les charges dues : fournisseurs, Etat (droits de douane et TVA pour environ 10 milliard de Franc CFA par an), IPRESS CSS, Assurances….
    7- L’immeuble Rue Joris a été vendu à 400 millions F CFA et non à 120 millions de Franc CFA déclarés par Mody Niang. La vente avait été faite et finalisée sous notre magistère après une mise a prix publique de 300 millions, montant fixe par une expertise hors SONACOS.
    8- la retraite a 58 ans a été une revendication des syndicats des sociétés nationales encouragée par l’État et appliquée par des sociétés déjà en 2011 bien avant la privatisation de SONACOS.
    8- Mody Niang dit que nous étions au cœur du processus : or, pour des raisons de neutralité vis-à-vis des éventuels repreneurs nous n’avions pas participe à la vente de la société. Ni en tant que président de commission de pilotage de la vente ni en tant que président de la commission de négociations avec les syndicats. Notre rôle a consisté à donner les informations comptables et financières de la société.

    Abdou Khadim GUEYE ancien PDG de la SONACOS

  8. Suite à l’article de Mody Niang publié le 29 octobre 2015 puis partage dans les réseaux sociaux ce 22 octobre 2017 soit deux ans après, nous tenons à donner les précisions suivantes.
    1- Nous sommes étonné de ces accusations 15 ans après notre départ de la société.
    2- A notre départ de SONACOS en avril 2004, celle-ci venait d’afficher un résultat net certifié, bénéficiaire, et avait distribué des dividendes à l’État et aux actionnaires prive..
    3- La SONACOS payait régulièrement 7 milliards de F CFA comme frais de personnel sans appui de l’Etat ni emprunt bancaire. On sait que présentement et depuis plus de 3 ans c’est l’Etat qui paye le personnel à la place de SUNEOR, SONACOS.
    4- Nous avons laisse plus de 300000 tonnes de stock d’arachide pour la trituration et plus de 3 mois de stock d’huile végétal (15000 tonnes) pour le raffinage. Aujourd’hui et depuis plus de 3 ans SONACOS ne raffine ni ne vend de l’huile pour cause d’incapacité commerciale et industrielle.
    5- Les villas de SONACOS.EIB (SEIB) ont été vendues exclusivement aux 300 agents de cette société en 2003 après un processus de cession qui avait démarré en 1985.
    6- La SONACOS payait jusqu’en 2004 sur ses ressources propres, toutes les charges dues : fournisseurs, Etat (droits de douane et TVA pour environ 10 milliard de Franc CFA par an), IPRESS CSS, Assurances….
    7- L’immeuble Rue Joris a été vendu à 400 millions F CFA et non à 120 millions de Franc CFA déclarés par Mody Niang. La vente avait été faite et finalisée sous notre magistère après une mise a prix publique de 300 millions, montant fixe par une expertise hors SONACOS.
    8- la retraite a 58 ans a été une revendication des syndicats des sociétés nationales encouragée par l’État et appliquée par des sociétés déjà en 2011 bien avant la privatisation de SONACOS.
    8- Mody Niang dit que nous étions au cœur du processus : or, pour des raisons de neutralité vis-à-vis des éventuels repreneurs nous n’avions pas participe à la vente de la société. Ni en tant que président de commission de pilotage de la vente ni en tant que président de la commission de négociations avec les syndicats. Notre rôle a consisté à donner les informations comptables et financières de la société.

    Abdou Khadim GUEYE ancien PDG de la SONACOS

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