L’opération « Plomb durci », déclenchée par l’armée israélienne au mois de janvier 2009, a été dure pour les Palestiniens de Gaza. Elle a même endurci leurs conditions de vies jadis dures. Le Gazaoui Anouar Kahlil Baaloucha, tailleur de son état, en a beaucoup souffert : (…) Lorsque l’aviation israélienne a détruit la mosquée (censé abriter des armes, ndlr) du quartier de Jabaliya, à Gaza-City, elle a aussi emporté sa maison et cinq de ses filles. Tahreir, 17 ans, Ikram, 14 ans, Samar, 12 ans, Dina, 7 ans, et Jawaher, 4 ans, sont mortes écrasées après que la mosquée s’est effondrée sur le mur de leur chambre. La petite Baraa, qui avait seulement 12 jours au début de la guerre, a survécu par miracle : le souffle de l’explosion a renversé son couffin, qui lui a servi de bouclier (…). Sa famille a été décimée, il ne lui reste que quatre enfants. Ne savant plus à quel saint se vouer, Balouchaa se radicalise : « (…) Je suis prêt à devenir un martyr maintenant. Je suis prêt à participer à une opération kamikaze (…).[1]
Etat, un droit pour la Palestine ! par Papa Moctar Selane
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