Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a évoqué, les évènements du 23 et 27 juin dernier, en promettant d’en tirer les leçons, en d’autres occasions. C’était lors de la cérémonie de remise au Chef de l’Etat du Rapport 2010 de la Commission électorale nationale autonome (Cena), qui s’est déroulée, le mardi 5 juillet, au palais de la République. Mais Me Abdoulaye Wade a, auparavant, regretté ces évènements qui montrent, dit-il, à la fois la fragilité et la solidité de notre démocratie. Et se félicite que cette « démocratie est sauve ».
Par ailleurs, le président de la République se dit disposé à appliquer les recommandations contenues dans le rapport 2010 de la Cena « pour que le Sénégal puisse se diriger vers des élections sans contestations majeures ».
Le Chef de l’Etat est aussi revenu sur les raisons qui l’ont poussé à initier la reconstitution du fichier électoral avec la participation de tous les partis politiques, parce que le code électoral à, de tout temps, fait l’objet de contestations au Sénégal. Et le résultat attendu est que ce code issu soit le bébé des partis et d’institutions appelées à jouer leur rôle dans les élections.
Auparavant, le président de la Cena, Doudou Ndir, a déclaré que les membres de l’institution qu’il dirige, sont « conscients du poids de l’immense espérance de nos populations. L’Afrique et le monde seront témoins. Les regards et les oreilles seront tournés vers notre capacité à réaliser les aspirations du pays pour des scrutins transparents et sereins afin que le Sénégal puisse demeurer un phare, une référence dans le concert des nations majeures et des peuples mûrs où règnent la justice, la libre reconnaissance de l’expression du choix des citoyens, pour que vive la paix sociale pour le bonheur de nos populations dans un État en route vers l’émergence et le développement
sudonline.sn
Y en a mare!!! ça ira il fallait juste parler pour faire passer le message. Franchement le message est intéressant mais la manière a été d’une bassesse car Wade est un démocrate et il a toujours favorisé le dialogue à la violence
NON A LA VIOLENCE !!!!!!!!!!!!!!!!!
Nous n’avons pas le droit………………………
Nous n’avons pas le droit de laisser le parti aller à vau l’eau ! J’ai entendu l’autre jour le frère Makhtar Guéye dire que « Karim nous a enlevé une épine du pied en rédigeant sa lettre aux Sénégalais », mais je dirais qu’il a omit de retirer la branche qu’il nous a planté dans le dos !!!
Nous n’avons jamais été à un point aussi bas dans le creux de la vague : Je l’ai toujours dit et répété à satiété, le mal du PDS, ce n’est ni l’opposition, ni la pseudo société civile, mais plutôt le… PDS !! Tel ce serpent qui se mord la queue, nous avons en nous même les germes et les causes de notre possible défaite en 2012 !
On a vite fait de crier « Haro aux traitres, ils quittent le navire.. » Que nenni ! C’est aujourd’hui que je renforce encore plus mon ancrage au PDS, mais il faudrait être atteint de cécité profonde pour ne pas voir que le bateau prend eau de toute part, et que pour arriver à bon port, il faudrait que le Capitaine prenne des mesures énergiques et fermes à même de remobiliser les matelots et de garder la barre, jusqu’au prochain port….
Pour se faire, il faudrait d’abord que Maître sorte de sa bulle, qu’il s’adresse aux Sénégalais, à tous les Sénégalais ! Il s’est passé des événements tragiques et graves, et qui marqueront à jamais l’histoire du Sénégal. Ces événements dits du « 23 et 27 Juin » doivent appeler à une lecture lucide, froide et sans calculs politiciens de la part de tous les acteurs politiques du pays à fortiori de notre parti. C’est la naissance en toute puissance et toute souveraineté du « Citoyen », qui sait ce qu’il veut et est prêt à mourir pour ces idéaux.
Alors au vu de tous les développements de ces dernières semaines, Maître Wade doit s’adresser au peuple, accepter comme il a dit qu’il a joué et misé, et qu’il a perdu et en assumer toutes les conséquences, au risque d’entrainer dans ses errements tous les segments du parti, notre parti. Ainsi, il pourra annoncer son retrait de la course Présidentielle de 2012, pour se protéger et garder notre pays d’un soulèvement populaire sans précédent qui risquerait de se passer si jamais sa candidature était validée, et nous épargner de l’embarras, de la peur panique et de la débandade qui risquerait de déstabiliser les troupes au cas où le Conseil Constitutionnelle invaliderait sa candidature.
Prendre aussi, des mesures énergiques, dans la réorganisation immédiate du Gouvernement. Il va sans dire que le nœud gordien de nos soucis, l’œil du cyclone, n’est personne d’autre que votre fils Karim Meissa, qui est la cible de toutes les attaques contre le PDS et partant l’unique « canard boiteux » de notre parti. Karim a réussit la prouesse jamais égalée, de centraliser toute la rancœur de la population, de catalyser toute la haine et toutes les difficultés que nous reprochent les populations. Alors il semble évident que pour décrisper et détendre cette atmosphère pesante d’avant élection, il soit vital et plus que nécessaire que Karim quitte le gouvernement et se libère de tous les postes qu’il cumul au grand dam de tous les Sénégalais.
Pour s’assurer un lendemain de victoire paisible et calme, il faudrait aussi que les élections à venir ne soient pas sous l’autorité de Maître Ousmane Ngom, personnage, controversé, belliqueux et réfuté par la grande majorité de l’opposition. Il faudrait aussi, Maître Wade, se séparer de Cheikh Tidiane Sy, qui a réussit à nous mettre à dos tous les magistrats de ce pays et à les pousser à une grève inédite dans les annales de la Justice de ce pays. Les remplacer tous les deux, par des personnes neutres et qui ne souffrent d’aucun parti pris.
Nous sommes en hivernage, activer très rapidement des mesures vigoureuses pour endiguer les risques d’inondations, les risques de maladies liées à l’hivernage. Il faudrait dans la même veine, faire des efforts notoires et efficients dans la baisse des prix des denrées de premières nécessités, et ainsi soulager le panier de la ménagère dans ces moments de déche généralisée. Il faudrait que toutes ces personnes, Ministres, Dg de société et autres personnes qui ont eu à bénéficier de prébendes, mouillent le maillot ! On ne voit personne défendre votre bilan somme toute défendable! Où sont les cadres ? Il faut que tous les weekend, que tous les responsables politiques descendent à leur base, « tombent la veste » et fassent des tournées de proximité auprès des populations.
Entre autre décision forte à prendre, la résolution immédiate et sans délai des délestages et autres coupures intempestives de courant qui sont le lit du banditisme rampant dans Dakar et environs et de la perte de plusieurs appareils électriques dans les foyers.
Maître, je ne saurais terminer sans vous encourager dans votre appel au dialogue et que cette fois se soit suivit et effectif, il faut vous éloigner des faucons et autres oiseaux de mauvais augures, qui ne vous conseillent qu’en mal et suivent leurs vils intérêts qui sont loin d’être l’intérêt supérieur de la Nation. Par ce dialogue renoué avec toutes les franges de la société, vous vous rendrez compte de vous-même de l’ampleur de la situation de cette crise sociale.
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