Xalima-News-Les travaux de la refonte du fichier électoral ont été suspendus ce mercredi. L’opposition a décidé de quitter la table de concertation. Le prétexte est le projet de loi, déposé à l’Assemblée nationale par Macky Sall, relatif au dudit fichier.
Voici le contenu du projet:
Article premier : Il est procédé à une refonte partielle des listes électorales. Cette refonte est couplée avec l’institution de la carte nationale d’identité biométrique à puce CEDEAO.
Article 2 : Cette opération concerne les électeurs déjà inscrits sur les listes électorales et est réalisée par des commissions administratives créées à cet effet. Ces commissions peuvent inscrire de nouveaux électeurs et procéder à des modifications d’adresses électorales et de statut.
Article 3 : À l’occasion de l’instruction technique de la carte nationale d’identité au niveau des commissions, l’électeur confirmera son inscription sur les listes électorales. Un récépissé qui en atteste lui est délivré.
Article 4 : À l’issue de l’opération, seuls seront retenus sur les listes électorales, les électeurs ayant rempli la formalité de confirmation et les nouveaux inscrits.
Article 5 : Les listes nouvellement établies sont publiées. L’électeur, muni de son récépissé de confirmation et ne figurant pas sur la liste peut dans un délai de 10 jours demander son intégration auprès de la Commission qui y procède sans délai. En cas de refus d’inscription, le tribunal d’instance saisi peut décider de l’inscription dans les vingt-quatre heures.
Les listes définitives sont publiées dans les 10 jours.
Article 6 : La carte nationale d’identité CEDEAO comportant à son verso des données électorales fait office de carte d’électeur.
La distribution se fait conformément aux dispositions du code électoral.
Article 7 : Si des élections sont organisées avant la constitution définitive de ce fichier issu de la refonte, celles-ci se tiendront avec l’actuel fichier général des électeurs.
Article 8 : Les modalités d’organisation de cette opération de refonte partielle des listes sont fixées par décret.
Pagaille = 1213 bureaux de votes fictifs. La vieille fraude continue de nous hanter après deux alternances démocratiques. Concrètement cela veut dire recul démocratique et républicain. C’est cela qui arrive quand des arrivistes zélés se retrouvent au pouvoir. C’est pour cela que la Gambie, le Togo, le Gabon et tous ces autres pays africains ne changent jamais de régimes. Si nous ne refusons pas, nous allons nous retrouver dans la situation de ces pays alors qu’on s’en était déjà éloigné avec beaucoup de sacrifices de gens de valeurs de tous bord du pays qui ont mené âprement les combats. cette petite clique ne doit pas nous retourner en arrière pour leurs simples intérêts et craintes. Wassalam
iop avait bien expliques les failles du systeme ici:
https://www.youtube.com/watch?v=qaJxq5jKAkM&feature=youtu.be