S’il n’a pas pu rencontrer l’artiste Coumba Gawlo Seck le 14 février dernier, jour de la St-Valentin, ce 8 mars, journée de la femme, a été l’occasion pour le fils du président et ministre de l’énergie, Karim Wade, de prendre son courage à deux mains et déclarer sa flamme à la chanteuse, dont il se dit obsédé par les bine-bine.
La mère de Coumba Gawlo en a rêvé, Prince Karim compte le réaliser, car il faut à notre Gawlo nationale un « Amadou », et à notre petit prince bien aimé, une chaussure, quelqu’un issu du terroir, une épouse qui soit appréciée du public. En jetant son dévolu sur la personne de Coumba Gawlo, le fils du président ne pouvait mieux tomber. La chanteuse non plus, elle qui a souffert de plus d’une décennie de célibat, déboutée au point de remplacer les « mâles » par un félin à quatre pattes dans ses clips. Belle, riche et sexy, l’auteure de « bine-bine » à la noirceur d’ébène s’est montrée peu emballée par la proposition. Quoiqu’elle ait été séduite par le courage de Rimka, qui a été le seul à oser franchir le pas, là où l’humoriste Koutia s’est contenté de lui faire des avances voilées. « Pour le moment, dit-elle, j’y réfléchis, donc, laissez Karim rêver, laissez-le aller jusqu’au bout de ses rêves !» a-t-elle lancé aux journalistes.
Qu’en est-il du jeune ministre aux portefeuilles multiples ? « Si Coumba Bine-bine est d’accord, j’en profiterais pour parfaire mon wolof, cela me permettra aussi de combler mon déficit de popularité, parce que le politologue Justin Ndiaye a dit que je pourrais être redoutable si j’y arrive. Autrement, je suis prêt à m’immoler le 19 mars avec Sidy Lamine Niasse à la place Tahrir de l’Indépendance », a menacé le frère de Sindiély qui soutient avoir succombé aux « bine-bine » après avoir trébuché sur les « pata-papa » de la chanteuse.
« J’ai du mal à comprendre les hommes, on dirait que je leur fais peur. J’aurais pu me marier avec Koutia, mais ce dernier ne dispose pas de jet privé pour ses déplacements », a regretté la chanteuse qui a promis de réfléchir à la proposition de Karim, à deux conditions : « qu’il règle d’abord le problème de l’énergie, et qu’il dise ‘je t’aime’ dans un wolof sans accent.» Mais, précise Coumba Gawlo, « s’il y arrive, je lui ferais un petit bout de chou, mais il y a une chose qui m’intrigue, il est chauve… »
Momar Mbaye
Humour, ce texte est purement imaginaire
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Journée de la femme, Prince Karim : « Je suis prêt à m’immoler pour les ‘bine-bine’ de Coumba Gawlo »
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