Koto, je te soutiens. Par Adama Diouf

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Koto est « nul ». La sentence est tombée comme le couperet de la guillotine. Le juge s’appelle  El Hadji Diouf. Dans sa cour, grouillent de piteux journalistes-animateurs de télé, d’anciens sportifs, des techniciens de studio- de- dimanche et des connaisseurs de tout. Leur objectif  est clair : couper la tête de l’homme et foutre le bordel dans la tanière.

Le  seul tort  de Koto est le fait qu’il soit  un entraîneur local. Un entraineur national n’a  jamais autant été violemment critiqué. Pire, l’on s’attaqua  même à son physique. Ce n’est plus du football, mais du mépris

L’on cherche à tout  prix,  du mensonge et de la calomnie à l’abattre. Ils n’ont pas d’arguments tangibles pour arriver à leur but. El Hadji Diouf, le chef de file de cette bande de brigands, ment matin, midi et soir. Il s’invite sur les plateaux et émissions télé, même les plus insipides et ludiques. Il lui reste d’aller au « Jotayu Xaleyi ».  Il a en face de lui des flagorneurs, véritable karaoké : Lamine Samba de la TFM et Pape Cheikh Diallo de  SEN TV, sont imbattables dans ce rôle. Mais il ne faut pas leur en vouloir, ils ont signé un pacte avec le diable.

Le diable et son caniche, Paco Thiam Jackson (notez bien ce nom), réclament la tête de Koto et celle des dirigeants de la Fédé.  Faut-il en rire ou en pleurer ? A vous de choisir !

Quand Koto prenait l’équipe nationale, celle-ci était maudite : les joueurs dits « cadres » l’avaient tournée le dos,  les supporters l’avaient abandonnée. Donc c’était une équipe à terre, qu’il a relevée et élevée au fil des  rencontres jusqu’à recréer l’euphorie et l’engouement  autour d’elle. C’est pourquoi Samedi 13 octobre, on s’était permis de rêver une qualification à la Can 2013, malgré la lourdeur de la tâche.

Nous serons pas à la Can, mais on peut être au mondial, parce que l’équipe a fait une bonne entame et se classe première de son groupe. Ça c’est le travail de Koto. Ne pas le dire relève de la mauvaise foi.

Le « Koto-bashing », devenu une tendance, même éditoriale, par les temps qui courent relèvent d’une insolence, et d’une méchanceté gratuite.

 

 

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