C’est avec la mort dans l’âme que je constate qu’on est pas encore sorti du « ngourou » et surtout au XXI siècle avec un président quinquagénaire qui correspond avec l’accession de la majeur partie des pays africains a la souveraineté nationale. Mais ceci ne doit pas inquiéter outre mesure si on se fie aux nombreuses et itératives mesures annoncées durant la campagne du Président Macky Sall parmi lesquelles : la réduction de la taille du gouvernement et du train de vie dispendieux de l’Etat , mais point n’est besoin de dire que ces dilettantes ; une fois au pouvoir ont voulu rattrapé tout ce dont ils rêvaient ; hélas ils n’ont jamais pu le réaliser, donc c’est le « guiroo » et ceci au grand dam du peuple abasourdi et groggy du fait d’un gouvernement incompétent , dangereux , parce qu’erratique et qui choisit de faire dans la menace et dans la répression ; dommage ils oublient que si le tout répressif était opérationnel ; Abdou Diouf ne serait jamais détrôné et avec la manière. Ah ! l’Histoire est riche en enseignements mais malheureusement ; Macky Sall oublie d’en retenir les vraies leçons car si la transhumance pouvait gagner des élections elle ne s’appellerait jamais transhumance sinon majorité qualifiée et, ironie du sort ; tel qu’Enoch, le héros du monde s’effondre de China Achebe qui représentait l’étranger qui pleurait plus haut que la famille du défunt ; il fait des émules chez ces transhumants qui, pour donner gage de leur loyauté (sic) envahissent les TV et Radios avec un ton goguenard et narquois qui en dit long sur leur gourmandise et veulerie a assister au festin car pour eux la gestion du pouvoir est un festin , quelle honte ! Pourquoi, le Sénégal reste toujours ridiculisé par ces pseudos dirigeants qui se font chantres de la bonne gouvernance, de la rigueur et de l’ingéniosité ? La réponse coule de source si on a bien lu Tne Beautiful Ones Are Not Yet Born et Fragments, de AYI KWEI ARMAH – nul n’est besoin de s’étonner de cette volteface sur le quinquennat, qui est plutôt du a la peur du mandat unique qu’a respect d’une quelconque decision. Voici ce que disait AYI KWEI ARMAH et qui colle nettement avec la situation que le Sénégal est entrain de vivre :
« J’ai vu des hommes déchirer les voiles derrière lesquelles se cachait la vérité ; mais ces mêmes hommes, une fois, au pouvoir pensent que ces voiles sont utiles et ils en font beaucoup plus. C’est dire que la vie n’a pas changé. Apres avoir passé toute une vie a critiquer l’ancien pouvoir et par ricochet l’ancien régime, pourquoi le nouvel homme fort ne reconnait –il pas que son désir était d’être comme l’ancien président ? Trôner sur tout le monde. Toutes ces manifestations a la place de l’obélisque ou de l’Indépendance n’étaient pas mues par la conviction ou l’engagement sinon c’était de l’amour ; de l’amour quand même. C’est dire que la vie n’a pas changé, mais les hommes ont grandi et sont devenus tout autre. C’est dire que de nouveaux styles et de nouvelles méthodes de lâcheté sont apparues ; mais sachez que « Ngour day tass lakalé ay dagam pour parler comme Talla Sylla dans sa dernière cassette. Il n’est pas trop tard de rectifier le tir, mais ceci requiert de l’audace et du courage et surtout sans prêter attention a de pseudo journalistes, naguère politologues ou journalistes d’investigation ou de juristes « tailleurs » qui évitent de retourner dans la tyrannie des amphis de par le nombre pléthorique d’étudiants car corriger quelques 800 copies est laborieux. Sachez que l’os est assez gros pour être avalé. Faites un quinquennat et permettez au Sénégal d’entrer dans le concert des grandes nations car le meilleur viatique de notre pays c’est d’être une grande démocratie mais, malheureusement avec l’avènement de L’APR et sa « gangoor » le Sénégal est relégué aux musées des archaïsmes.
Professeur ABDOULAYE DIOUF : Enseignant vacataire à L’Université de THIES et Secrétaire général de la CPJE NAY LEER (Convergence Patriotique pour la Justice et L’Equité) [email protected]
