Dans un communiqué reçu à l’APS, l’AJA soutient qu’ »un tels acquis démocratique mérite d’être préservé et d’être sauvegardécontre la violence, inutile et destructrice ».
Insistant sur la nécessité de consolider la paix politique par « la soumission à la primauté du Droit », l’AJA rappelle que le Sénégal est un pays dont la « démocratie est confirmée ».
Les juristes africains qui vont envoyer des observateurs pour veiller à la régularité du scrutin, notent que le Sénégal est l’un des « rares pays africains qui a connu une double alternance à la tête de l’Etat où à deux reprises le Président en exercice a été battu par son adversaire et a reconnu sa défaite ».
Selon l’association de juristes africains, « ce degré de démocratisation du système politique suppose l’existence de lois et règlements acceptés par la grande majorité du corps électoral et appliqués par un pouvoir judiciaire qui a fait ses preuves ».
Pour y parvenir, « l’AJA lance un appel à la classe politique pour faire confiance au système politique qu’il a mis en place à la suite d’un long processus de négociation et de concertation ».