Autant ce succès électoral du 25 Mars 2012, conjugué au pluriel certes, en parfaite harmonie avec différents acteurs politiques et la société civile en partie, est acquis par le biais d’un peuple mature déterminé, aspirant au changement après avoir été torpillé, spolié pendant une décennie particulièrement suffocante.
Autant cette victoire électorale, considérée comme une chimère éphémère par les détracteurs, peut s’avérer logique, quand des alliés de circonstances, tapies dans l’ombre, futurs adversaires potentiels en perspective des prochaines joutes électorales, en référence au pseudo damel du Cayor, tentent de briser l’élan de sursaut déjà produit par la machine présidentielle en plein régime de sa vitesse de croisière, afin d’anéantir les preuves d’efficacité d’un bilan où est attendu le Président de la République à l’issue d’un magistère qui relève de sa responsabilité exclusive, quelles que soient l’ampleur et l’importance de la coalition venue le soutenir en apport synergique pour instaurer cette seconde alternance. Monsieur, ne vous trompez pas de siècle, la démocratie n’est ni une génération spontanée, ni une monarchie, encore moins une épreuve de force ; on ne peut naître pour devenir spontanément le Président de notre République; la charrue ne saurait être placée avant les bœufs ; la page de la campagne électorale est tournée, il est inadmissible d’y plonger encore le Sénégal, d’autant que le chef de l’Etat est entrain de reconstruire ce pays abîmé en perte de vitesse, pour répondre aux aspirations des sénégalais. Le peuple a déjà choisi, de la façon la plus claire, la plus rationnelle, la plus affective, le garant de la constitution. La coalition BBY est une harmonie, un tremplin qui a sorti notre nation du gouffre ; cependant son circuit n’est pas fermé, les portes sont béantes pour celui qui ne s’y retrouve plus. Ce faisant, la prolifération de partis a converti en dénominateurs communs la donne du paysage géo politique sénégalais; ce résultat final de la conversion appelle à l’union dans le sens d’une nouvelle démarche politique, en phase avec les compétitions électorales majeures dont celle de B.B.Y, notre vibrant motif de satisfaction, en constitue une illustration parfaite. Aussi, son score fleuve sans appel au second tour de la présidentielle du 25 Mars 2012, authentifie la maturité d’un peuple décidé à prendre son propre destin en charge.
Toutefois, ce beau succès afférant à ce mariage électoral de circonstance, conjugué au pluriel pour le meilleur en éclipsant le pire, est volatil. Hélas, il risque de s’effondre pour « vivre ce que vivent les roses, l’espace d’un matin. » Ce revers programmé d’une médaille décernée par la quasi totalité d’un peuple ; revers consenti délibérément par certains alliés dans l’ombre appartenant pourtant à la mouvance présidentielle, est inéluctable en ce sens que nos ressources humaines, du moins en partie, susceptibles de gérer le processus en amont pour assister le Chef de l’Etat aux instances supérieures des sphères de décisions et des services de communication, ne semblent répondre, du moins pour le moment, ni à l’efficacité, ni à la rigueur, encore moins au sens des responsabilités, au regard de la façon archaïque dont l’APR est dirigée aux USA, en l’occurrence de la coordination de New York, une manière hasardeuse, extrêmement dangereuse, comparable au pilotage à vue d’un avion disparu des radars qui va inéluctablement s’écraser dans la tourmente et anéantir l’œuvre de cette jeune formation politique, encore à la fleur de l’âge, qui vient juste de souffler ses quatre bougies d’existence. Telle est la vérité crue qui asperge malheureusement ce parti, affecté par un constat d’échec dans ce coin reculé de la diaspora ; c’est du moins ma conviction personnelle. Et pour cause, après avoir bousculé la hiérarchie du droit de naisse aux compétions électorales malgré la jeunesse de son âge, l’APR est propulsée sur la plus haute marche du podium par la volonté du TOUT PUISSANT ALLAH (S.W.T) qui gère Son univers à Sa guise sans fatigue ni démesure; nous Le louons implicitement et explicitement pour son assistance à la chute du patriarche et pour sa constante générosité à faire élire et bien élire un Président à la hauteur des charges républicaines, qui sait écouter, entendre, décoder les signaux forts et qui reste toujours en phase avec son peuple.
Hormis la section de Manhattan tenue par une équipe à la hauteur de sa mission avec des militants engagés décidés à recoudre le tissu politique déchiré; quelques sections à l’instar de Brooklyn et certains Etats, l’APR/USA de façon générale, apathique, adynamique, en léthargie, souffre atrocement d’une douleur vive due à une absence au sommet d’une banque de données fiables, dotée d’une force de frappe politique devant être pilotée aux commandes des USA par une personnalité de valeurs à l’image d’un rassembleur capable de bâtir en harmonie une équipe soudée, de consolider les acquis avec une vision politique claire, afin de promouvoir les projets du Président de la République entamés aux premières lueurs de son magistère, et parallèlement contre carrer les levées de boucliers émanant de certains alliés dans l’obscurité et de l’opposition, qui relèvent de la pure intoxication en ligne de mire d’un complexe de supériorité. Aussi, au moment où les sénégalais vivent une véritable rupture avec un élan de sursaut national, un Etat de droit qui commence à prendre une forme et un goût, l’APR/USA encore orpheline, dégradée, désarticulée, fissurée, empêtrée dans diverses polémiques internes, pour émettre de façon irrationnelle à sa propre fréquence qui rime harmonieusement avec une carence notoire. Ainsi, le parti navigue à contre courant des changements, oh combien importants qui agrémentent l’ère de la rupture prônée par le Président de la République après une décennie macabre de gestion gabégique dont l’entière responsabilité incombe au régime déchu.
Pour cause de leadership contesté, l’APR/USA avance de manière pathétique dans ce pays, à l’exception la branche de Manhattan et d’autres sections du reste, entourées de cadres qui perfusent en sève nourricière la formation politique afin d’éviter le pire. Hélas, ce parti sombre progressivement dans l’abîme pour des raisons de dissensions « intramuros » dont l’origine provient du point culminant des Amériques. l’APR /USA cherche aveuglement à tâtons un nouveau point de départ ; la désolation gagne du terrain chez certains militants en ces moments pénibles de déceptions, couverts de voiles opaques, de décisions malheureuses et intempestives concertées avec des confidents taillés sur mesures, en échange d’une sinécure pour défendre les inepties de l’homme fort de la diaspora qui espère régner en maître absolu sur la base d’une liturgie afin de conserver ce siège oh combien précieux pour un meilleur devenir de cette jeune formation aux USA .Pourtant, les militants de Manhattan et certains de Brooklyn font bouger leur section dans le sens de l’ouverture pour élargir le spectre d’action du parti par des points de presse et des séances animations pour expliquer à la diaspora la vision du Président de la République dont la seule primauté qui vaille est de construire dans la transparence et dans l’équité un Sénégal où chaque citoyen puisse vivre décemment, dignement et en rupture totale avec les veilles pratiques mafieuses de l’ancien régime.
Nous militants de l’APR aux USA, du moins en quasi-totalité, sommes affligés devant cette atmosphère polluée ; nous sommes en droit, donc il s’impose à nous de bloquer ce psychodrame, une anomalie gravissime qui ronge et fragilise le parti. Nous sommes noyés dans un parti affaibli aux Etats Unis, qui va sûrement tomber en désuétude pour terminer sa course aux enfers. Nous avons de très bonnes raisons d’ensevelir ce chahut politique astucieusement organisé qui pourrait coûter cher à cette formation dans l’optique des prochaines échéances électorales.
Aussi, je m’inquiète sérieusement de l’avenir de la séduisante couleur beige-marron balayée dans ce pays par des rafales de marginalisations injustement activées, secouée localement par une crise d’autorité au sommet de la diaspora, relative aux théories politico politiciennes et à une gestion nébuleuse post électorale d’un groupe restreint sélectionné à tort sur la base des affinités au regard des relations amicales ou sectorielles tissées à des fins égocentriques. Ce cliché noir qui ébranle le parti ne reflète aucune vision claire ; il ressemble à une propriété privée enregistrée à titre personnel aux USA, sous le label d’une marque déposée.
Mais à y regarder de prés, la coalition Macky 2012, a connu une déroute aux USA pour avoir été laminée par le PDS et l’AFP à l’issue du premier tour de la présidentielle de 2012. Emportés par euphorie consécutive à la victoire historique de notre candidat investi, nous avons classé cette débâcle électorale de l’APR/USA aux oubliettes ; aucune évaluation post électorale n’a été faite, encore moins aucun bilan n’a été établi afin de tirer des conclusions qui puissent nous permettre de repartir en force en perspectives de scrutins futurs. Ainsi, l’APR /USA est embourbée dans des dunes de sables mouvants d’amateurisme qui reflètent un désert où les rares oasis ont déjà cédé leur place aux déclarations mielleuses certes, mais fallacieuses qui alimentent les arguments balancés aux militants au cours des réunions ou téléconférences. En clair, l’APR / USA est entrain de chavirer en raison de la torture politique infligée à son système de fonctionnement et au lourd fardeau manifeste qui pèse sur nos épaules. Alors, faut-il fermer les yeux et laisser le parti sombrer en déliquescence aux USA? En tout état de cause, à l’instar de certains camarades du parti, je n’épouse pas cette idée désastreuse. Ce parti mérite plus de considération par une prise en charge effective sous une nouvelle forme, en le valorisant par des structures solides puis le doter d’une force politique crédible; tenu par un bon management, avec une gestion de haut niveau sous la supervision d’un coordinateur de valeurs au-dessus de la mêlée en vue des changements constructifs et inclusifs ; à la clé ce responsable compétent, avec une vision politique claire, sera capable d’impulser au parti une nouvelle dynamique, de poser des actes et leurs cohérences d’ensembles, de rapporter convenablement les activités relatives à la vie du parti sans rétention d’information, tout en respectant scrupuleusement la ligne directrice tracée par le directoire national. L’idée est de s’imposer, de se faire une place de choix sur la scène politique, de s’engager résolument dans une politique d’ouverture, de massifier le parti par un élargissement, un contrôle de notre espace politique et d’appuyer les efforts immenses déployés par le Président de la République depuis son intronisation le 02 Avril 2012.
En effet, nous y croyons, la volonté politique est là, du moins à Manhattan, à l’instar d’autres sections. L’APR / USA regorge des potentialités énormes aux différentes sections; le grand absent créant un fossé à ce rendez -vous politique, est un rassembleur capable de conjuguer nos verbes en concordance de temps avec l’ère de la rupture prônée par le Chef de l’Etat dont le mandat repose essentiellement sur un Etat de droit et une bonne gouvernance. C’est bien ce vide non comblé qui nous porte malheureusement préjudice. De plus, nous attendons aux commandes des USA, un éclaireur au sens de la mesure, au sens des responsabilités, ouvert aux critiques constructives, allant dans le sens d’une synergie de réflexions puis d’actions dans une dynamique unitaire vers la direction de l’engagement sans faille et de la lourde responsabilité du Président de la République vis à vis de la nation sénégalaise.
En résumé, il s’agira de rectifier ce tir mal cadré qui a déjà raté sa cible aux Etat Unis, d’ouvrir les portes du parti aux compatriotes soucieux des lendemains meilleurs de notre pays, de les rassembler au tour de l’essentiel, d’éveiller leur conscience dans le sens de développer au sein de la formation politique, un esprit d’équipe, de solidarité, de gagneur en sachant que ce qui nous réunit autour de l’APR/USA est supérieur à ce qui nous divise.
Ce faisant, tout sénégalais de bonne foi, soucieux d’un pays émergent, doit reconnaître les actes majeurs posés par le Chef de l’Etat en ces premières lueurs de son magistère ; nous devons le soutenir, l’encourager à bâtir en harmonie un seul peuple, une seule nation et à poser l’économie sur la rampe du développement, afin que le Sénégal en sorte le seul bénéficiaire.
Hamadou AMAR / N.Y / USA
Tel: +1 646 841 5754.
[email protected]
Analyse pertinente de la situation que vit l’APR non seulement a NY mais aussi sur l’ensemble du territoire Americain. Peut-etre meme au niveau de la diaspora toute entiere. Faut-il attendre les prochaines elections pour s’atteler au travail? Que non! On a l’impression que les Aperistes de la premiere heure dorment sur leurs lauriers mais demeurent refractaires a toute ouverture en direction des patriotes qui veulent apporter leur concours au travail gigantesque entrepris par le nouveau gouvernement pour repondre a l’espoir des populations.
APR /USA Inc.
Merci Amar ; de ns dire la vérité mais le même problème passe dans les autres partis politiques ; les intérêts personnels avant la Republique. Le président insiste ; la patrie avant le Parti, mais malheureusement ses militants n’ont rien compris.
Une rupture politique passe par une révolution des mentalités, jamais ces nostalgiques du pouvoir franchiseront la barre de l’épreuve. Des ethnocentrique Peuls, Sérères et des régionalistes Saloum Saloum et du Sine, des retardés qui n’ont rien compris dirigent « APR / USA Inc. ». Des égarés prives de connaissance républicaine sèment une confusion nationale et étrangère. Ils dérangent la Republique, le Président et ses partenaires. Je voudrais leurs rappeler que rien ne sera plus comme avant, plus de partage que la transparence sur la base de l’éthique et la moralité.
Il est temps d’abolir les partis politiques, depuis l’indépendance pas d’évolution ; rien que la pauvreté, le partage des biens du peuple, des conflits et des détournements abusifs. Cette vielle école politique n’arracherait jamais le Sénégal ; toujours les mêmes fautes, erreurs et jamais de responsable ou de coupable. Pauvre APR / USA Inc.
Vive l’Unité Populaire et Révolutionnaire du Sénégal.
Vive l’Unité Fédérale et Révolutionnaire des Etats d’Afrique.
[email protected]
Vraiment le camarade Amar nous a mis nu, il a plusieurs fois raison sur nous. Il faut un changement encore nous devons rien copier du passe. Osman USA, un intervenant l’a bien dit. Macky appelle a l’unité, le travail et la sincérité ; la race n’a pas d’importance ns sommes tous des croyants et sénégalais. Merci, encore ne te décourage pas Amar tu es l’un des cadres et fondateurs du parti a NY. Je te respecte ; Therno…
Un excellent article, que la vérité. Sans Manhattan le Président ne peut pas avoir une centaine de Militants à NY. Les peules font trop de bruit mais la moitié sont des refusés mauritaniens. Plusieurs n’ont pas le Passeport sénégalais mais la Mauritanie pour des papiers aux USA. Il faut apprendre a respecter les hommes. Sorry..
Quelle pédanterie! Quand il faut constamment faire un retour en arrière pour saisir le sens de ce que l’auteur veut dire, c’est que ce dernier a failli a ce qui aurait du être son objectif premier : convoyer un message clair et sans équivoque.
Apres avoir péniblement absorbe le début de l’article, j’en ai grosso modo saisi l’objet, mais franchement je manque de force pour aller plus loin. Soyez simple la prochaine fois ; les lecteurs que nous sommes suivront plus facilement votre argumentation et votre message aura plus de portée.
benno boke seddo senegal vaye nakhante bi daniouko vara bayi taye khole louye jaringe domi rew mi ta bayi khel domi rewmi d w s las vegas
Futurs adversairs potentiels, chimeres ephemeres, elan de sursaut, etc… ; trop de pleonasmes. D’accord avec Kocc, l’auteur n’avait pas besoin d’etre aussi pedant.
Merci grand Amar. Tout a fait d’accord avec vous.