C’est le journal « Libération » qui file la mauvaise info. L’Autorité de régulation des marchés publics (Armp)a opposé un refus à la demande de renouvellement d’une dispense de satisfaire des critères de qualification introduite par Jean Lefèbvre Sénégal. Conséquence: la joie n’a été que de courte durée dans l’entreprise de Bara Tall, mise à terre par le clan Wade. Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à 3 ans. A l’époque, l’Armp, pour permettre à Jls de se relever, avait accordé pour une durée de 3 ans une dispense de satisfaire des critères de qualification dans le cadre des appels d’offres. Les autorités s’étaient en effet rendues compte qu’il était difficile pour une entreprise qui est restée des années sans activités, de postuler aux appels d’offres.
Cette dérogation pour 3 ans permettait donc à Jls de se relever. Mais ces 3 ans écoulés, l’Armp, selon des sources de « Libération », a refusé de renouveler cette décision. Le 27 juillet, le Directeur général de Jls avait sollicité le renouvellement de cette dérogation, arrivée à terme, afin de permettre à la société de postuler aux appels d’offres au-delà de ce mois d’août. Seulement les juges des marchés publics ont dit niet. Conséquence: Jls ne peut plus postuler aux appels d’offres pour ne pas dire qu’elle a désormais les deux pieds dans la tombe.
Jotay avec Liberation
Il suffira qu’il rappelle à Macky Sall son soutien politique intéressé, surtout au meeting de Thiès, où il fallait mettre devant la caméra de quoi pouvoir faire écrire qu’Idy est minoritaire. A défaut, Bara pourra toujours activer son armada médiatique. Déjà que cet article fait une partie du travail en nous le présentant comme une victime des Wade, alors que c’est le Sénégal qui est victime de Bara Tall. Sa presse va encore nous ressasser l’explication saugrenue d’un Bara Tall, grand entrepreneur, qui aurait averti Wade en lui disant qu’on ne peut réussir la route Kaolack-Fatick, dans les conditions que le président veut. Mais que Wade s’entêtant il s’est quand même engagé à faire ce qu’il savait impossible. Un argumentaire dont celui qui le débite prend toujours son auditeur pour un idiot pour oser l’avancer. Un grand entrepreneur qui soumissionne à un marché où on lui demande de couper un baobab avec une lame de rasoir et qui, comme toute précaution, avertit juste qu’il est impossible de le faire avant de commencer le travail.
Non seulement cette « élite » prend le peuple pour des ignares, mais pis, elle travaille chaque jour à hausser l’abêtissement du peuple.
qui va finir la route de fatick kaolack