Oh Oh je ne parlerai ni du Basket ni de la Lutte encore moins du Football. Je m’en vais dédier ma plume aux autres disciplines en parlant des arts martiaux par exemple le Karaté. Ces Arts vous disent ils quelque chose? Je vais vous dire les quelques années durant lesquelles j’ai frolé le tatami m’ont donné un sentiment d’amour fou pour ce sport; il procure paix, calme, santé. Le dernier championnat du monde de Karaté est mon prétexte du jour pour écrire sur cet art et ses conditions d’existence au Sénégal. Plongez avec moi au coeur de cette discipline qui peut être rythmée avec les Kumité ou calme avec les katas. Dans les deux cas, ceux sont de braves sportifs qui s’entraînent longuement pour prendre part aux différentes compétitions. N’imaginez pas leur condition de regroupement! N’imaginez pas leur condition de voyage! N’imaginez pas les difficultés liées aux moyens et pire l’infirmerie qui devrait gérer ses jeunes hommes et dames. Hélas! Les efforts du ministère des sports restent insuffisants. Pour aller au championnat du monde, on a du réduire l’équipe vue le nombre de billets que nous avions, m’a t on dit… pour aller aux Jo il nous faut avoir des points et ces points nous les gagnons aux différentes « compètes » …. me rajoute t on. Je vous laisse le langage du Budoka parce qu’en effet ceux sont eux qui me parlent … Imaginez donc le déplacement entre autres lors de ces compétitions qu’on peut surnommer »éliminatoire » pour faciliter la compréhension du citoyen est pris en charge par le sportif. Pourtant un titre quelque soit sa nature reviendrait au Sénégal. Je laisse en rade les primes non payées, la prise en charge médicale etc … et je m’en vais féliciter cette équipe Sénégalaise qui malgré tout ceci a réussi à être la première équipe d’Afrique subsahariene à disputer une finale de bronze de championnats du monde.
Vous faites notre fierté Sensei.