XALIMANEWS : Le groupe État islamique a affirmé, jeudi dans sa revue hebdomadaire, que l’auteur de l’attentat meurtrier de New York était « un des soldats du califat ». L’organisation ne donne cependant aucune preuve pour étayer sa revendication.
L’organisation État islamique (EI) a revendiqué l’attaque au véhicule-bélier qui a fait huit morts mardi à New York dans sa revue hebdomadaire publiée jeudi 2 novembre.
« Un des soldats de l’État islamique a attaqué des croisés dans une rue de New York », a assuré un article de l’hebdomadaire de propagande en ligne de l’EI, al-Naba, selon SITE, en référence au suspect, Sayfullo Saipov, un Ouzbek arrivé aux États-Unis en 2010 qui a agi « au nom de l’EI », selon la police new-yorkaise. « Par la grâce d’Allah, l’opération a instillé la peur dans l’Amérique des croisés en les poussant à accroître les mesures de sécurité et à intensifier les dispositifs contre les immigrants en Amérique », dit encore l’article d’al-Naba.
Sayfullo Saipov, 29 ans, qui a revendiqué son allégeance à l’État islamique, a été inculpé mercredi par le procureur fédéral de Manhattan de deux chefs d’accusation fédéraux : violence et destruction de véhicules, et soutien à une organisation terroriste étrangère. Ces chefs d’inculpation l’exposent à la prison à perpétuité, a indiqué le procureur, en évoquant aussi la possibilité de la peine de mort.
Après avoir tweeté dans la nuit, le président américain a martelé jeudi matin qu’il voulait voir exécuté cet homme arrivé aux États-Unis en 2010 grâce au programme d’octroi de visas par loterie, même s’il a semblé renoncer à l’idée évoquée mercredi de l’envoyer à Guantanamo. « Aimerais envoyer le terroriste de New York à Guantanamo mais statistiquement ce processus prend beaucoup plus longtemps que de passer par le système fédéral… », a écrit le président dans un tweet avant d’ajouter : « Il y a aussi quelque chose d’approprié dans le fait de le garder là où il a commis son horrible crime. Devrait agir vite. PEINE DE MORT ! »
Saipov s’est dit « fier de son acte » dans ses premiers interrogatoires avec les enquêteurs et voulait déployer un drapeau de l’EI dans sa chambre d’hôpital. Les policiers considèrent qu’il a appliqué très précisément les « instructions » en matière d’attentats données par l’EI sur les réseaux sociaux.
Avec AFP
TISSU DE MENSONGES