Les grands maitres ont balisé la voie s’ancrant dans le coran et la souna, ils ont montré par leur pratique comment assortir le temporel et le partiel.
Leurs fils ont contribué et éclairé le travail commencé.
Leurs petits fils par leurs pratiques, ont quitté la voie et suivent les chantiers qui conduisent à la délinquance et à la perdition. Ils soutiennent par leurs pratiques que le temporel prime sur le spirituel.
Pour remplir leur compte bancaire, ils prennent en otage les politiques. Le chantage devient leur arme favorite, faisant des enseignements du coran, de la souna du prophète (PSL) et les leçons de leurs grand-pères et pères une épée de damocles sur la tête des administrateurs. Tel Raspoutine, ils manipulent, menacent les politiques.
Ils confondent maitriser la langue arabe et maitriser le coran. Or il ne suffit pas de lire Imam Ahmad Ibn Al Bouni( samsoul marouf al koubra) pour se croire détenteur de pouvoirs mystiques. Il faut que le comportement obéisse à l’essence même de la foi.
Un sage dit : « s’il s’agit de parler donne la parole à l’instruit, s’il s’agit de prier donne la parole à celui qui a le cœur pur »
L’on ne peut raffoler de belles voitures, de belles femmes et des comptes bancaires remplis et être à proximité de Dieu.
Nos politiques doivent prendre conscience que depuis le 23 juin 2012-le pouvoir est entre les mains du peuple et non entre les mains de faisant de miracles.
Aujourd’hui le peuple sénégalais, le NTS est mûr et fait le discernement entre la racaille et les vrais hommes de Dieu dont la proximité et la clairvoyance demeureront toujours.
D’ailleurs il est dit que le saint donne naissance au marabout le marabout au roi et le roi au bandit.
Le 23 juin a remis en mouvement la longue marche vers la démocratie réelle et rien ne pourra plus l’arrêter. Les émules de Mirabeau sont nés et ils grandiront contre vents et maraies.
L’état est impersonnel et n’a pas d’état d’âme. Un homme d’état doit revêtir ces caractères et faire sienne la devise de notre vaillante armée nationale : « on nous tue mais on ne déshonore pas. »
Les autorités des grandes maisons religieuses de ce pays doivent prendre conscience que la rupture est consommée et qu’ils doivent tenir à deux mains les rénes de leur carosse afin que le marabout ne devienne la mare à boue infecte, et répulsante. Ils doivent s’inspirer du kalife Omar ibn khatab(psl) qui a raffermi l’islam par le glaive de la vérité.
OMAR BA
Administrateur Hospitalier APR
Joal Fadiouth
