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Les scandales sous Macky Sall

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Ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Lamine Diack révélée par le quotidien du soir Le Monde dans sa livraison du 19 décembre 2015 ne doit pas nous faire oublier les autres scandales sous le règne de Macky Sall. En un temps record (3 ans), le Sénégal vit au rythme des affaires dont les plus célèbres ont pour nom : Petrotim, Arcelor Mittal.
L’affaire des fonds russes (1,5 million de dollar US) utilisés pour déstabiliser un régime démocratiquement élu par une série d’actes de sabotage et de guérillas constitue le summum. Les adversaires de Wade étaient prêts à tout. C’est ainsi qu’ils pactisèrent avec le diable. L’argent du dopage qui défraie la chronique que les nouvelles autorités tentent d’étouffer en s’appuyant sur la presse du palais sous la houlette des fameuses dames de compagnie, ternit durablement l’image du Sénégal. Aujourd’hui, la quasi totalité des médias de notre pays participe à cette campagne de désinformation. Les rares titres et sites qui essaient de faire un véritable travail journalistique sont intimidés avec une série de convocations devant la police.
L’affaire Lamine Diack est grave. Le mutisme ne doit pas être érigé en règle. Il faut une vraie enquête pour déterminer les différentes responsabilités. L’arrestation de Oumar Sarr, député et secrétaire général national adjoint du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) illustre à merveille la dictature qui sévit dans notre pays. Ce dernier n’a fait que reprendre l’article du Monde. Aujourd’hui, nous sommes tous Oumar Sarr. L’édile de Dagana a dit tout haut ce que tout le monde dit tout bas. Quel courage politique !
L’honneur de notre pays longtemps cité en modèle démocratique est atteint. Les opposants d’hier grassement financés par l’argent du dopage sont aujourd’hui dans les différentes sphères de l’Etat. Une opération mains propres doit être menée afin de bouter hors de la République ces grands bandits ou délinquants au col blanc.
Celui qui fit la fierté du Sénégal et du sport africain avoue face aux enquêteurs français avoir financé l’opposition sous la présidence de Maître Abdoulaye Wade avec l’argent du dopage, de la corruption. Quel sacrilège ? Et pourtant, ce grand talibé avait assuré à son marabout qu’il n’était mêlé ni de près ni de loin à ce scandale. Peut-on encore croire à Lamine Diack ? Les faits sont là, les preuves accablantes. La liste, la fameuse liste des bénéficiaires de l’argent de la drogue est attendue avec impatience par le peuple sénégalais et le monde. Les chantres de la bonne gouvernance alimentés par Lamine Diack afin d’instaurer un système mafieux sous nos cieux doivent être démasqués et traduits devant la CREI. Le Procureur spécial qui publia sa fameuse liste face à la presse, doit reprendre du service et convoquer à la DIC les hauts dignitaires qui étaient servis royalement à Monaco par Diack et fils.
Le soutien de l’opposition par les puissances occidentales n’était pas un secret de polichinelle. Pour combattre le Président Abdoulaye Wade lâché par la France de Sarkozy qui n’a pas digéré la perte du Port Autonome de Dakar et la fermeture des bases militaires françaises entre autres, des réseaux se créèrent avec des traitres locaux qui se drapèrent d’assises nationales tendant leur obole à travers le monde.
La responsabilité de Lamine Diack est multiple car sans l’argent du dopage, sans la magie de l’athlète sénégalais propulsé à la tête de l’IAAF secondé par ses fils (Massata et Khalil) ce qui fit la fierté du monde noir, le géant indien de l’acier aurait déboursé des milliards de FCFA qui seraient destinés sans doute à construire des routes, des écoles, des dispensaires, des hôpitaux, des cases des tout petits pour le grand bonheur du peuple sénégalais. Le Tribunal Arbitral de Paris avait tranché en faveur de l’Etat du Sénégal et le cabinet américain Gustavson Colorado avait évalué les préjudices à des centaines de milliards de FCFA.
Les poulains de Lamine Diack aux commandes du pays aujourd’hui ne pouvaient pas procéder autrement. Dès les premiers mois de la seconde alternance, le pétrole sénégalais est aux mains de la famille présidentielle. Aliou Sall avec la bénédiction de Macky son frère, est devenu pétrodollar. L’émir de Guédiawaye est devenu milliardaire en l’espace de quelques mois. L’ami et associé de Franck Timis, figurez-vous est propriétaire de 30% du pétrole sénégalais. Dans quel pays sommes-nous ? Pour cette opération de haute trahison, il faut un Aly Ngouye Ndiaye comme pour Arcelor Mittal, pour accomplir de tels crimes. Même l’agent judiciaire de l’Etat Aïcha Gassama n’a pas voulu parapher cette transaction de la honte. Comment pouvons-nous parler d’émergence ou du Yokouté avec de telles pratiques ? Me Rasseck Bourgi, avocat de l’Etat du Sénégal a été écarté au profit de Me François Meyer, proche de Michel Tomi, le parrain de la mafia corse en Afrique. Ces deux affaires conclues sur le dos des Sénégalais doivent être éclairées en annulant l’accord transactionnel conclu par Me François Meyer. L’accord rappelons-le est nul car les signataires pour le compte du Sénégal n’ont pas le pouvoir. Les ministres Aly Ngouye Ndiaye et Amadou Ba ne peuvent pas signer à la place de l’agent judiciaire de l’Etat.
Les Russes n’étaient pas contre le Président Abdoulaye Wade. Pris en flagrant délit de dopage, ils ne pouvaient pas ne pas plier face au chantage du clan Diack, principal bailleur de fonds de l’opposition sénégalaise. Les fameuses assises nationales dont les chantres prenaient le chemin de Monaco pour financer cette mascarade et s’enrichir au passage. Des chômeurs surgirent du néant pour lancer des mouvements « Y’en a marre » trompant au passage une partie de la jeunesse sénégalaise. Cette jeunesse malsaine pour paraphraser Abdou Diouf ancien patron de Lamine Diack, sous perfusion russe avec des moyens colossaux, sillonnait le pays brûlant des pneus, organisant des concerts et manifestations subversives de la place de l’Obélisque à la place de l’indépendance en passant par la banlieue. Qui pouvait se douter que le dopage, la tricherie, la drogue et la corruption étaient le lit de cette lutte aux allures démocratiques ?
Avec cette série de scandales, le Sénégal sous Macky Sall n’a rien à envier aux états voyous.
Abdourahmane Thiam, Cherbourg (France)

2 Commentaires

  1. As tu finis, mais cette liste de scandales est tres courte comparee a celle des Wades. N’exagere pas tu es un croyant. Le financement des parti politiques partout dans le monde n’a jamais ete clean. Commencant par ton pays d’accueil et partout. Meme Wade a eu des financeements louches pendant qu’il ete a l’opposition et meme pendant les elections 2012 pendant qu’il ete president. Cette somme de 1,5 millions de dollars n’est rien comparee a l’argent que les Wades ont utilise pour acheter les electeurs en 2012, mais les Senegalais ont bien appris la lesson donne par Me. Wade lui meme il disait ‘si les le PS vous donnent de l’argent prener, mais une fois dans l’urne ne voter pas pour eux »

  2. Les scandales sous Macky, l’entrée de mafieux au Sénégal (ex Ovidius Tender, actuellement en prison avec une licence de prospection du pétrole sénégalais), se sont fait par une et une seule porte.
    http://creationdentreprise.sn/african-strategies-lamtoro-sa
    A la suite d’une campagne de Feu et Sang (avec 14 morts sans suites) un président est élu au Sénégal. Son propre frère met en place une société (2 mois après l’installation de son frère) qui a pour objectifs d’aider, de servir d’entregent, de servir de « coxeur », pour aider des affairistes à s’installer dans le Sénégal de son frère président, et même mieux, de se charger de leur fructifier leurs fortunes même en leur absence.
    Il n’y a pas besoin de dessin pour comprendre que tous les mafieux du monde vont se passer l’information. Tous les condamnés dans leur pays, au point de ne plus pouvoir faire d’affaires, parce que très surveillés là-bas, vont se retrouver avec des pans entiers de la souveraineté du Sénégal. Le seul génie, devait être de bien pouvoir garder le secret, par le travail de diabolisation de la presse des 100 (les accusations contre l’opposition avaient pour but de détourner l’attention du peuple de la réalité de leurs actes), et au besoin, par la terreur.

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