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Livres-« Celles qui attendent » de Fatou Diome: dans le quotidien des mères et femmes d’émigrés.

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L’écrivaine sénégalaise, Fatou Diome va publier le 25 août prochain un nouveau roman. « Celles qui attendent » parle de l’émigration sous un visage féminin en essayant de dépeindre la vie des femmes, restées aux pays et qui attendent leurs époux ou leurs enfants.

« Celles qui attendent ». C’est le titre du nouvel ouvrage de Fatou Diome qui va paraître le 25 août prochain. Installée à Strasbourg en France, la femme de lettres sénégalaise, est à son quatrième roman après « Le Ventre de l’Atlantique » (2003), « Kétala » (2006) et « Inassouvies nos vies » (2008). Comme son premier roman, « Ventre de l’Atlantique », « Celles qui attendent » parle aussi de l’émigration mais sous un visage très féminin. Paru aux Editions Flammarion, le roman parle de la vie d’Arame et Bougna et de Coumba et Daba. « Arame et Bougna, mères, respectivement, de Lamine et Issa, deux émigrés clandestins. Elles ne comptaient plus leurs printemps, mais chacune était la sentinelle vouée et dévouée à la sauvegarde des siens, le pilier qui devait tenir la demeure sur les galeries creusées par l’absence. Mais comment dépeindre la peine d’une mère qui attend son enfant, sans jamais être certaine de le revoir ?

Coumba et Daba, quant à elles, humaient leurs premières roses : jeunes, belles, elles rêvaient d’un destin autre que celui de leurs aînées du village. Assoiffées d’amour, d’avenir et de modernité, elles s’étaient lancées, sans réserve, sur une piste du bonheur devenue peu à peu leur chemin de croix. Mariées, respectivement à Issa et Lamine, l’Europe est leur plus grande rivale. Esseulées, elles peuvent rester fidèles à leur chambre vide ou succomber à la tentation. Mais la vie n’attend pas les absents, derrière les émigrés, les amours varient, les secrets de famille affleurent ; les petites et grandes trahisons vont alimenter la chronique sociale du village et déterminer la nature des retrouvailles » explique la note de présentation du livre.

Ce livre est un hymne à ces femmes. L’émigration décrite du point de vue des femmes qui restent au pays et attendent leurs époux et enfants. Ce roman aborde aussi la question de la polygamie. « Celles qui attendent », Fatou Diome nous fait partager l’intimité, le quotidien de ces femmes. Femmes courageuses, femmes de caractères et « parce qu’elles savent tout de l’attente, elles connaissent le prix de l’amour ». Un prix élevé fait de sacrifice. Elle essaie de dépeindre la peine d’une mère qui attend son enfant, sans jamais être certaine de le revoir. Celle d’une épouse dans la même situation par rapport à son mari.

Présentée comme une valeur sure de la littérature sénégalaise, Fatou Diome, c’est d’abord une écriture exceptionnelle. « Chantante comme le fleuve Sénégal, véhiculant un phrasé riche comme une belle musique. Musique dont le tempo s’accorde, se modifie selon la vie des îles du Sénégal. Une écriture qui a la force de l’Atlantique en colère pour s’indigner ou dénoncer ». Fatou Diome est née au Sénégal. Elle arrive en France en 1994 et vit depuis à Strasbourg. Elle est également l’auteur d’un recueil de nouvelles « La Préférence nationale » (2001).

Oumar NDIAYE
lesoleil.sn

2 Commentaires

  1. Foutez la paix aux émigrés, si vous savez parler et écrire allez plutôt affronter les Zamour et autres qui en mettent les yeux aux africains au lieu de vous en prendre aux sans voix, d’ailleurs qu’attends- tu pour rentrer au Sénégal

  2. les émigrés! encore eux ; je confirme que c’est un bon filon pour un écrivain sans talent et sans notoriété.
    son livre se vendra sûrement trés bien, au sénégal ; quand je vois les attaques dont sont victimes les émigrés sénégalais sur le net, de la part d’autres sénégalais, je me dis qu ils seront aux anges devant des histoires tristounettes de vaillants sénégalais partis à l’étranger chercher ce que leur pays ne peut pas leur donner. des histoires racontées par une sénégalaise qui essaie tout simplement de gagner sa vie pour survivre en racontant NON en inventant des histoires crasses sur ses compatriotes. son seul livre qui s’est vendu, racontait NON décrivait aussi la vie de nos compatriotes vivant ici en france, et les lecteurs de ce fameux torchon étaient majoritairement des sénégalais friands des déboires de leurs compatriotes. bref tellement dégouté…….

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