Y’en a marre est catégorique sur le parrainage. Lors d’un point de presse, les dirigeants du mouvement ont dénoncé les « dérives » du régime en place, avant d’annoncer que le « forcing » en cours ne passera pas. « Les citoyens ne peuvent pas avoir leurs cartes, malgré l’argent dépensé. C’est une première dans l’histoire. C’est une campagne chaotique. Beaucoup de Sénégalais ne peuvent toujours pas avoir leurs cartes », a déploré Fadel Barro, porte parole du jour. Selon lui, le régime en place veut faire usage de force pour faire passer son projet de loi. Ce qu’ils ne comptent pas regarder les bras croisés. « Il y a un contentieux électoral en cours et qui doit être vidé. En ce moment, l’Etat a entamé un processus de modification du code électoral, de manière unilatéral », a fait savoir Fadel Barro.
Fadel Barro : « L’Etat a entamé un processus de modification du code électoral de manière unilatérale »
DEPECHES
DANS LA MEME CATEGORIEEXCLUSIVITE
La dissolution des institutions HCCT et CESE en vue
XALIMANEWS: La dissolution des institutions HCCT et CESE est...
Suspension des permis de construction dans les régions de Dakar et Thiès : Le gouvernement envisage une main-levée conditionnelle
XALIMANEWS-Le Secrétaire général du gouvernement a publié une note...
Rapport d’audit des coûts pétroliers déclarés par les opérateurs entre 2012 et 2021 : Révélations sur des magouilles au cœur de GTA
XALIMANEWS- Selon les informations de Libération, la refacturation de...
Mesures de suspension de certains lotissements dans les régions de Dakar et Thiès
XALIMANEWS- Le secrétaire général du gouvernement portait à la...
Les sénégalais comprennent, heureusement, de plus en plus. Le pouvoir Arc en Ciel c’est : des légionnaires et une presse des 100. Mission: embellir l’Enfer pour les sénégalais. La crise financière et la fermeture d’entreprises deviennent « bonne gouvernance et rigueur de gestion ». La dictature devient « restauration de l’autorité de l’état. Parce que les mots n’ont de sens que celui que les utilisateurs leur donnent. Justement, rien de telle que la répétition médiatique pour faire adhérer au sens choisi pour un mot.
Je remet pour rappel un texte pour expliquer pourquoi ceux qui ont compris, après s’être trompés, ont des difficultés pour reculer, pour sortir de l’erreur.
Pourquoi l’homme engagé dans une conviction a parfois des difficultés pour se renie,r lorsqu’il découvre qu’il a fait fausse route ?
Quelques pistes de réflexions pour comprendre les pièges.
1/ Critiques obligatoires :
Lorsque vous vous décidez à mettre en place un groupe (politique, religieux, etc.) dans un endroit où d’autres groupes du même genre existent, pour pouvoir recruter il est impératif, entre autres, de reprocher quelque chose aux groupes existants. On ne peut pas adresser aux populations un discours du genre : « les partis qui sont là sont tous excellents, mais il faut venir nous rejoindre. » C’est dire donc que dans ces conditions la critique est une obligation sous peine de disparaître. Elle peut être fondée ou pas, mais elle ne peut pas ne pas exister.
2/ Nouvelle identité
Le nouvelle recrue dans un groupe est conviée, le plus souvent, à afficher de façon flagrante son changement d’identité. Le nouveau musulman sera convié à faire son rasage (ce n’est pas une obligation de la Sunna), le nouveau chrétien portera publiquement sa croix… En fait il s’agit de dire à ceux qu’on a quittés qu’on n’est plus des leurs. Ce qui a son équivalent dans les conférences de presse de ralliement politique. Et c’est ce particularisme des groupes qui rend difficile le reniement. Parce que l’affichage de la nouvelle identité sous tend un affichage de la certitude d’avoir trouvé la vérité. En fait on n’y prévoit pas le doute naturel, l’erreur n’étant plus considérée comme humaine. L’affichage de la nouvelle identité a aussi sa dimension de propagande, qui ne permet pas de changer d’identité pour soi seul.
Votre parti vous a fait insulter en public devant tous les habitants de votre quartier, eh bien même si les médias vous repasse les vidéos de Macky où il dit le contraire, vous préférerez parler de contexte différent. Tout sauf avouer qu’on s’est trompé, puisqu’on ne se trompe jamais.
3/ Esprit identitaire :
Un groupe qui se forme, surtout à ses débuts, est très regardant sur l’engagement de ses recrues. La peur de la disparition du groupe par des attaques extérieures (débauchage) pousse les membres à rechercher des moyens de se contrôler : même habillement, même langage (mots), même emploi de temps… Chacun veut être sûr que l’autre n’a pas trahi. Et tout constat de changement peut être considéré comme une traîtrise. Cet autre particularisme des groupes rend aussi le reniement difficile même à la découverte de l’erreur. Parce qu’ici le reniement doit aussi combattre l’idée de trahison.
Xeme