Depuis 2000, le Sénégal met en oeuvre sa Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP); l’objectif consiste à assurer les conditions d’une croissance soutenue et durable à même de réduire significativement la pauvreté et d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Depuis 2006, la SRP est associée à la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) pour une meilleure réorientation des objectifs de développement économique et social prenant en compte la réduction des inégalités sociales et l’accélération de l’atteinte des OMD. L’approche retenue de la notion de «pauvreté» met plutôt l’accent sur la précarité qui affecte plusieurs domaines de l’existence humaine. Une telle approche empirique de la pauvreté est traduite par un panier de biens alimentaires et non-alimentaires, indispensables, à chaque individu ou groupe d’individus, pour vivre dans des conditions décentes.
Les indicateurs statistiques sur la période 2005-2011 ont révélé une baisse relative de la pauvreté, expliquée en partie par un taux de croissance annuel du Produit Intérieur Brut (PIB) par tête d’environ 0,5% en moyenne. Même si l’incidence de la pauvreté a légèrement baissé au Sénégal, elle a toutefois été accompagnée par une augmentation absolue du nombre de pauvres sur la même période, avec comme caractéristique fondamentale, la ruralité de la pauvreté.
Officiellement, il y’aurait présentement au Sénégal une personne sur cinq (20%) qui travaille à plein temps. Une telle situation laisse entrevoir un taux élevé de dépendance qui se traduit, entre autres, par une pression constante sur les individus qui travaillent et qui courent, ainsi, le risque de basculer dans la pauvreté monétaire. Selon les résultats de l’enquête de suivi de la pauvreté réalisée en 2011, le taux de chômage est de 10,2% selon une moyenne pondérée: 7,7% chez les hommes et de 13,3% chez les femmes. En 2011, les niveaux de pauvreté sont plus élevés dans les régions de Kolda (76,6%), Kédougou (71,3%), Sédhiou (68,3%), Fatick (67,8%) et Ziguinchor (66,8%). L’incidence de pauvreté est de 36,3% chez les personnes vivant dans des ménages dirigés par des célibataires, 46,7% chez les ménages monogames et 50,1% chez les ménages polygames. Le taux de pauvreté des personnes vivant dans des ménages dirigés par des célibataires est à 16,4% à Dakar, 39,0% dans les autres villes et à 49,4% en milieu rural.
Ayant en charge de mettre en œuvre la vision à long terme du Président Macky Sall qui repose sur la finalité d’une «émergence dans la solidarité intra et intergénérationnelle», le gouvernent d’Abdoul Mbaye se fixe comme objectif, entre autres, d’inverser rapidement la situation de pauvreté à l’horizon 2017. L’objectif quantitatif est la réduction de moitié l’incidence de l’extrême pauvreté et la faim.
*Statisticien Principal – GlaxoSmithKline (GSK)
Convergence des Cadres Républicains – USA
www.concar-usa.org
Belle analyse. Bonne continuation
Merci pour cette contribution bien ficellee. La particularite de cette « dependance » dont vous parlez est qu’elle nous installe dans un cercle vicieux. Ceux la a qui il incombe de supporter ceux qui sont sans revenu se retrouvent au creux de la vague le plus clair du temps, et s’approchent ainsi des berges de la pauvrete, tenus qu’ils sont parfois de s’endetter pour assurer le quotidien des leurs. Aussi est-il salutaire que des mesures soient prises aux fins d’assigner a cette tache sisypheenne un terme dans la duree. Le depoussierement de la SRP, en conjonction avec la politique de creation d’emplois preconisee par le programme du « yoonu Yokkute » offre une lueur d’espoir.
This is what I am talking about, making the figures talk!
Merci pour cette contribution. Tu fais parler les chiffres dans une bonne analyse. Certainement, tu nous feras savourer une autre consacree a la pauvrete feminine d’une part part et, a la pauvrete et systeme de sante d’autre part.
je suis desole pour une contribution c’en pas une. car rassembler toutes les statistiques publiees par la Direction de la statistque relative a l’enquete realisee dans le cadre de la SRP, et les balancer dans un article de presse de maniere brute, sans analyse, ni commentaire pour aider a comprendre les causes phenomenes reveles par ces chiffres,releve de de la supercherie. Si vous etes responsable dans le think-tank de Macky et A. Mbaye, nous sommes morts, car vous ne proposer rien qui puissent inverser la tendance a l’horizon 2017 qui est deja loin, mais tout egalement. Par conseqent, pensez, a l’horizon proche de 2013 pour nous dire comment vous allez faire pour faire reduire par les commercants les prix des denrees de premieres necessites d’abord, regler la lancinante question du traitement des ordures menageres, et enfin resoudre le chomage des jeunes diplomes de l’enseignement superieur.
Où est l’analyse dans cette contribution bancale ? Le peuple sénégalais est mal barré avec Macky et ses cadres-manioc ! Le bout du tunnel est encore loin pour nous. Que Dieu nous protège contre ses nullards de l’APR qui ont pris notre cher pays en otage. Amen.
Jule je suis vraiment desoler mais tu ne fais que nous distraire .si tu as quelque chose pour 2013 sort sa car le Senegal nous appartient tous ,oubien tu es juste un jaloux de naissance
Une des leçons à retenir de cette analyse est que les régions qui devaient être les plus riches sont en fait les plus touchées par la pauvreté: Ziguinchor, Kolda, Sedhiou. De prime abord, on pourrait penser que cette pauvreté est la conséquence de la guerre. Cependant, en voyant Fatick dans ce peloton, l’on ne peut s’empêcher de se demander si ces régions ne sont pas plutôt victimes d’un certain abandon de la part de l’Etat.
Pauvres de nous autres négro-Africains des pays d’Afrique noire ! Les occidentaux nous injurient avec ce concept raciste et nous suivons comme des idiots ! Nos Gouvernants n’ont même pas « percuté », ils n’ont pas compris que pour l’Occident qui dirige l’économie mondiale, après mûres réflexions, les pays d’Afrique noirs ne peuvent plus espérer un développement comme l’ont fait d’autres pays qui ont émergés, ils sont incapables de passer à une étape d’industrialisation, par conséquent, aidons-les à résoudre la pauvreté en faisant de telle sorte que les populations aient assez de céréales et de d’eau potable, de cases de santé primaire, point basta ! Qui oserait parler de ce concept dans un pays du Maghreb , Tunisie, Maroc Algérie, et même plus près de nous la Mauritannie ? Eux il ont du « Faïda » et ils comprennent ce qu’est la subtilité !
ce mamadou drame la est un faux type.il a soutenu wade avec bec et ongle au su et au vu de tout le monde lors des elections passees.aujourd`hui il fait un virement a 380 degres
Galgui, soit tu te trompes de mamadou, soit tu veux volontairement faire dans la mauvaise foi! apporte tes preuves!