xalimasn-news-Macky Sall a affirmé ce jeudi à Dakar, lors d’une conférence de conjointe avec le président américain, Barack Obama que le Sénégal, bien que « tolérant », « n’était pas prêt à dépénaliser l’homosexualité » « Ce sont des problèmes de société », a-t-il insisté, soulignant que le Sénégal a aboli la peine de mort alors que d’autres ne l’ont pas encore fait. Le président sénégalais faisait sans doute référence aux nombreux Etats américains, comme le Texas, où la peine de mort est toujours en vigueur.
En tout cas Barack comprendra le message
Les mots ont un sens. Macky avait tout le Larousse et le Grand Robert pour choisir les mots qui siéent. Mais il a choisi « … Pas, encore, prêts… » D’abord, au lieu de parler pour lui même, il dit: « Le Sénégal ». Au moins, s’il n’avait pas ajouté le mot « encore », les fanatisés pouvaient toujours défendre qu’on lui prête des intentions qu’il n’a pas. Admettez avec moi que » n’est pas prêt », « n’est pas, encore, prêt » et « ne sera jamais prêt » ne veulent pas dire la même chose, sauf pour un esprit dont l’essentiel est gommé.
Ma lecture, à moi. Depuis le temps qu’ils testent la réaction du peuple, ils ont fini par se faire une petite opinion. Le Sénégal n’en veut pas de leur ignominie. Et n’en voudra jamais… en principe. Mais eux, ils l’interprètent comme ceci: la forte réaction sénégalaise est due à ce qu’on pourrait appeler de l’immaturité. Les homos utilisent le mot « vacciné ». Les sénégalais ne sont pas assez vaccinés pour accepter, aujourd’hui, la dépénalisation. Macky demande, donc, du temps pour appliquer les engagements. Et pendant ce temps (l’ambassadeur de Hollande a donné la recette), beaucoup d’argent sera versé aux ONG pour « vacciner » le peuple et lui faire accepter l’ignominie. Dans ce cadres, d’ailleurs, Assane Dioma Ndiaye a été le seul a dire officiellement qu’il n’acceptera aucun franc dans ce sens. Pour dire que nous n’inventons rien. Ainsi la contradiction (apparente) entre la position du bout de lèvres de Macky et la ferme position de la maison blanche qui dit qu’elle ne dépensera aucun franc pour aider un pays qui n’est pas engagé pour la dépénalisation (ceci est vérifiable dans le site officiel de la maison blanche), cette contradiction,donc, est momentanément résolu.
Et Rassoulallah (SAS) de rappeler: « Il ne sied pas à un musulman, lorsque Allah et son prophète ont choisi une chose, de trouver à y redire. » Or Allah a dit que l’homosexualité est une ignominie. Il ne peut y avoir de lieux, de circonstances, de causes, de moments dans la vie, entre ciel et terre, pour qu’un musulman puisse dire autre chose que l’homosexualité est une ignominie.
Donc, pour le cas du Sénégal, partie remise.
Bien vu XEME. De cet argent, je n’en veux pas
Hée Xeme,
Il fallait faire ton sermon aux libéraux…
Aux voleurs quoi!
je pense que le président sall a été un peu froid et tolérent avec la présence de son homologue américain mr Obama sur la question de l’homoséxualité.s’il envisage que le senegal n’est pas encore prét pour la dépénalisation cela suppose que toute vélléité du genre a encourager la promotion de l’égalité des sexes dans l’avenir n’est pas a exclure.cette prise de position du président senegalais qui n’est pas très catégorique va continuer encore a effleurer le doute dans la mémoire des citoyens senegalais et continuera encore a faire couler d’encre et de salive