Mame
j’ai voulu écrire, écrire pour certes décrire ce vide et cette solitude immense dans le quel je me trouve,mais helas les mots me manquent,
Ma réflexion s’estompe ,mes mains liées par cette force qui surgit au fond de moi pour me tenir ces mots: a quoi bon cheikh? a quoi bon? que diras tu de lui que les gens ne savent pas?
verront ils un jour sous ce senegal de maodo,un etre aussi devoué,si engagé a la cause SENEGAL qui,au risque de sa vie,faisant fit des interdictions de ses toubibs car rongé par la maladie,mame n’hesitait pas a prendre son baton de perlerin pour raffermir les liens decousus,toute sa vie a été au service de l’autre si ce n’est pas un bapteme c’est une visite a un ami ou une conaissance clouée sur un lit d’hopital,ou pour accompagner a sa derniere demeure,un etre cher,arraché a notre affection,que ieu m’en garde tous les etres t’etaient cher,comme pour respecter a cet appel que lui lancça Mouhamadoul mansour sy balkhawmy,son frere utrien en ces mots »Oh Abdoul aziz,ne traites jamais de maniere distingué celui qui vient vers toiselon qu’il soit pauvre ou riche,bon ou mechant,renseignes toi de maniere rigoureuse avant de poser un acte quelconque qui pourra porter prejudice a la plus petite entité sous ta responsabilité,ne te laisse jamais gagné par l’applaudimetre qui voit en toiune personne differente du commun des mortels car la meilleure des creatures psl fut tres humble »
par tes rapels incessents tu symbolisais l’unité,la concorde,l’amour,tu etais ce grand pere ce garant de la paix sociale,le symbole de l’unité ce recours ultime qui par une clairvoyance unique savait sortir cette idée,ce mot magique qui apaisait les tensions ramené les sourires,ramené l’espoir perdu,
a quoi bon cheikh,que leur diras tu qu’ils ne savent pas?
face a tant de question sans reponse,les larmes jaillirent a flot et cette force revinre,sous forme de pensée,et me dire,a quoi bon?
a quoi bon de pleurer un etre qui est la?l’espoir renait,le sourire encore plus large les yeux ecarquillés,je respire le bonheur,bonheur d’avoir cette certitude qu’il est la,bien la en nous,en vous en eux,lui c’est l’incarnation de la bonté,chacun de nous a une parcelle de cette bonté en lui,sachons le garder l’entretenir le sublimer,en s’inspirant de sa vie,de son quotidien qui etait qu’enseignement,de ses ecrits qui n’etaient que philosophie,de son silence qui n’etait que meditation et priere,priere pour ce Senegal qu’il a su porter sur ses freles epaules toute une vie,
en valons nous la peine au regard de ce qui se passe?l’interet superieur de la nation commande une union des coeurs de l’esprit,un cohesion des forces et des connaissances dans le but ultime de servir,servir le SENEGAL,
merci de me faire les corrections avant une eventuelle publication
cheikh ahmed tijany niang
