XALIMANEWS- Après une relative accalmie constatée ces derniers mois, la crise socio politique au Togo s’est à nouveau intensifiée tout récemment causant la mort de 2 personnes.
Pendant que la campagne législative bat son plein, les candidats sont dans les arènes pour convaincre les électeurs, ce samedi 8 décembre la coalition de l’opposition devait démarrer dix jours de contre-campagne, interdite par le gouvernement. L’opposition dénonce des irrégularités dans le processus électoral et demande un report du scrutin qui doit avoir lieu le 20 décembre. A l’issue des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants à Togblekopé dans la banlieue nord de Lomé, on dénombre deux morts, dont un enfant.
Selon un communiqué du gouvernement, par des individus à bord d’un véhicule non immatriculé. La police est à la recherche du véhicule et de ses occupants, ajoute le communiqué précisant que l’armée n’a pas fait usage d’armes à feu.
Une version rejetée par l’opposition. Selon Jean-Pierre Fabre, président d’une coalition de parti d’opposition qui a appelé à descendre dans la rue, le gouvernement est embarrassé et tente de minimiser ces incidents. « Nous allons continuer à manifester, ajoute le chef de l’opposition. C’est le seul recours auquel nous ayons accès pour dénoncer ces élections ».
Ailleurs dans le pays, des jeunes ont également tenté de se rassembler à Sokodé et à Bafilo, dans le nord, sans succès, l’armée s’étant déployée dès les premières heures du jour. Amnesty International a en outre appelé à une enquête indépendante concernant la mort du jeune mineur.
RFI