Des pluies diluviennes se sont abattues hier au cours de l’après midi, dans la commune de Mbour. Pendant plusieurs heures, le ciel a ouvert ses vannes et occasionné des désagréments multiples dans une ville en plein chantier, rendant la mobilité quasi nulle.
Au niveau du centre-ville et dans l’artère principale, l’Avenue Demba, le niveau des eaux a noyé plusieurs véhicules et bloqué la circulation. D’énormes quantités ont convergé vers les points bas. Les ravinements sont légion, le long de la route de Joal et des pentes menant vers le marigot Mballing. Plusieurs maisons dans les bas fonds sont envahies par les eaux, un spectacle récurrent mais atténué par des ouvrages de collecte et d’évacuation. Le parvis de la municipalité a été couvert d’eau, ne laissant aucun endroit pour sortir.
Les canalisations réalisées il y a une dizaine d’années pour évacuer les eaux de ruissellement sont au bout de leurs possibilités. Tout s’arrête. Des gros porteurs ou autres camions attendent d’être dépannés. Des déviations se font dans tous les sens. Chacun se cherche. Les commerçants et autres occupants des abords du marché ont eu d’énormes difficultés pour se frayer un chemin dans les mares aux canards.
L’avenue Diogoye Basile Senghor et les voies secondaires des quartiers Onze Novembre et Thiocé Ouest prennent le relais, un embouteillage monstre se crée. Tout s’entasse, voitures hippomobiles, taxis clandos et autres piétons cherchent à se dégager. L’approche de l’heure de la coupure du jeun est aussi à prendre en compte.
D’habitude, chaque fin d’après midi enregistre en ces périodes, les mêmes types de bousculade pour trouver un moyen de regagner les quartiers résidentiels.
Les travaux de canalisations opérés dans les quartiers centraux et surtout dans l’Escale ont causé des désagréments.
Les canalisations en cours de réalisation vont sans doute permettre la collecte et le traitement des eaux usées et des fosses septiques.