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Me Doudou Ndoye au lancement du courant «Pds Jammo»: «Les biens immobilisés de la senelec sont passés de 300 milliards à 20 milliards en 20 ans»

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Malgré la situation d’insolvabilité dans laquelle elle se trouve, la Se­ne­lec attise et nourrit bien des convoitises. Hier, lors de la conférence de presse de lancement officiel du courant libéral dénommé Pds/Jammo, dont il est le chef de file, Me Doudou Ndo­ye a exprimé son désir de diriger la société pour, dit-il, régler définitivement le problème des délestages au Sénégal.

Par Oumar Seydou BA

ImageMalgré la situation d’insolvabilité dans laquelle elle se trouve, la Se­ne­lec attise et nourrit bien des convoitises. Hier, lors de la conférence de presse de lancement officiel du courant libéral dénommé Pds/Jammo, dont il est le chef de file, Me Doudou Ndo­ye a exprimé son désir de diriger la société pour, dit-il, régler définitivement le problème des délestages au Sénégal. A l’occasion, il s’est même engagé dans un délai de 8 mois au maximum. Dans son ré­quisitoire, l’avocat s’est livré à une véritable opération de destruction massive en tirant sur tout ce qui bouge. Sans sourciller, Me Ndoye lance à qui veut l’entendre : «Wade ne nous a pas dit toute la vérité en parlant de carburant frelaté.» Le problème, ajoute-t-il, est beaucoup plus profond. «Depuis 1965, la Senelec était une société d’Etat qui avait un patrimoine. En 1998, une loi est ve­nue pour dire que cette société va être privatisée, autrement dit qu’elle doit fonctionner d’après les normes de l’Ohada.» Mais en janvier 2002, une loi qui comporte seulement 8 lignes est venue transférer à l’Etat tous les biens de la société, sans passer par la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique et en ne payant pas à la Senelec tous ses droits, renseigne Doudou Ndo­ye. Ce qui, à ses dires, a mis la société dans des conditions d’insolvabilité sans précédent. «L’Etat a coupé les deux bras de la Senelec en prenant tout ce qui lui servait de garantie.» Pour illustrer ses propos, Me Ndoye révèle?: «Il y a trois ans, la Senelec avait 300 milliards de biens immobilisés contre 20 milliards ac­tuel­lement.» Sur cette base, il en déduit que «la Senelec ne peut pas emprunter 200 milliards sur le marché financier, faute de garantie. Dès lors, la seule option raisonnable qui s’imposait, c’était de la dissoudre. Ce que l’Etat n’a pas voulu faire, sans doute à cause de l’ignorance des gens en charge du dossier». Puis entre deux soupirs, Doudou Ndoye lance : «Quand on ne sait pas comprendre la relation entre le droit et l’économie, on peut ruiner son pays ; c’est ce qui vient de se passer.» Lorsqu’il reprend son souffle, c’est pour vilipender vertement Seydina Kane, le Dg de la Senelec à qui il veut ravir le portefeuille. Comme pour s’émouvoir de l’ignorance de ses «frères» du Pds, il estime que «c’est au directeur de la Senelec qu’on doit demander des comptes et non au ministre». Et d’ajouter : «Je suis en mesure de redresser la Senelec en 8 mois, mais sous réserve ; certaines conditions sont né­ces­saires. Il faut que le président de la République fasse voter une loi et non un décret», insiste-t-il. Et le vote de cette loi peut se faire en quatre jours au maximum en procédure d’urgence, a assuré Me Ndoye. En même temps, «il faut que cette loi institue la Haute autorité de l’électricité au Sénégal et que cette autorité nous soit confiée pendant 8 mois. Je ne demande rien à mon pays, même pas un salaire». Mieux, il promet de rendre la Senelec très liquide après lui avoir rendu tous ses biens.
Revenant à Wade, Me Ndoye défend que «le droit est en même temps l’épée et le fusil de tout gouvernement. C’est par le droit qu’on enrichit le monde entier?; c’est par le droit qu’on l’appauvrit et quand on ne sait pas la relation entre le droit et l’économie, on peut ruiner son  pays». A la question de savoir jusqu’où il pourra aller avec le Pds, il répond?: «Tout est possible. 2012, c’est dans un an et demi?; je peux même me présenter contre Wade. Je l’ai fait par le passé.» D’ailleurs, il révèle que c’est lui qui a demandé la multiplication des courants au Pds. Jammo est un courant comme la Génération du concret, relève-t-il.
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1 COMMENTAIRE

  1. Il est malade. Il est toujours la le besogneux. Il n’a jamais rien represente, il ne representera rien. Arrete Doudou, un president Lebou ce n’est pas pour demain.

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