Me Mame Adama Guèye (Ancien bâtonnier) : ‘Il y a eu un acte de corruption qui a influencé la décision du Conseil constitutionnel’

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Ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, membre fondateur et ex-président du Forum civil, membre du Conseil d’administration de Transparency International, Me Mame Adama Guèye lève un coin du voile sur les raisons pour lesquelles il n’est pas en lice, comme en 2007, pour la présente course à la présidentielle du 26 février. Aucun sujet n’est occulté dans cet entretien exclusif.La campagne électorale emmaillée par des violences politiques, l’aveu du président sortant sur l’affaire des chantiers de Thiès, les motivations de la validation de sa candidature, l’absence de candidats de la société ainsi que le débat sur le report des élections.

Absence à l’élection présidentielle de février 2012
‘C’est pour une raison très simple. Un engagement doit toujours se faire par rapport à une situation. Autant je crois qu’en 2007 c’était opportun, autant je pense que pour l’élection de 2012, une démarche individualiste n’était pas appropriée. C’est pourquoi, je me suis engagé comme une valeur ajoutée à une dynamique unitaire. La situation du pays est tellement compliquée et complexe qu’il faut que le président qui sera élu puisse disposer d’une large base politique pour pouvoir prendre en charge les réformes profondes qu’exige la situation. Je pense que pour cette élection de 2012, il était opportun de s’inscrire dans une logique qui avait donné des résultats très intéressants. C’est-à-dire une logique de jonction entre les différentes forces vives de ce pays, les forces politiques, les forces de la société civile et les personnalités. C’est pour cela qu’avec certains amis, nous avions engagé la dynamique de Bennoo alternative 2012 qui n’a pas marché. Je reste convaincu que la prise en charge des problèmes de ce pays ne peut se faire qu’avec la jonction de toutes les forces vives de ce pays.’

Perspective pour 2019

‘Très sincèrement, je ne pense pas que cela soit une stratégie politique afin de reculer pour mieux sauter. Ce sont les situations qui commandent. En l’état actuel de cette élection, je ne sais pas. Cela dépendra du contexte électoral de 2019. A chaque jour, nous travaillons à sortir de cette situation pour le bien de ce pays. Ensuite, il me paraît important de faire des démarches pour l’intérêt général’.

Pourquoi le choix de Moustapha Niasse

‘J’ai analysé les offres politiques qui nous sont proposées au regard des critères suivants : l’intégrité, le désintéressement, l’implication active dans les Assises nationales et la signature sincère et sans réserves de la Charte de gouvernance démocratique, l’engagement ferme d’appliquer la dite Charte et l’approche d’équipe qui exclut toute forme d’hégémonie du candidat sur les autres composantes de l’équipe. L’offre politique qui, à mes yeux, remplit le mieux ces critères est celle de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal. Voilà pourquoi, j’ai décidé de soutenir la candidature de Moustapha Niasse’.

Leçons tirées de l’expérience de 2007

‘J’avais peut-être fait une erreur d’analyse en pensant que la situation était assez mûre dans ce pays, faire une offre politique différente des offres classiques. Mais l’expérience a montré que le pays n’était pas mûr. Le paradoxe, c’est que pendant que je développais dans cette campagne un discours politique fondé sur l’éthique, la bonne gouvernance et les valeurs, je me suis retrouvé avec 0,48 %. Alors que de l’autre côté, ceux qui avaient signé le protocole de Rebeuss avait réussi à faire ensemble plus de 70 %. Cela m’a amené à un questionnement : Est-ce que les Sénégalais sont vraiment intéressés par les valeurs et par les questions éthiques ? Est-ce qu’ils ne sont pas parti prenant à un enjeu d’intérêt politique dans lequel chaque clan essaie de tirer son profit ? La conclusion essentielle à laquelle j’ai abouti, c’est l’influence extraordinaire de l’argent. Je disais aux gens, quand je leur parlais dans la campagne, de faire attention. Cela ne vaut pas le coup de prendre cinq mille francs maintenant et de souffrir pendant cinq ans. Beaucoup ne m’ont pas écouté. Ils ont préféré les cinq mille francs et accepté de souffrir pendant cinq ans.’

‘Le paradoxe, c’est que pendant que je développais dans cette campagne un discours politique fondé sur l’éthique, la bonne gouvernance et les valeurs, je me suis retrouvé avec 0,48 %. Alors que de l’autre côté, ceux qui avaient signé le protocole de Rebeuss avait réussi à faire ensemble plus de 70 %.’

Campagne électorale et violences politiques

‘La violence d’Etat s’est exacerbée avec l’usage illégitime de la force pour empêcher des candidats à l’élection présidentielle de mener librement leur campagne en violation flagrante de la loi électorale, nonobstant la position claire de la Commission nationale électorale autonome (Cena). Il est aujourd’hui manifeste que l’Etat de droit est malmené par l’Etat qui est censé le garantir. Il ne s’agit rien d’autre que d’une dictature rampante.’

Validation de la candidature du président Wade

‘Le Conseil constitutionnel a, dans des conditions particulièrement scandaleuses, décidé d’accepter la candidature du président sortant en allant à l’encontre de la thèse majoritaire développée par tous les constitutionnalistes. Et ce, dans des conditions absolument nébuleuses. Parce que avant que le Conseil constitutionnel ne statue, nous savons que des avantages exorbitants ont été accordés à ses membres, notamment à son président. Il est quasiment avéré qu’il y a eu un acte de corruption qui n’a pas manqué d’influencer la décision du Conseil constitutionnel. C’est une décision qui n’est pas conforme à la Constitution. Elle n’a aucune légitimité. La légitimité des décisions des juridictions repose sur le fait que ces juridictions doivent obéir à la primauté de la loi. Ce qui n’est pas le cas en l’espèce. Le principal enseignement que je tire de la décision du Conseil constitutionnel est qu’elle est à l’origine de toutes les difficultés qu’on est en train de rencontrer. Avec la complicité du Conseil constitutionnel, nous avons un intrus de taille dans cette élection, en l’occurrence le président sortant. C’est cela qui est la cause de toutes les perturbations que nous connaissons actuellement’.

Sortie du ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom

‘Il est intolérable qu’en tant qu’avocat, le ministre de l’Intérieur se permette de violer, allègrement et de manière répétée, la présomption d’innocence, en qualifiant des faits dont les autorités judiciaires n’ont pas été saisies ou n’ont pas fini d’instruire. Il est inacceptable que le ministre de l’Intérieur fasse preuve de parti pris en ignorant les morts de Podor et en banalisant la mort tragique de Mamadou Diop tout en s’offusquant de ce qu’il caractérise de traquenard organisé contre le cortège du président à Nguéniène’.

Aveux du président Wade sur l’affaire des chantiers de Thiès

‘Les aveux du président de la République sur son immixtion dans le dossier des chantiers de Thiès constituent la preuve patente que le Président du Conseil constitutionnel n’est pas indépendant. Cette situation pose un sérieux problème de légitimité du Conseil constitutionnel qui est censé valider les résultats de l’élection. Les citoyens attendent que le Président du Conseil constitutionnel, gravement mis en cause par les aveux du président de la République, réponde à l’interpellation pertinente du Président de l’Union des magistrats du Sénégal. Les autres membres du Conseil doivent également assumer leur responsabilité à cet égard’.

‘Il est inacceptable que le ministre de l’Intérieur fasse preuve de parti pris en ignorant les morts de Podor et en banalisant la mort tragique de Mamadou Diop tout en s’offusquant de ce qu’il caractérise de traquenard organisé contre le cortège du président à Nguéniène.’

Candidats de la société civile écartés de la course à la présidentielle

‘Aujourd’hui, il y a trois candidats de la société civile écartés pour des raisons liées à de prétendues irrégularités dans leurs signatures. Il s’agit de Youssou Ndour, Kéba Keïndé et de Abdou Rakhmane Sarr. Ce ne sont pas les candidatures qui manquent. Ce sont des difficultés inhérentes à la discrimination dont sont victimes les candidats issus de la société civile qui produisent cette situation. Loin de moi l’idée de dire qu’il faut ouvrir les vannes pour que n’importe qui se présente. Il faut mettre en place un dispositif sélectif qui est plus en phase avec la question de la légitimité’.

Point de vue sur les candidatures indépendantes

‘Aujourd’hui, une lecture de la situation montre que les indépendants ont leur place dans l’activité politique. Les hommes politiques eux-mêmes le reconnaissent, avec l’implication des acteurs issus de la société civile dans les Assises nationales. La volonté des partis d’avoir sur leur liste des indépendants et acteurs de la société civile aux élections locales montre que personne ne peut contester dans le champ politique la pertinence de la présence des acteurs de la société civile. Même s’il faut quand même regretter une discrimination. On impose aux candidats des conditions exorbitantes pour participer aux élections. Alors qu’il suffit d’avoir un parti cabine téléphonique pour avoir des privilèges.

‘On a eu l’exemple par l’absurde dans cette élection. Par exemple, Youssou Ndour a été obligé de collecter des signatures et l’on a trouvé, dans les signatures, des raisons d’écarter sa candidature. Alors qu’à côté, on a vu des personnes portées par des partis politiques microscopiques qui ont pu se présenter. Cela n’a même pas de sens. Si on met ce barrage pour dire qu’il faut éviter qu’il y ait les candidatures farfelues, voilà l’exemple par l’absurde que cette disposition n’empêche pas des candidatures farfelues conduisent quelques fois à briser des candidats légitimes en terme de popularité’.

Membres de la société civile taxés de ‘politiciens encagoulés’

‘Cette argutie récurrente est dénuée de sens. Un citoyen est libre de choisir le cadre de son engagement. Certains ont choisi les partis politiques, d’autres ont opté pour les organisations de la société civile. Aucun domaine de la vie publique ne peut être placé hors du champ des préoccupations des citoyens. Le temps est dépassé où les acteurs politiques se réservaient l’exclusivité de la prise en charge des questions à caractère politique. Le discrédit qui frappe l’action politique traditionnelle traduit la demande citoyenne pour de nouvelles formes d’engagements qui ont été à la base des révolutions citoyennes du printemps arabe.

‘Les événements historiques du 23 juin ainsi que le M23 qu’ils ont généré sont également le produit de l’engagement citoyen. Personne ne discute le rôle crucial de la société civile dans la réussite des Assises nationales. Les partis politiques sont tellement conscients de cette mutation qu’aucun d’entre eux ne se prive de se prévaloir de l’apport d’acteurs de la société civile ou de mouvements citoyens. Par ailleurs, les acteurs de la société civile qui se sont librement engagés dans l’action politique comme je l’ai fait en 2007 ont publiquement assumé cet engagement’.

Engagement ‘politicien’ de Alioune Tine

‘Alioune Tine a pris l’initiative, avec d’autres acteurs sociaux et personnalités, de s’engager dans la défense de la Constitution sur la base du slogan ‘Touche pas à ma Constitution’. L’action décisive menée le 23 juin 2011 a permis de faire échouer le hold-up constitutionnel destiné à assurer la réélection du président sortant et la dévolution dynastique du pouvoir. L’action que poursuit le M23 reste fidèle à l’esprit original de défense de la Constitution face à la volonté du président sortant d’imposer sa candidature avec la complicité d’un Conseil constitutionnel aux ordres. Alioune Tine assume courageusement ses responsabilités de coordonnateur du M23. Qualifier son action d’‘engagement politicien’ traduit simplement la frustration du pouvoir face à la détermination du M23 et à l’impact de son action’.

Regard sur les 14 candidats en lice

‘Il y a des profils qui sont tout à fait qualifiés et qui peuvent prétendre à la magistrature suprême. Moi, j’ai un certain nombre de critères personnels que je prends en compte. Le premier critère est celui de l’intégrité. Ensuite, l’implication active des Assises nationales et la signature sans réserve des conclusions de ces Assises. Le troisième critère est une offre conforme à la démarche des Assises nationales’.

Probabilité d’un report de l’élection présidentielle

‘Je ne dispose d’aucun élément objectif permettant de l’affirmer. Ce qui est certain, c’est que nous ne sommes pas dans les meilleures conditions pour aller dans des élections transparentes et satisfaisantes. D’autant plus qu’il y a déjà des raisons objectives de douter de la transparence et de l’équité dans les élections. Il y a de cela quelques jours, des candidats ont été empêchés de faire campagne là où ils l’entendent. C’est un facteur de rupture de l’égalité entre les candidats’.

Propos recueillis par Pape NDIAYE

walf.sn

2 Commentaires

  1. KALEDEISCOPE DES MEFAITS DE ME ABDOULAYE WADE
    Cher(e)s compatriotes, voici mille et une raisons qui justifient pourquoi les Sénégalais doivent chasser Abdoulaye Wade du Palais au soir du 26 février 2012.

    On nous dit que Wade a réalisé des choses, à savoir:
    a) des routes, mais l’on note que ces routes ont été construites à Dakar principalement alors que les priorités sont ailleurs dans les régions, et de surcroit, ces routes ont été réalisées sur la base d’emprunt à des prix exorbitants, que les générations futures auront à rembourser.
    b) Des écoles, des lycées et augmenté les universités : mais l’on note que le niveau des élèves et étudiants n’a jamais été aussi bas ;
    c) L’aéroport de Diass , mais à quel prix ! Et puis tout le monde sait que c’était la dernière des priorités pour le Sénégal ;
    d) Le Monument dit de la Renaissance Africaine : Allez demander aux populations de Medina Gounasse et de Djeddah Thiaroye Kaw vivant dans les inondations ce qu’ils en pensent !

    Moi je retiens les méfaits répertoriés ci-dessous, et dont Wade est seul comptable devant le peuple senegalais. Et je suis sûr que j’en oublie. Mais vous me compléterez !
    LA GESTION DES TERRES ET LES GABEGIES
    1. La dilapidation de l’emprise aéroportuaire et son affectation aux amis de Wade;
    2. La Foire de Dakar morcelée et vendue à des amis de Wade au detriment de la communauté léboue ;
    3. la construction d’un monument inutile dit de la Renaissance avec un montage financier des plus douteux ;
    4. Le vol de terres de Mbane et de Bambilor, de la vallée du Fleuve à leurs propriétaires légitimes.
    LES MEFAITS LIES A L’EDUCATION ET La FORMATION
    5. Enseignement/ éducation en décadence constante malgré que Wade clame sans preuves qu’il consacre 40 % du budget a l’éducation+ Universités et écoles en grève à longueur d’année,
    6. Formation technique et professionnelle inexistante.
    7. Eleve nuls, enseignements nuls,
    8. Clientélisme et népotisme dans le recrutement des volontaires et vacataires ;
    LES MEFAITS LIES A LA SANTE
    9. La santé malade de son sous-équipement : alors que les populations peinent à se soigner, les pontes du régime se font soigner en France et en Europe même pour une toux,
    10. Des médecins mal payés et souvent en grève ;
    11. Des hôpitaux inachevés tenant du chantage contre des populations qui n’auraient pas voté pour lui.
    LES MEFAITS LIES A L’ECONOMIE
    12. Plan de liquidation de la Sonatel par une tentative avortée de vendre les actions de l’Etat ;
    13. Les coupures de courant intempestives et chroniques (qui vont d’ailleurs revenir si Wade se maintenait au pouvoir) ;
    14. La taxe sur les appels internationaux entrants;
    15. La taxe aéroportuaire renchérissant les voyages en provenance ou à destination de Dakar + la destination des fonds collectes restée une énigme à ce jour ;
    16. Le renchérissement exponentiel du cout de la vie entrainant du coup l’appauvrissement des ménages ;
    17. Contrats de pêches accordés aux étrangers, entrainant la surexploitation des ressources et l’humiliation des pécheurs sénégalais forces d’aller pêcher à l’étranger ;
    18. La cherté des prix des denrées de base ;
    19. La loi interdisant l’importation des vehicules de plus de 4 ans.
    LES MEFAITS LIES A LA GOUVERNANCE PUBLIQUE ET LA GESTION DES AFFAIRES DE L’ETAT
    20. La responsabilité du régime de Wade dans le naufrage du bateau Le Diola ayant fait DEUX MILLE morts ;
    21. Les habitants de la banlieue délaissés dans les inondations ;
    22. Les Dépenses gabégiques et train de vie dispendieux du Gouvernement pendant que 99 % de la population vit dans la misère ;
    23. Wade concentre entre ses mains un budget faramineux dont il n’a point besoin et qu’il redistribue comme bon lui semble : les milliards de fonds politiques sans compter le budget de la présidence ;
    24. Les surfacturations de l’ANOCI restées impunies;
    25. Les audits ayant révélé des marches frauduleux ou l’on acheté des cuillères a 25 mille et des nattes de prières à 50 mille francs (Affaire Awa Ndiaye et autres)
    26. Les marchés de gré à gré devenus la règle dans les administrations publiques;
    27. La corruption galopante dans l’Administration et dans les passations de marche ;
    28. Les découpages administratifs abusifs et intempestifs ;
    29. La plateforme de Diamniadio abandonnée pour des raisons inavouées ;
    30. L’affaire de l’avion présidentiel dont Wade disait que la réparation n’allait pas couter un centime a l’Etat ;
    31. Le manque d’indépendance de la justice et l’inégalité des citoyens devant la justice ;
    32. L’impunité : Affaire Farba Senghor classée de fait, du fait de la mainmise du président sur l’Assemblée nationale ;
    33. Les fonds de Taiwan détournés par le régime de Wade ;
    34. L’enrichissement illicite, à milliards, des élites de l’alternance en moins d’une décennie ;
    35. La construction de routes coutant 6 milliards par km ;
    36. L’augmentation exponentielle, irrationnelle et injustifiée des salaires des militaires, magistrats, gouverneurs et préfets de qui dépend largement la réélection du Président Wade ou son maintien au pouvoir ;
    37. La tentative de corruption d’un fonctionnaire du FMI ;
    38. La nébuleuse ayant entouré la vente de la troisième licence de téléphonie a la Sudatel ;
    39. Le détournement organisé de fonds a l’ART ;
    40. L’agencisation entrainant le dédoublement de l’Administration : la clientèle d’Abdoulaye Wade est recrutée dans ces agences au détriment de l’Administration traditionnelle ;
    41. La gestion nébuleuse de l’or de Sabodola, dont aucun centime de revenu n’est inscrit au Budget de l’Etat ;
    42. La vente au rabais de la Sonacos a des amis du régime du président Wade ;
    43. L’utilisation des ressources de l’Etat pour installer la corruption, la concussion, la duplicité, la division et la trahison au sein même des familles religieuses autrefois respectées ;
    44. La volonté affichée du Président Wade de diviser les confréries religieuses musulmanes et utiliser cette division à des fins politiques malsaines, en vue de son maintien au pouvoir ;
    45. La Corruption des juges du Conseil Constitutionnel ;
    46. L’abandon de tout effort visant a ramener la paix en Casamance .
    LES MEFAITS LIES A L’AGRICULTURE
    47. Agriculteurs exploités et délaissés ;
    48. Engrais chers, produits agricoles mal rémunérés ;
    49. La GOANA et le plan REVA qui ne sont en fait que des opérations d’arnaque visant à spolier les terres des paysans.
    LA VASSALISATION DES INSTITUTIONS
    50. La volonté de dévolution monarchique du pouvoir par le Président Wade au profit de son fils ;
    51. Les remaniements intempestifs du gouvernement rendant précaire la fonction de membre de gouvernement ;
    52. La domestication et la vassalisation des Institutions : Parlement et Justice ;
    53. Le retour du Senat et du Conseil Economique et Social alors qu’il y’avait une unanimité quant à leur dissolution apres l’alternance survenue en 2000 ;
    54. Le vote de la loi d’amnistie des affaires criminelles impliquant des personnalités du régime, et la validation de la candidature d’Abdoulaye Wade.

    Ayant souffert de tous ces maux pendant 12 ans, nous ne pouvons accepter qu’il nous nargue en nous demandant de lui accorder un autre bail à plus de 90 ans. Pour qui cherche-t-il le pouvoir si ce n’est pour son fils Karim Wade ? Nous disons NON ! Ce que nous voulons c’est remettre le SENEGAL sur pied. Nous voulons désormais confier notre destin a un homme responsable encadre par des institutions solides, démocratiques et respectées par tous et toutes.

    Nous voulons voir la possibilité de contrôler au quotidien la gestion qui est faite des affaires de notre pays, et évaluer l’action de ceux qui en ont la charge tous les cinq ans de la façon la plus objective. Plus personne ne nous manipulera. Plus personne ne nous dira : Maa Waxoon waxeet !

    Gloire aux initiateurs de la lutte du M23 et de Y’en a Marre. Gloire et Honneurs à tous les martyrs qui ont donné leur vie pour que le Sénégal reste debout! Gloire à toutes les personnes connues et anonymes qui se battent tous les jours avec les mains nues dans les rues de nos villes ! Vous avez mérité de la Nation, la Patrie vous sera éternellement reconnaissante ! Vive le Sénégal !

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