Naufrage du bateau de migrants au large de la Sicile – Une cellule de crise pour les naufragés mise en place

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XALIMA NEWS – «Aucune donnée fiable n’est encore disponible suite au naufrage en Italie». Parole de Souleymane Jules Diop, Secrétiare d’Etat aux Sunugaaliens de l’extérieur, qui a indiqué, hier, que «la Cellule de crise mise en place suite au naufrage d’un navire survenu dans la nuit du 18 au 19 avril 2015 au large de la Sicile, constate et déplore la course aux statistiques prématurément engagée par certains médias et organisations, voulant dresser le bilan des pertes côté (sunugaalien)». A ce jour, dit SJD, «aucune statistique fiable n’existe et aucune organisation sérieuse n’est en mesure de fournir des données précises sur le nombre de victimes par pays». Cette mission, écrit-il, est dévolue à la Cellule de crise mise en place, qui est «déjà à pied d’oeuvre, en collaboration avec les autorités italiennes, nos représentants consulaires dans les pays limitrophes, le Cicr, l’Oim et les (Sunugaaliens) de Libye, pour procéder à un recoupement minutieux des renseignements remontés à partir des témoignages de proches et des données recueillies par les Préfectures et Sous-préfectures».

Le Secrétaire d’Etat aux Sunugaaliens de l’éxtérieur explique que «malgré l’impatience bien compréhensible des parents et proches, ce travail d’identification exige patience, rigueur et sérénité. Aucune autre source ne saurait donc faire foi, dans un tel contexte». Souleymane Jules Diop annonce d’ailleurs qu’«une mission conduite par le Consul général du (Sunugaal) à Milan, Mme Rokhaya Ba Touré, se trouve présentement en Sicile et travaille à la collecte des données disponibles, pour les mettre à la disposition des familles des personnes portées disparues». Le Secrétaire d’Etat aux (Sunugaaliens) de l’extérieur qui dit superviser le travail de la Cellule placée sous son autorité, renseigne être «en contact avec les plus hautes autorités italiennes, et s’est entretenu en fin de matinée (ndlr : hier) avec Dr Andre Bonano, du Ministère de l’intérieur italien, chargé de la coordination, de l’accueil, du recensement et de la gestion des migrants qui arrivent en Sicile».

Le Populaire

2 Commentaires

  1. INFO ! INFO ! INDO !

    Bachar el-Assad en train de perdre le pouvoir ? Ce que nous réserverait ce scénario qu’on avait fini par oublier
    Par Alain Rodier | Atlantico.fr – mer. 29 avr. 2015

    Atlantico.fr/Alain Rodier – Bachar el-Assad serait-il en train de perdre le pouvoir ? (En illustration, une de ses affiches criblée de balles)
    Partition de la Syrie, région déstabilisée… Le scénario d’une déroute du régime de Bachar el-Assad aurait des conséquences majeures, avant tout sur la stabilité de la région.
    Altantico : La branche syrienne d’Al-Qaida et des groupes rebelles islamiques ont pris, le 25 avril, le contrôle Jisr Al-Choughour dans la province d’Idleb au nord-ouest de la Syrie. Les spécialistes interrogés par le Washington Post estiment que cette défaite pour les troupes de Bachar Al-Assad met le régime syrien dans une situation beaucoup plus délicate que celle que l’on a pu observer ces trois dernières années. Dans quelle mesure la situation est-elle compliquée pour Bachar Al-Assad dans l’ensemble du pays ?
    Alain Rodier : Nos amis américains sont toujours d’un incorrigible optimisme. Rappelons-nous le président Bush déclarant en 2003 « job is done » (le travail est fait). Certes, la coalition de mouvements salafistes-djihadistes emmenée par Al-Nosra, la branche officielle d’Al-Qaida « canal historique » en Syrie a remporté de grandes victoires dans la région d’Idlib située au nord-ouest du pays. C’est d’autant plus préoccupant pour Damas que cela coupe l’axe Alep-Latakie. Cela va poser des problèmes logistiques très importants à ces deux localités où le régime s’accroche bec et ongles. De plus, la Turquie feignant de ne pas voir que cette offensive victorieuse a été menée par les séides d’Al-Zawahiri -alors que ces derniers ont commencé pas chasser les unités de l’Armée Syrienne Libre (ASL) présents dans la zone- apporte officiellement un soutien moral et vraisemblablement matériel à cette bataille. La ville d’Idlib désormais aux mains des salafistes-djihadistes n’est qu’à 30 kilomètres de la frontière turque. En effet, pour la première fois, Ankara voit le moyen de déstabiliser durablement le régime en place à Damas. C’est le vœu le plus cher du président turc Tayyip Erdogan.

  2. SUITE INFO ! SUITE INFO !

    Bachar el-Assad en train de perdre le pouvoir ? Ce que nous réserverait ce scénario qu’on avait fini par oublier
    Partition de la Syrie, région déstabilisée… Le scénario d’une déroute du régime de Bachar el-Assad aurait des conséquences majeures, avant tout sur la stabilité de la région.
    Pieds d’argile
    Publié le 29 Avril 2015 – Mis à jour le 1 Mai 2015

    Bachar el-Assad serait-il en train de perdre le pouvoir ? (En illustration, une de ses affiches criblée de balles). Crédit ReutersAltantico : La branche syrienne d’Al-Qaida et des groupes rebelles islamiques ont pris, le 25 avril, le contrôle Jisr Al-Choughour dans la province d’Idleb au nord-ouest de la Syrie. Les spécialistes interrogés par le Washington Post estiment que cette défaite pour les troupes de Bachar Al-Assad met le régime syrien dans une situation beaucoup plus délicate que celle que l’on a pu observer ces trois dernières années. Dans quelle mesure la situation est-elle compliquée pour Bachar Al-Assad dans l’ensemble du pays ?
    Alain Rodier : Nos amis américains sont toujours d’un incorrigible optimisme. Rappelons-nous le président Bush déclarant en 2003 « job is done » (le travail est fait). Certes, la coalition de mouvements salafistes-djihadistes emmenée par Al-Nosra, la branche officielle d’Al-Qaida « canal historique » en Syrie a remporté de grandes victoires dans la région d’Idlib située au nord-ouest du pays. C’est d’autant plus préoccupant pour Damas que cela coupe l’axe Alep-Latakie. Cela va poser des problèmes logistiques très importants à ces deux localités où le régime s’accroche bec et ongles. De plus, la Turquie feignant de ne pas voir que cette offensive victorieuse a été menée par les séides d’Al-Zawahiri -alors que ces derniers ont commencé pas chasser les unités de l’Armée Syrienne Libre (ASL) présents dans la zone- apporte officiellement un soutien moral et vraisemblablement matériel à cette bataille. La ville d’Idlib désormais aux mains des salafistes-djihadistes n’est qu’à 30 kilomètres de la frontière turque. En effet, pour la première fois, Ankara voit le moyen de déstabiliser durablement le régime en place à Damas. C’est le vœu le plus cher du président turc Tayyip Erdogan.
    L’idée selon laquelle le régime de Bachar Al-Assad est la meilleure solution contre l’Etat islamique (EI) est-elle vraiment tenable ? Une déroute militaire ne peut-elle pas avoir lieu ?
    En simplifiant au maximum, il y a aujourd’hui trois forces d’opposition à Bachar el-Assad : l’EI à l’est (Raqqa et Der Ez zor), Al-Nosra (Al-Qaida) et consort au nord-ouest (Idlib) et au sud-ouest (Deraa), l’ASL (ou du moins ce qu’il en reste) également au sud-ouest où les unités sur le terrain sont bien obligées de coopérer avec Al-Nosra. D’ailleurs, il est intéressant de noter qu’Al-Nosra a l’intelligence de s’allier ponctuellement avec d’autres groupes rebelles à la différence de l’EI. Les liens avec le commandement d’Al-Qaida « canal historique » toujours installé dans les zones pakistanaises se font discrets. Al-Zawhiri appelle à ne pas s’en prendre aux populations civiles et à respecter les lois de la guerre… On sent bien une volonté de « dédiabolisation » vis-à-vis de l’extérieur. Ankara qui est désormais en pointe dans le combat anti-Assad pourrait remettre sur le tapis son idée d’instauration d’une zone d’exclusion aérienne sur le nord-ouest de la Syrie en échange de sa participation plus active à la lutte contre l’EI qui est désormais l’ennemi à abattre en priorité. C’est oublier un peu vite qu’Al-Qaida « canal historique » est basée sur la même idéologie salafiste-djihadiste. C’est sur la stratégie à adopter que les opinions des chefs divergent.
    D’après l’International Institute for Strategic Studies, la capacité du régime de Bachar Al-Assad ne semble pas être pouvoir durer indéfiniment. Quelles conséquences une chute du régime syrien aurait-elle dans la région ?
    L’IISS britannique est gagné par l’optimisme de ses cousins américains. Mais tout n’est pas faux même si « on ne nous dit pas tout ». Il est certain que les forces légalistes syriennes sont épuisées par trois années de guerre civile. Mais, tant que la Russie et l’Iran soutiendront à bout de bras le régime de Bachar el-Assad, il ne s’effondrera pas.
    Si d’aventure il venait tout de même à tomber, la guerre civile perdurera entre les différentes composantes de la société syrienne : Sunnites – alaouites – Kurdes – chrétiens, etc. Les massacres qui sont déjà abominables deviendraient hystériques et totalement incontrôlables. La partition du pays (qui existe déjà de fait) serait consommée. La région se trouverait déstabilisée car les combats dépasseraient largement les frontières. Je pense en particulier au Liban et à la Jordanie. Quant aux Kurdes, ils ne se laisseraient pas faire. Tout serait alors totalement imprévisible.

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