Nouvel imprévu pour Donald Trump

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Philip Bilden a retiré sa candidature au poste de Secrétaire à la Navy, a annoncé le Pentagone dimanche, devenant ainsi le troisième candidat à un portefeuille au sein du gouvernement Trump à déclarer forfait avant d’être nommé.

« C’est une décision personnelle due à des soucis privés et aux difficultés significatives auxquelles il faisait face pour se séparer de ses intérêts dans le monde des affaires », a souligné James Mattis, le Secrétaire à la Défense, dans un communiqué, en précisant qu’il allait très vite suggérer un nouveau nom. « Même si je suis déçu, je respecte et je comprends sa décision, et je sais qu’il continuera à soutenir notre nation d’une façon différente », a ajouté M. Mattis.

Des questions se posaient depuis plusieurs jours quant à la capacité de M. Bilden à assurer cette fonction à la tête de la Navy, en raison de son statut d’homme d’affaires et d’investisseur et notamment de ses actifs dans des holdings à Hong-Kong.

Le Secrétaire à la Navy joue le rôle de directeur général à la fois à la tête de la Navy et pour le corps des Marines.

Déjà le troisième forfait
Ce forfait de Philip Bilden suit ceux de Vincent Viola, candidat à la fonction de Secrétaire à l’armée, à la tête de l’US Army donc, là encore en raison de ses liens avec le monde des affaires, et de Andrew Puzder, pressenti pour la fonction de ministre du Travail mais contraint d’abandonner après des révélations sur sa vie personnelle.

Déjà nommé au poste de conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn avait lui été contraint à la démission mi-février après avoir menti sur la teneur de ses relations avec des hauts responsables russes.

1 COMMENTAIRE

  1. Dans son message hebdomadaire à la nation diffusé sur Facebook, le Président TRUM a salué les entrepreneurs afro-Américains, et tous ceux qui participent à transformer le cours de la nation:

    « Cette semaine, j’ai souhaité et j’ai eu le privilège de visiter le musée national d’Histoire et de la culture afro-américaine à Washington. Il représente un vibrant exemple de l’extraordinaire contribution des Afro-Américains à notre culture, à notre société et à notre histoire. Il raconte aussi la formidable lutte pour la liberté et l’égalité qui ont gagné contre le péché de l’esclavage et l’injustice de la discrimination.

    J’ai quitté ce musée en étant confiant qu’ensemble, l’Amérique peut vaincre n’importe quel défi.

    Il y a une formidable citation de Mohamed Ali sur un mur du musée. « J’ai secoué le monde », et c’est ce qu’il a fait. C’est ce que firent des leaders comme Sojourner Truth, Frederick Douglass, Booker T. Washington, Martin Luther King et tant d’autres.

    Ils ont secoué le monde pour le meilleur parce qu’ils ont inspiré à notre nation de marcher vers la justice et la liberté pour tous.

    Aujourd’hui et chaque jour, je m’engage à continuer cette marche pour que tout Américain, quelle que soit sa situation, ait l’opportunité de monter les grandes marches de la réussite.

    C’était un moment très spécial pour moi d’accompagner Ben Carson et sa famille pour voir l’exposition Carson. Je suis fier de savoir que bientôt il va faire partie de mon cabinet au poste de Secrétaire d’Etat au développement urbain. C’est un poste qui va beaucoup plus loin que le développement urbain, et qui correspond à transformer nos communautés, à retrouver l’espoir, et Ben va faire un travail fantastique.

    Je veux que chaque enfant, chaque famille, chaque travailleur afro-Américain aient accès à des bonnes écoles, des quartiers sûrs, et des emplois bien payés. Je veux que chaque enfant défavorisé d’Amérique ait le choix de décider où il veut aller à l’école – c’est tellement important.

    Je veux aussi honorer et promouvoir les succès des universités historiquement noires de notre pays. Elles font un travail fantastique, et elles ne reçoivent pas la reconnaissance qu’elles méritent, et [je vais faire en sorte qu’elles vont] commencer à recevoir cette reconnaissance.

    Pour aider les Afro-Américains à prospérer, nous allons travailler durement pour que chaque enfant vive dans des communautés sans violence, et qu’ils aient accès aux emplois les mieux rémunérés.

    Nous avons perdu beaucoup d’emploi au détriment de l’étranger, et cela affecte particulièrement durement la communauté afro-américaine. Cette semaine, j’ai rencontré des patrons d’industries, et nous allons ramener ces emplois, et j’insiste, nous allons vraiment ramener ces emplois, des emplois bien payés.

    Merci, que Dieu vous bénisse, et que Dieu bénisse l’Amérique.»

    Ces paroles, si elles étaient prononcées par un président démocrate [socialiste, ou de gauche], feraient la une de tous les médias. Elles seraient traduites dans toutes les langues, seraient en première page du Monde et de Libération, en France. Son auteur recevrait probablement un prix Nobel.

    Mais elles ont été prononcées par Donald TRUMP, et au mieux, il sera critiqué pour avoir dit cela, on parlera de condescendance, d’hypocrisie, d’arrogance, ou on n’en parlera pas du tout.

    Cela vous dit pourquoi les journalistes méritent d’être méprisés: ils sont nauséabonds, ce sont des sales types.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante:
    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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