Plus de six siècles de persécutions

Date:

LES GRANDS ENJEUX :

ACTE 1 :

Son peuple, la chance de l’Afrique et le cauchemar de l’Occident?

Plus de six siècles de persécutions, l’Afrique continue de l’être du fait de la naïveté ou de la complicité de ses chefs d’états et l’histoire bégaie encore, la tragédie continue. 
Maintenant que l’union européenne, en complicité avec l’état du Sénégal, via le ministère de l’intérieur, ont lancé le processus définitif et irréversible de mort politique de l’Afrique toute entière, après avoir imposé aux états membres de la Communauté Économique et Douanière des États de l’Afrique de l’Ouest les Accords de Partenariat Économique, en déclarant la grande réduction prochaine du nombre de partis politiques au Sénégal (réduction appliquée par le parrainage, un blocage évident de toute liberté de pensée), dans le cadre du contrôle du processus électoral depuis 2012, en excluant les experts sénégalais de l’audit du fichier électoral et le confiant aux pseudo experts, aux soit disant experts européens, experts incapables certes de créer un système électoral fiable dans leurs propres pays; je constate et dénonce cette politique croissante d’appropriation de l’Afrique, de ses hommes politiques, de ses richesses, de sa main d’œuvres au nom de politiques migratoires organisées et programmées outre-manche, ou interdites mais voulues poussant notre jeunesse au suicide collectif dans la méditerranée, de ses savants et intellectuels, de ses terres…
Une étude rétrospective de l’histoire de l’humanité, nous rappelle, hélas, bien les débuts du XV ème siècle, les tous débuts de l’affaiblissement du continent, par l’extraction de sa jeunesse, usant des méthodes inhumaines et dégradantes de trocs grâce à la complicité des familles royales africaines friandes, à l’époque, des pacotilles occidentales, puis à la traite négrière du XVIème au XVIII ème siècles, et encore le commerce triangulaire, soit quatre siècles d’affilés durant lesquels l’Afrique toute entière a été dépouillée de sa force de frappe, de survie et de résistance, sa jeunesse, de ces hommes de sciences (hommes de sciences qui furent les plus grands inventeurs de technologies et techniques enregistrées sous les noms de leurs maitres blancs que l’humanité ait jamais connues), ouvrant ainsi grande la porte des conquêtes coloniales et de la colonisation créant du coup, outre-manche, la nation la plus puissante et la plus développée du monde, les états unis d’Amérique qui, par reconnaissance pour cette Europe, la sortit tête haute des deux guerres mondiales et lui proposa le plan Marshal pour son relèvement rapide et son développement. Pendant ce temps l’Europe proposait à l’Afrique, son morcèlement, son fractionnement et la mainmise sur toutes ses richesses naturelles pour droits d’auteurs et études en tant qu’entité colonisatrice, civilisatrice et bienfaitrice, avec une part belle de l’ordre de 30%  aux prises de capital obligatoire font que 93% des ressources vont en Europe, au Sénégal par exemple le Sénégal et l’Afrique se partageant les 7% restants des ressources du Sénégal dont 3% vont à l’Union Africaine. Pour mieux l’élucider, prenons le cas de la SONATEL qui verse sur son chiffre  d’appel en moyenne chaque année à FRANCE TELECOM, 200 milliards de francs CFA hors dividendes, puis les dividendes liées à la capitalisation, les 30% relatifs aux droits de propriété, alors que c’est l’état du Sénégal qui a financé tous les gros investissements relatifs à la fibre optique et à toutes les grandes installations. Aujourd’hui, France télécom en parfait déficit financier, pour ne pas déposer son bilan, doit à coup sûr, son salut à la SONATEL et à la grande expertise sénégalaise, expertise qui a permis d’expérimenter pour sa relance dans l’espace européen, puis dans le monde sa puce G4+ et cela à la charge du contribuable sénégalais. En guise de reconnaissance, elle mène aujourd’hui, à outrance, une vaste stratégie de vassalisation de la SONATEL pour la réduire en simple agence de la société française, sous la complicité tacite de l’état du Sénégal. Y-a-t-on jamais vu un actionnaire sénégalais milliardaire sur les centaines de milliards de chiffre d’affaire annoncée chaque année depuis sa création?
Ainsi, les indépendances, hideusement acquises dans les salons dorés du pays colonisateur devinrent vite illusion dès 1963, lors de la constitution de l’organisation de l’unité africaine ou le fractionnement du continent atteignit son paroxysme. La main de l’occident y était présente.
Aujourd’hui, face à la crise internationale et à son incapacité à y faire face, l’Union européenne pollue notre atmosphère en créant et en entretenant de pseudo terroristes à tous les niveaux, afin de bloquer la véritable Afrique renaissante, usant de méthodes diaboliques et inhumaines de gestion des situations à tous les niveaux aussi inimaginables possibles. Rappelons-nous l’assassinat de Mouammar Kadhafi, la série Charlie hebdo et étudions chacun de plus près cette précieuse vidéo documentaire mise à ma disposition par Mame Mactar Guéye, pour mieux comprendre, en effet, la passivité de chacun de nous, africains, face à certaines prises de décisions suicidaires pour nos nations et surtout pour nos peuples et l’Afrique toute entière, tout cela, grâce au seul et véritable management de la terreur, terreur qui désoriente les foules, les déstabilise et les fragilise du point de vue imaginaire collectif, moment propice pour faire passer certaines décisions graves pour notre Afrique, nos états et mettre au pas nos chefs d’états, transformés en véritables mendiants professionnels internationaux pour leurs poches, leurs proches et leurs familles, compensations de juteux marchés octroyés aux entreprises occidentales. 
Cela me conforte davantage dans ma conception de la géopolitique mondiale: Nous vivons dans une structure géodynamique. Le géo dynamisme des choses fait que tout bouge, tout progresse, tout évolue et tout change. Pour ne pas être pris et broyés par l’engrenage du système, nous sommes contraints et obligés de nous mouvoir dans la même direction, dans le même sens et à la même vitesse que le système.

Pour nous africains, il ne s’agit point seulement de nous adapter aux exigences du système pour y survivre, mais et surtout, d’impulser et d’imposer à ce système notre direction, notre sens et notre vitesse, oui notre direction, notre sens, notre vitesse et notre temps, ce temps caractéristique essentielle et déterminante de la vitesse, ce temps si précieux et généreux pour l’Afrique. Il nous a permis en un temps record de reconstituer nos forces, notre population,(plus d’un milliard aujourd’hui), notre jeunesse dont les 68% ont entre 5 et 25 ans soit plus de 800millions de jeunes(taux plus fort et plus élevé que l’ensemble de celui de tous les autres continents réunis et qui constitue notre véritable force réelle face à tout l’occident, au reste du monde), cette jeunesse dont, seule, l’Afrique peut se vanter et qui suscite tant de convoitise ailleurs, à tel point que la francophonie ait décidé d’ouvrir ses universités aux étudiants de son espace et ses frontières aux agents de l’administration des pays membres, et nos ressources naturelles et énergétiques. Nous nous devons de sauver notre jeunesse, afin qu’elle ne devienne la véritable force de relance de l’occident, en lui servant de main d’œuvres, comme ce fut le cas entre le 14 ème et le18 ème siècles ou lors des deux dernières guerres mondiales et comme ce fut le cas en 1998 et en 2018 lors des phases finales de la coupe du monde de football pour la France; nous devons rester avant tout, nous-mêmes, africains. Nous devons déconstruire nos imaginaires pour construire nos rêves. C’est en ce moment, et en ce moment seulement, que nous nous rendrons compte que l’Afrique est ‘’le véritable laboratoire des économies du futur » et que nous devons arrêter sa transplantation ailleurs, comme ce fut le cas au 16ème siècle en Amérique ayant débouché à la constitution des états unis d’Amérique. Pour y parvenir, et nous y parviendrons, nous devons croire en nous-mêmes, nous armer de volonté, de courage, de détermination et savoir que ce sont les grandes idées qui font les grands combats, les grands combats les grandes guerres, les grandes guerres les grands hommes, les grands hommes les grandes nations, les grandes nations les grands peuples et les grands peuples les grand destins.
Nous nous devons de mobiliser nos énergies afin que s’arrête la persécution de l’Afrique. Pour ce faire, déclarer les 7 derniers siècles de persécutions de l’Afrique ‘’Crime contre l’humanité au niveau planétaire’’. En cela, l’Union européenne, ne peut point prendre d’elle-même l’initiative comme l’ont fait à son endroit les états unis par le plan Marshal, de lancer un véritable plan de reconnaissance du rôle historique de l’Afrique dans son processus de développement. Elle en est incapable et ne s’y intéressera point, aveuglée par des intérêts de continuation de l’œuvre entreprise il y a 7 siècles. Sinon comment expliquer les sorties ignobles et désolantes de certains de leurs leaders (Sarkozy à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Donald Trump aux États-Unis d’Amérique) ou encore certaines falsifications récentes de l’histoire de l’humanité faisant de l’homme africain un nain hypophysaire.
Oui! Nous devons, nous africains, amener la communauté internationale à accepter et à déclarer CRIME CONTRE L’HUMANITÉ, ces sept siècles de persécutions du continent africain, retirer aux ex-pays colonisateurs tout droit sur l’ensemble des ressources du continent, annuler les accords de la conférence de Berlin et exiger de l’Europe reconnaissance et réparations.

Pour y arriver il nous faut faire de nos dirigeants des dirigeants forts, imbus des véritables valeurs africaines, décomplexés, engagés et déterminés avec le peuple à léguer aux générations futures une Afrique décomplexée, entreprenante, innovante et résolument tournée vers l’avenir.

Nos gouvernants doivent se succéder dans le sens de la continuité pour le combat permanent de libération permanente de l’Afrique, de son peuple et de sa civilisation décomplexée. Pour y arriver nous nous devons d’être toujours et continuellement vigilants, entreprenants et alertes.

Le challenge est là, énorme et le temps nous est compté face à un occident dévastateur et prédateur qui a su aujourd’hui introduire et imposer avec intelligence dans notre fond intuitif le choix des dirigeants qu’il nous impose tout en nous fermant toutes les portes de transfert de ses technologies depuis l’écroulement du mur de Berlin et l’éclatement de l’Union soviétique.

El Hadj Idrissa Traoré

Secrétaire général national du Pasteef-africa

1 COMMENTAIRE

  1. Tant que les peuples africains ne souleveront pas contre ces voyous de dirigeants de merde et les passer à la guillotine comme l’avaient fait les français avec leur roi, ils seront toujours dans la merde.
    Ce n’est pas les khalifs généraux qui y pourront quoi que ce soit.

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