Préparatifs de la Tabaski 2011

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11 heures, au marché des Hlm. L’animation est au rendez-vous. Les préparatifs pour la fête de la tabaski se poursuivent. La principale rue qui traverse le marché est bloquée par une forte circulation entre automobilistes, motocyclistes et piétons.

Les marchands ambulants se promènent avec leurs produits jusque sur la chaussée. Tams-tams, chaînes à musique, bref toutes les sonorités sont bonnes pour attirer les clients.

En ces temps de soldes, les commerçants édulcorent les prix, au grand bonheur des clients qui préparent la Tabaski. C’est sous un soleil ardent que les vendeurs rivalisent pour attirer l’attention des clients et des badauds qui veulent se rincer les yeux.

Cette proximité de la fête du mouton, communément appelée Tabaski, poussent les sénégalais, en particulier, les femmes, à vouloir, coûte-que-coûte, disposer des nouveautés, vues dans un nouveau clip ou dans un magasin. Sud Quotidien a fait un tour chez les commerçants du grand marché des Hlm, connu pour ces bonnes affaires dont les femmes se raffolent.

C’est la période des soldes ! Les grands magasins vident les marchandises, au bénéfice des petits commerces. Une aubaine pour certains qui en profitent pour se faire des affaires.

Surtout, les bourses faibles qui ne ratent pas une telle opportunité. Partout, ce sont des cris, sifflements, danses sur fond de musique, pour attirer les visiteurs. Ces ventes sont tellement à bon prix que les clients en oublient la proximité dangereuse de la chaussée au bord de laquelle sont exposés ces commerces.

Ces périodes de soldes font aussi, le bonheur des revendeurs et qui squattent les grands commerces, moyennant un bénéfice. C’est le cas de Mariama qui révèle : «Je viens de la banlieue, précisément, des Parcelles assainies. J’ai des parents qui gèrent de grands magasins. Ce sont eux qui me donnent de la marchandise à écouler ».

Et de poursuivre «Par exemple lorsqu’un tissu est en vogue à Dakar ou même des chaussures, ils vendent au prix indiqué mais, dés qu’un autre sorte pour lui ravir la vedette, alors qu’on est à l’approche d’une fête, ils m’envoient le reste de ces tissus que je revends à un prix moyen et gagner quelque chose, à mon tour».

Aïssata, à la recherche d’une paire de chaussures, trouve ces soldes bénéfiques, dans la mesure où toutes les bourses y ont axées.

Ainsi, les visiteurs se frayent difficilement un passage. Les déplacements sont plus ardus à cause de l’occupation des voies piétonnes. A quelques jours de la fête de la Tabaski, c’est la ruée des marchands ambulants au marché Hlm. Seydou vend des tissus de qualité. Une offre diversifiée grâce à une variété de tissus parmi lesquelles le «farafara» à vendu à 20.000 F Cfa le mètre, le «Diazner » à 15.000 F Cfa.

A quelques encablures, Bara expose des boubous déjà cousus. «Ce n’est pas encore le grand rush. Il y a ici de nouvelles variétés comme des pagnes en chantoum, l’ensemble est vendu à 10.000 F Cfa. » Le marchand ambulant précise que ce dernier produit est vendu ailleurs à 14.000 F Cfa le mètre.

Contrairement à Biram Faye, dans son échoppe, propose divers articles. Parfois, il interpelle directement les passants. «Ici, il y en a pour toutes les bourses », lance-t-il. Des bourses qui se font toujours attendre.

Quelques commerçants surveillent les étals, des clients font des va-et-vient, en faisant des clins d’œil aux différents articles exposés. «Venez acheter ! Y’a tout ce dont vous avez besoin !“, leur lance un animateur, micro à la main. La sono distille des décibels pour attirer les clients. La chaleur estivale n’entame en rien la détermination des potentiels clients.

Mais du côté des commerçants, on estime que ce n’est pas encore le grand rush à quelques jours de la fête de la tabaski, contrairement aux années passées. Un commerçant se plaint de l’enclavement de son magasin. « Comme vous l’avez constaté, il n’y a pas une grande affluence. C’est un peu difficile. C’est peut-être lié à la conjoncture économique », lance Mbaye Sarr un vendeur de garniture.

A quelques mètres de là, Babacar embouche la même trompette : « les affaires ne marchent pas bien par rapport aux années précédentes ». Et, Moussa Diouf, debout sur une table, entourée par quelques dames, d’expliquer : « le mètre du « farafara» (tissu à la mode pour les femmes) est à 20000 ».

Pour cette année les tenues légères, pas trop encombrantes, pagnes et hauts, les tailles-basses, les tissus farafara et diazner sont très prisés par les femmes. Du côté des hommes, il n’y a pas de grands changements. L’ « Obasanjo » ou le basin reste toujours le coup de cœur de la gent masculine.

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