Procès pour enrichissement illicite sans audience hier, lundi : Karim « dicte » sa… loi

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XALIMA NEWS – L’audience de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) prévue hier, lundi 19 janvier 2015, a été renvoyée jusqu’aujourd’hui à 9h. Pour cause, le principal prévenu, en l’occurrence Karim Meissa Wade, a refusé de se présenter au tribunal, pour protester contre un procès jugé «inéquitable», rapporte Dreyfus Smith, une des avocats de la défense. ‘’Wade fils’’ a fait poireauter en vain toute l’assistance de 9h à 13h, dont ses propres avocats revenus à l’audience qu’ils avaient boycottée depuis le mercredi dernier, ainsi que le bâtonnier de l’ordre des avocats, Ameth Ba.

Sud Quotidien

1 COMMENTAIRE

  1. A moins d’être fanatisé, il est facile de comprendre. La règle est simple: tout ce qui peut salir Karim et que la justice de Macky n’a pas étalée dans les médias n’existe pas. Si le compte de Singapour existait, il y a des journaux sénégalais bien connus qui aurait même publié la photo du directeur de la banque avec interview.
    Si Aliou Ndao nous fait une conférence de presse où il accuse Karim d’un vol de 700 milliards, et qu’il aboutit à une accusation de 117 milliards (sans conférence de presse) n’est ce pas qu’il s’est obligé à la baisse malgré lui ?
    Si depuis un an, on renvoie à n’en plus finir un procès (entre Karim et Alboury) peut-on ne pas pas penser à des manœuvres qui veulent éviter ce procès ?
    Et Alboury, qui c’est ? Les sénégalais oublient facilement que c’est celui que le procureur spécial (son cousin ?) Aliou avait choisi comme administrateur provisoire de DPW. Les sénégalais oublient facilement que c’est lui qui s’octroyait un salaire exorbitant qui avait fait hurlé les cadres et syndicalistes de DPW. Est ce que ce Alboury peut refuser un service à Aliou Ndao ?
    Cette cour n’a que deux issues: le ridicule ou la dictature. Qu’elle fasse son choix. Et que ceux qui pensent que de grands gaillards peuvent se moquer de la république pendant trois ans et brusquement venir, tête basse, pour avouer qu’ils se sont trompés se détrompent. Les choses ne seront pas aussi simple que cela. La CREI avait reçu une mission impossible. Elle l’a compris, maintenant. Mais elle peut encore compter sur une presse fidèle.

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