C’est avec tristesse et consternation que nous déplorons la mort de Abdoulaye Néné Cissé, fils du médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, assassiné ce mercredi matin à Minneapolis (Minnesota, Etats-Unis). Cette vague de condamnations, notamment de la part des droits de “l’hommistes” nous pousse à nous interroger sur le traitement des différents types de Sénégalais….
Certes, il y’a meurtre d’un compatriote, énièmes du genre. Mais il y’a lieu de s’interroger sur le traitement particulier que certains ont, par rapport aux autres. Combien de Sénégalais sont tombés en terres étrangères ces dix ou vingt dernières années? Combien de condamnations ont été publiées dans ce sens par nos associations des droits de l’Homme? Il semblerait que ces dernières ne sont actives que lorsqu’il s’agit d’un meurtre d’un fils d’une autorité ou un proche de ces derniers. Pour les autres Sénégalais tués, ces soi-disantes associations ne s’en soucient guère. Le corps de Sidy Seck est actuellement dans une morgue en France et malgré l’appel de sa famille pour assistance à son rapatriement, il est resté confiné là-bas. Où se trouvent les autorités et droits de l’hommiste ? Qu’attendent-ils sur ce cas précis?
Pourquoi ne pas agir à temps pour défendre ou protéger nos concitoyens, qui sont privés de toute assistance dans de pareilles situations ?
Y’a t-il réellement deux types de Sénégalais?, car le meurtre de Pape Khaly Ndiaye à Newark (New Jersey, USA), fils de Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de la République, avait suscité autant de condamnations.
Alors, pourquoi cette indignation sélective pour des cas de meurtre qui concernent des Sénégalais de tout genre?
Selon nos sources un autre compatriote du nom de Djibril Dial vient d’être criblé de balles à Philadelphia et point de réaction dans ce sens…
