Ségolène Royal règle ses comptes et « réfléchit » à un retour en politique

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« Je réfléchis »: Ségolène Royal, sollicitée par certains pour prendre la tête d’une liste aux élections européennes de mai 2019, a confirmé mercredi qu’elle déciderait « au mois de janvier » si elle « peut être utile pour l’avenir de la France en Europe ». « C’est vrai que je suis aujourd’hui sollicitée, je regarde, je réfléchis », a expliqué l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007, interrogée par France Inter à l’occasion de la sortie de son livre « Ce que je peux enfin vous dire » (Fayard). « Je ne sais pas, on verra au mois de janvier », a-t-elle répété, comme elle l’avait déjà dit le 24 octobre à l’AFP. Avenir de l’Europe et de la France Mme Royal verra notamment si elle peut « être utile pour répondre à une question qui est aujourd’hui cruciale: l’avenir de l’Europe qui est très menacé et l’avenir de la France en Europe ». « Ce n’était pas du tout mon idée ni l’itinéraire que j’avais imaginé d’être candidate et de replonger dans la vie politique avec les épreuves que ça représente », a souligné l’actuelle ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles. Elle ne ferme pas la porte Le nom de l’ancienne ministre de l’Environnement a refait surface depuis quelques semaines et a été évoqué dans les possibilités de tête de liste pour le seul PS, perspective qu’elle a refusée mi-octobre. Elle n’a en revanche pas fermé la porte à une liste de gauche et écologique plus large. L’appel du pied du PS Le premier secrétaire du PS Olivier Faure avait estimé jeudi dernier que Ségolène Royal était « une grande figure de la gauche et de l’écologie et à ce titre-là, elle peut incarner ce rassemblement » de la gauche pour éviter le « suicide » de la division. Attaques misogynes La finaliste de la présidentielle de 2007 rappelle dans son livre les nombreuses attaques misogynes dont elle a été victime dans sa carrière. « Le plus dur, je pense, c’est d’être remise en cause dans son intelligence, d’être traitée de folle, de quelqu’un d’incontrôlable, qui perd ses nerfs », a souligné l’ancienne ministre, précisant que la misogynie était aussi répandue à droite qu’à gauche. « Ce qu’une femme subit en politique » « Ce que j’ai voulu décrire, c’est ce qu’une femme subit en politique et qu’un homme ne subit pas, en mettant bout à bout l’ensemble de ces attaques, sans mettre les noms, chacun se reconnaîtra », a-t-elle ajouté, précisant avoir été encouragée par le mouvement ‘Metoo’ pour mettre fin à la « loi du silence ».

7sur7.be

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