La victime, 30 ans, était affectée à Saint-Louis depuis trois mois, en tant que conducteur de compacteur. Son père, électricien dans la même entreprise, était de passage pour une semaine, pour vérifier les installations. Il logeait avec son fils dans une chambre que le défunt avait louée. Dès que son géniteur est arrivé, le jeune homme lui a fait part de son intention de se marier à une employée de maison qu’il a rencontrée à Saint-Louis. Il voulait que l’union soit scellée au plus vite, dans la semaine, avant le départ du père pour Dakar. Ce dernier a refusé d’être embarqué dans une précipitation. Le chauffeur a tenu des propos incorrects. Ses collègues ouvriers, informés de la dispute, ont persuadé le défunt de présenter ses excuses à son père. A défaut de cola, Mamadou Seck a présenté des bonbons à la menthe. Le père a passé l’éponge, mais pas l’enfant. Une vingtaine de minutes avant de commettre l’irréparable, il a fait savoir que c’est la dernière fois qu’on le verra. Ses collègues ont tenté de le raisonner.
Sans crier gare, alors qu’il ne devait pas utiliser l’engin ce jour-là, Mamadou Seck s’est rendu au chantier sis au quartier Eaux claires, non loin de Angle Tall, près de l’agence Sonatel où l’entreprise réfectionnait une route.
Lorsqu’il est monté sur l’engin, les autres ouvriers n’étaient pas inquiets, puisque c’est son outil de travail. Il a allumé, mis la vibration, est descendu, s’est jeté dans le broyeur.
Source: L’AS
Lamine seck ou Mamadou seck? 30 ou 35 ans?
Il devait sûrement souffrir de troubles mentaux ou alors, il devait avoir un plus lourd contentieux avec son papa, voire sa famille.
Tout cela, pour un amour de campagne, dont le papa, à juste titre, s’est demandé pourquoi tant de hâte à marier une inconnue qu’on fréquente depuis moins de deux mois.
En vérité, il faut être très troublé pour oser aller jusqu’à ce suprême acte contre soi.
Yalla nako yalla dieggeuk.