Le collectif des Organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a tenu un point de presse ce mercredi. Une occasion pour eux de rendre compte de leur audience avec les acteurs de la scène politique notamment avec président de la République. Les responsables du COSCE ont regretté le refus du chef de l’Etat d’un éventuel report du référendum du 20 mars. Ils comptent mettre les bouchées doubles pour assurer la transparence et la crédibilité de cette consultation du peuple proposée par le président Macky Sall.
« Notre plateforme était déclinée en deux points. Primo, le report du référendum à une date ultérieure. Secundo, la disjonction de la question du mandat des quatorze autres points lesquels seront adoptés par l’Assemblée Nationale après de larges concertations avec les acteurs politiques et la société civile. Ces quatorze points ne nécessitent pas de passer au référendum » indique le président du COSCE, Prof Babacar Gueye.
Pour le président du COSCE, tous les leaders de la société civile et de parti politique à l’instar Idrissa Seck, Mamadou Diop Décroix, Oumar Sarr, Aminata Touré, Ousmane Tanor Dieng, rencontrés sont favorables à ce report sauf le Président de la République.
« Nous avions rencontré le président Macky Sall ce lundi 7 mars et il nous a dit que le processus était déjà enclenché. Il disait qu’il était impossible de revenir en arrière pour reporter ce référendum prévu le 20 mars prochain » déclare Prof Babacar Gueye.
« Une fois que le report est impossible, il nous reste à nous organiser pour observer le scrutin pour qu’il se déroule dans les meilleures conditions. Nous l’avions fait en 2012 en déployant près de cinq mille (5000) observateurs. Cette fois-ci nous comptons utiliser les TIC pour suivre de près ce référendum » souligne M. Gueye.
Pour Maimouna Dieng, Secrétaire permanente de la plateforme des Acteurs Non étatiques, une situation exceptionnelle s’impose pour l’accréditation des observateurs de ce scrutin. « Selon les autorités, il faut faire sa demande d’accréditation auprès du ministère chargé des élections au plus tard 25 jours avant la date du scrutin. Vu le décret de convocation du référendum au mois de février passé, il est pressant que les autorités prennent des mesures exceptionnelles pour permettre aux observateurs de se déployer sur le terrain » ajoute Mme Dieng.
Pour rappel, ce collectif est composé d’une quinzaine d’organisations de la société civile à l’instar du Mouvement DES Forces Vives M23, Plateforme des Acteurs Non étatique, Réseau Siggil Jigeen, ONDH et autres.
senenews
IL’EST ALLÉ TROP LOIN DANS LE WAKH WAKHEET. IL N’EST PLUS CRÉDIBLE POUR QUOIQUE CE SOIT. IL NE LUI RESTE PLUS QU’À RASER LES MURS ET A ESPÉRER UNE FRAUDE.
LE PROFESSEUR BABACAR GUEYE A RAISON, IL EST MAINTENANT TEMPS QUE LES OBSERVATEURS SE DÉPLOIENT SUR LE TERRAIN.
PARCE QUE MACKY N’A D’AUTRE ALTERNATIVE QUE LA FRAUDE POUR ÉVITER L’HUMILIATION.
IL FAUT L’EN EMPÊCHER.
IL A RAISON MONSIEUR GUEYE. IL FAUT SUIVRE MINUTE PAR MINUTE CE QUI CE PASSE DANS CHAQUE BUREAU DE VOTE.
GRÂCE AU TIC, UNE INFO SERA DISPONIBLE EN TEMPS RÉEL POUR RELATER TOUTES LES ANOMALIES ET TENTATIVES DE FRAUDES.