Le cerveau de la mafia Dakaroise planqué à Paris, au cœur de BarbesMême s’il y a d’autres filières qui négocient et vendent des visas et passeports diplomatiques sénégalais, la place de Barbes à Paris est connue des limiers de Dakar parce que plusieurs cas démantelés par la police des frontières remontent en général de ce marché réputé pour ces affaires louches au cœur de la capitale française.
Dans cette mafia international loin de la capitale sénégalaise, des faux experts vendent le cachet de retour de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à des détenteurs de visas en fin de séjour leur permettant de dribler la réglementation. En envoyant juste, par poste, le passeport à sa famille, qui remonte le document jusqu’au consulat pour avis de retour conforme. Cette stratégie, qui a fait recette pour de nombreux trafiquants, permet à des demandeurs de voyager sur de fausses identités. Le procédé est plus vicieux lorsqu’il s’agit du passeport diplomatique avec les avantages qu’offre ce cachet officiel. Même pour les documents expirés, des montants sont proposés aux fins de recyclage avec des méthodes dignes des cybers criminels.
De prétendus marabouts, des lobbies, des fonctionnaires servant au ayant servis dans les consulats sénégalais à l’étranger, la mafia s’est élargie avec bénéficiaires d’un genre nouveau et particulier
Le mal est même beaucoup plus profond qu’on ne le croit. Le désastre diplomatique causé par la distribution tous azimuts de passeports diplomatiques, ces dernières années, est incommensurable. De prétendus marabouts, ayant bénéficié de lobbies à de discrets fonctionnaires servant ou ayant servis dans les consulats sénégalais à l’étranger, la mafia s’est élargie, durant la dernière décennie, avec des bénéficiaires d’un genre nouveau et particulier. Danseuses célèbres pour des frasques ou écarts de comportements, jet-setteurs peu crédibles qui se cachent sous le pseudo d’apporteurs d’affaires et même de célèbres homosexuels ou fils de ministres de la République brandissent, fièrement, sur les réseaux sociaux, ces documents de rêve pour le sénégalais lambda. La liste est loin d’être exhaustive au point que la règle est devenue courante pour les véritables ayant droits de vivre des tracasseries, surtout au niveau des aéroports internationaux ou le label sénégalais a perdu du crédit. Comment ce document officiel de haute valeur diplomatique a-t-il perdu sa crédibilité au point de finir entre les mains de moins que rien?
«Nouer quelques affaires sur de pseudo artistes qui disparaissent, une fois débarqués en Europe»
La première responsabilité incombe aux officiels en charge de la délivrance de ces sésames. En effet, la loi encadre parfaitement le profil de l’ayant droit et toute autre utilisation de ce document officiel à d’autres fins relève d’un abus de pouvoir ou d’une fraude. Dans notre pays, c’est depuis le circuit de confection du simple passeport que des failles sont perceptibles, avec jusqu’à présent, des possibilités de fraude et de compromission, du fait des mentalités ancrées autour de ces cachets officiels.Il suffit d’avoir une relation bien placée pour précipiter la procédure et griller les délais. Quant au trafic de visas, pas un jour sans que la presse ne conte l’histoire avortée d’une vente de visas. Malgré les dispositions sécuritaires et les échecs multipliés de compatriotes qui sont tombés dans le piège d’arnaqueurs, le mal est toujours là et le visa se négocie encore à Dakar.Les artistes sont d’ailleurs soupçonnés au même titre que les festivaliers ou saisonniers qui embarquent sous le prétexte de foires ou d’organisations internationales, festivals ou concerts, pour nouer quelques affaires sur de pseudo artistes qui disparaissent, une fois débarqués en Europe.Personne ne peut nier la part belle faite aux familles religieuses qui, par le passé, ont toujours bénéficié de quotas de visas. Seulement, les temps ont changé et les petits marabouts qui en héritent, aujourd’hui, ont souvent d’autres préoccupations en Europe, loin de la récitation des textes bénis de leurs ancêtres, si simplement ils ne montent des “Gamous” ou “Ziars” imaginaires pour embarquer des talibés capables de payer le document de voyage rubis sur ongle.
Gawlo.net (Kritik)
Ce qui poussent les gents à ce genre de trafique. C’est l’l’inexistence des droits des citoyens et en contre partie des privilèges dépassant toutes les limites pour les gouverneurs voleurs mafieux.
ON DOIT MENER DES ENQUÊTES ET SANCTIONNER LE RÉSEAU DE CETTE MAFIA INDIGNE, PAS LE MENU FRETIN, MAIS LES HAUTS RESPONSABLES ET CEUX QUI LES ONT OBTENUS INDÛMENT….