Transhumance, Clientelisme, Promotion : Politique, mode d’emploi

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ALTERNANCES ET RECYCLAGE DU PERSONNEL POLITIQUE

Les changements politiques intervenus au Sénégal n’ont jamais donné lieu à un profond aggiornamento. Par la faveur de la transhumance, les vaincus rejoignent les allées du pouvoir pour restaurer l’ordre ancien que le peuple a voulu changer. Le retour aux affaires de cette caste de privilégiés fausse le jeu démocratique.
Deux alternances politiques en 12 ans. Le Sénégal offre l’exemple d’une oasis de démocratie dans un désert d’instabilité. Le modèle est célébré un peu partout dans le monde. Mais ces victoires si chèrement acquises par le peuple sont toujours édulcorées par le phénomène de la transhumance qui brouille les pistes. Les objectifs de changement ne sont, jusque-là, jamais atteints puisque les acteurs sanctionnés par les urnes reviennent par des voies détournées pour faire renaître l’ancien système. Le champ politique manque de cordon sanitaire idéologique entre les différentes formations empêchant les acteurs de sauter d’un bord à l’autre. Depuis les indépendances une caste politique presque inamovible gère les affaires publiques. En dépit de la volonté populaire de changer de temps à autre l’équipe dirigeante. Ce talent de mutants des hommes politiques a fait l’objet de réflexion à une époque lointaine dans d’autres contrées. «Les révolutions peuvent se faire pendant quarante et cinquante ans avec le même personnel, que l’on peut appeler personnel ambulant», faisait remarquer Maurice Joly, l’auteur de Recherches sur l’Art de parvenir. «Vous voyez un régime nouveau, vous croyez que ce sont d’autres hommes, pas du tout. Celui-ci était pair héréditaire sous tel régime, il devient pair viager sous un autre régime, sénateur sous un troisième». Cette analyse de la politique française du 19ème siècle n’a pas pris une seule ride. Elle garde intacte sa pertinence dans le contexte sénégalais actuel.
En 2000, nombre de caciques du Parti socialiste défait ont vite tourné casaque et renié leurs convictions d’hier pour prendre part au banquet du régime libéral. Mbaye Diouf, Mbaye Jacques Diop, Aïda Mbodj et consorts ont rallié le parti au pouvoir. La seconde alternance offre une caricature de cet exode politique massif vers le camp des vainqueurs. Récemment Moustapha Sourang, Amadou Niang, tous deux anciens ministres sous le régime d’Abdoulaye Wade, sont nommés à des postes de responsabilité. Ils ne sont pas les seuls. Avant eux, Aminata Niane ancienne directrice générale de l’Apix, était appelée aux côtés du président Macky Sall. En dépit des hoquets d’indignation dans l’opinion, le président continue sa campagne de débauchage. Le pouvoir attire ainsi les opposants telle une fleur qui aimante des abeilles. Me Nafissatou Cissè transfuge du Rewmi rejoint l’Alliance pour la République (Apr). De même que l’économiste Youssou Diallo. Elu président avec presque 66 %, Macky Sall croit pourtant avec une ferveur fanatique que le renforcement de son parti passe inéluctablement par la cueillette des gros «fruits mûrs» du Pds et de Rewmi. Le 9 juillet 2012, devant la presse à Paris, Macky disait être ouvert en direction des militants du Pds décidés à venir travailler avec lui «pour asseoir un processus de développement cohérent du Sénégal». Le tout est enrobé dans le concept de «compromis historique». Cette transhumance prend une nouvelle forme avec la création de mouvements sociaux (voir page 11).
Passéisme

Les différentes alternances promettent l’illusion de faire du neuf avec du vieux. Mais, en fin de compte, le peuple constate avec effarement que le changement ne réussit guère à instaurer un ordre nouveau. «Non seulement nos hommes politiques sont vieux, mais en plus trop rares sont ceux qui quittent la politique une fois désavoués ; le paysage ne se renouvelle guère et cela contribue à la lassitude généralisée. Ils donnent surtout l’impression d’appartenir à une caste privilégiée qui ne sert que ses propres intérêts et cherche à se maintenir par n’importe quel moyen », estime Max Weber dans Le savant et le politique. Les figures de Moustapha Niasse, de Djibo Kâ, de Mbaye Jacques Diop, Iba Der Thiam, illustrent à merveille cette réalité. Ils se sont taillé les costumes d’éternels grands commis de l’Etat. Traversant ainsi les âges et les régimes. Ces adversaires d’hier devenus subitement des «alliés objectifs» ont tous servi les régimes passés. Le recyclage connaît un processus circulaire sans fin.
L’invocation incantatoire du passé pour restaurer le prestige perdu conduit le président à faire appel à d’autres dinosaures. Le Retour d’Abdou Aziz Tall et la résurrection du Bureau organisation et méthode (BOM) de Senghor traduit ce regard fixé vers le passé. Dans un contexte marqué par les techniques de l’information et de la communication et les nouvelles stratégies de management, le pouvoir se devait d’inventer une nouvelle gestion de l’administration à même de répondre aux enjeux du moment. Ce retour au passé et à ses hommes place le pays dans l’immobilisme.

TRANSHUMANCE, CLIENTELISME, PROMOTION : Politique, mode d’emploi

Des hommes habitués à sauter au dessus des alternances composent encore la faune politique sénégalais, aux côtés d’une société civile et des intellos médiatiques avides de promotions. En politique, le pouvoir peut changer de main, mais les us demeurent
Les mœurs politiques ont peu bougé malgré les alternances. Le goût du pouvoir et les avantages qu’il confère reste la seule constante parmi une classe politique et une société dit civile, qui se composent, se décomposent et se recomposent au gré des intérêts du moment. La nature hybride de l’actuel régime entretient le flou sur les positions politiques et les pratiques opportunistes.
La transhumance est érigée depuis 2000 en modèle de militantisme. Le phénomène qui connut sa vitesse de croisière sous Abdoulaye Wade se poursuit sous la deuxième alternance, malgré les critiques. Aujourd’hui, elle prend une forme plus subtile, sous la forme de mouvements citoyens, plus souples et plus faciles à fondre dans des coalitions ou alliances politiques.

Politique, échelle sociale

S’engager en politique, c’est changer son destin. Au mépris de toute idéologies, des hommes politiques n’hésitent pas à passer allégrement de la gauche à la droite, vice et versa pour se délecter des délices du pouvoir. La politique est devenue un moyen d’enrichissement personnel. La traque des biens mal acquis renseigne sur la facilité avec laquelle les politiques puisent dans les fonds publics. On estime à plusieurs milliards le patrimoine d’anciens ministres libéraux… Celui du président Macky Sall se chiffre en milliards. N’est-ce pas Wade qui disait : «j’ai créé des milliardaires» ? A l’image d’une Aïda Ndiongue, qui, d’après le procureur Serigne Bassirou Guèye, est assise sur «47 milliards de Francs Cfa». La femme d’affaires libérale récuse les accusations en déclarant avoir gagné son premier milliard en 1993, avant la dévaluation du FCfa en 1994.
Ismaël Madior Fall avait bien raison de souligner dans les Marches du Quotidien : «L’Etat, pour une large part, fonctionne selon une logique néo-patrimoniale et clientéliste. L’Etat est encore considéré dans notre pays comme une source d’enrichissement, c’est un gisement alimentaire. Les hommes politiques font de la politique pour de beaux principes certes, mais ils le font aussi pour des positions, pour avoir du job, de l’argent. Dans notre pays, la position politique peut changer le destin d’un homme ou d’une femme alors qu’en principe la politique ne doit pas changer la condition de l’individu. Mais dans notre pays quelqu’un peut voir sa condition changée grâce à la politique.» Les idées éclairées du constitutionnaliste manque au public depuis son entrée au Palais.
La politique est source d’enrichissement personnel. Un ascenseur social. Un gagne-pain. Chez les jeunes, elle ouvre le chemin du premier emploi. D’où la guerre fratricide dans les jeunesses politiques. On passe d’étudiant à directeur ou ministre. En 2000, Khady Diédhiou et Aliou Sow sont bombardés députés. Ils passent des amphis à l’hémicycle. Pendant 10 ans, Dr Sow siège au Conseil des ministres. Coumba Gaye le rejoindra dans l’attelage gouvernemental. La pratique a survécu au pouvoir de Wade. Thérèse Faye, à peine sortie de l’université, est nommée directrice de l’Agence de la case des Tout-petits.

Entrée en force des intellectuels et acteurs de la société civile où est le sang neuf ?

Depuis 2000, intellectuels, «experts » sénégalais ont pris goût à la politique. C’est devenu une manière de récompenser une carrière académique ou une réputation médiatique. Technocrates reconvertis en militants de la vingt-cinquième heure, certains ont très vite compris qu’il suffit d’accaparer les médias pour se tailler une place au soleil. Les sociologues (Djiby Diakhaté, Kaly Niang, Aly Khoudia Diaw, Malick Ndiaye), le juriste (Mounirou Sy), l’économiste (Moubarack Lo) … à force d’analyses se sont trouvé une bonne planque.
Entré presque par effraction en politique, les anciens recteurs d’université, Moustapha Sourang, Mary Teuw Niane ont touché le graal ministériel, même s’ils peinent à normaliser l’enseignement supérieur. Arona Coumba Ndoffène Diouf, candidat raté à la Présidentielle 2012, a quitté les Etats-Unis pour un titre de conseiller du prince.
Immergés dans la jungle politique, ces intellos et personnalités dites de la société civile développent des logiques de survie. Ils se débarrassent vite de leurs illusions et se fondent dans la masse de militants dévoués, obnubilé par les promotions politiques. Avant sa suppression, Arona Coumba Ndoffène Diouf n’avait d’yeux que pour la présidence du Sénat, au point de perdre de vue que cette institution budgétivore a été largement honnie par les Sénégalais. Diouf avait déroulé son plaidoyer pour défendre sa légitimité : «La coalition Macky 2012 entière m’a donné son accord pour briguer la présidence du Sénat. Nous savons que le Président Macky Sall ne va pas choisir un membre de Benno Bokk Yakaar à ce poste parce que ce sont des gens qui, dans trois ans, vont se retourner contre nous. Nous ne voyons pas au sein de «Macky 2012», de figure emblématique pour porter cette position. C’est la raison pour laquelle nous proposons ma candidature (…) Nous sommes des leaders qui avons renoncé à notre candidature à la magistrature suprême pour soutenir Macky Sall.»
Avant de fréquenter les allées feutrées du pouvoir, Ismaël Madior Fall a longtemps théorisé un grand toilettage des institutions. Il proclamait : «Il nous faut un président de la République fort qui gouverne, des institutions fortes, des organes dont le rôle est de contrôler le gouvernement. (…) Un pouvoir fort, mais avec des contre-pouvoirs. Nous avons également besoin de moderniser notre administration, d’une réforme profonde de l’Etat, mais aussi d’une révolution fondamentale des mentalités.» Il n’est plus aussi réformateur depuis son entrée au palais.

lagazette.sn

14 Commentaires

  1. Tres bel article. Le probleme est que le Senegalais aime la facilite, du moins la plupart d’entre nous. Cependant, il y a des centaines de milliers de Senegalais (au pays et en dehors) qui se battent tous les jours et reussissent a se faire par la force du poignet et le travail acharne. Cette categorie de citoyens qui travaille dur, qui est sobre, patiente et croit a l’effort, a la perseverance, ceux la n’ont pas besoin de la politique pour se realiser dans la vie. A l’inverse, ce sont surtout les gens qui font de la ruse, de l’opportunisme, du griottisme, du mensonge, de la facilite leurs valeurs et ils se refugient donc dans la politique car ils n’ont pas les valeurs qui ont pour honnetete, integrite, et sobriete. Voila, on a principalement ces 2 categories de citoyens au Senegal; malheureusement, ce sont pour l’instant les malhonnetes, les mediocres, les predateurs et les ruses qui occupent le devant de la scene politique alors que dans les grandes democraties avancees ce sont les meritants qui gouvernent. Donc cette classe politique chez nous qui se recycle est composee en majorite de mediocres, de gens qui ne croient pas en eux-memes, qui ont besoin d’un maitre pour vivre.

  2. CET ARTICLE REDONNE UN PEU DE NOTORIETE AU SITE XALIMA QUI NOUS A HABITUES AUX ARTICLES IMMONDES ET PERFIDES DU SOIT DISANT JOURNALISTE ABDOULAYE MBODJI JE DIRAIS MEME LE CINGLE ABDOULAYE MBODJI SI C’EST PAS L’HORRIBLE MBODJI QUI NOUS DONNE ENVIE DE VOMIR C’EST LE GUIGNOLE DU SERVICE SADAGA DIOP QUI OCCUPE L’ESPACE POUR NOUS BALANCER SES DELIRES DIGNES D’UN PENSIONNAIRE DE L’HOPITAL PSYCHIATRIQUE DE FANN
    JE FELICITE L’AUTEUR DE CET ARTICLE CLAIR ET AGREABLE A LIRE ON NE RETROUVE NI HAINE NI ESPRIT PARTISAN LOIN DES IMMONDICES DE CETTE POURRITURE DE ABDOULAYE MBODJI

  3. hmmm.

    Bizarre que la Gazette (propriété de Latif Coulibaly, un pietre transhumant et entrisme qui lui aussi a tourne sa veste) daigne mentionner tous les corps de métiers sauf celui des journalistes. On peut citer abel thiam, jules diop, kasse, latif, madiable diagne etc…mais ces gros elephants roses semblent avoir echapé a la « perspicacité » de la Gazette!!! Trement bizarre je dois dire.

    Le corporatisme sénégalais a son nadir!!!

  4. LA SOCIÉTÉ SENEGALAISE EST PERVERTIE PAR L’ARGENT FACILE, LES MILLIARDS DES CAISSES NOIRES, LES MAGOUILLES EN POUCENTAGES DES MARCHES DE GRÉ A GRÉ, LES DÉCRETS D’AVANCES,… TOUS SES MILLIARDS DU PEUPLES QUI CIRCULENT SANS AUCUN CONTRÔLE.
    CE SONT CES MILLIARDS QUI FONT QU’EN NE CROIENT PLUS EN RIEN, ON EST SANS CONVICTION, SANS DIGNITE, SANS DIOME, SANS KERSA, …IL FAUT S’ENRICHIR ET VITE.
    TOUT LE RESTE EST SANS VALEUR. IL FAUT TOUT FAIRE POUR PARTICIPER AU PARTAGE.
    IL n’Y A RIEN D’AUTRES QUI COMPTE.

  5. POUR GUÉRIR LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE, IL FAUT COUPER TOUT ARGENT ILLICITE OU POUVANT ENTRAÎNER LA TENTATION.
    IL FAUT SUPPRIMER TOUTES LES CAISSES NOIRES. QUEL EST LE PAYS DÉVELOPPÉ AVEC DES CAISSES NOIRES ?
    IL FAUT SUPPRIMER LES MARCHES DE GRÉ A GRÉ. DONNER A UN ORGANISME INDÉPENDANT SUPERVISE PAR DES INSPECTEURS D’ÉTAT ET DES MAGISTRATS LA GESTION DE TOUS LES MARCHES PUBLICS. C’EST CE QUI SE FAIT DANS LES PAYS DÉVELOPPÉS.
    LES DÉCRETS D’AVANCES SERONT EXCEPTIONNELS ET RECEVRONT OBLIGATOIREMENT L’AVAL DES INSPECTEURS D’ETAT, QUI ÉVALUENT LEUR NECESSITE ET L’UTILISATION DES SOUS.
    NOMMER DANS CHAQUE DÉPARTEMENT MINISTÉRIEL UN SERVICE DE CONTRÔLE AUTONOME DÉPENDANT DE L’INSPECTION D’ÉTAT ET DE LA COUR DES COMPTES. TOUTE SORTIE MATÉRIELLE ET FINANCIÈRE RECEVRA LEUR AVAL.
    TOUTES LES NOMMINATIONS DANS LES FONCTIONS DIRIGENTES ET DE MANAGEMENT FERONT LOBJET DE SELECTIONS par des commissions specialisées et uniquement au mérites. l’homme quil faut à la bonne place. c’est ce qui se fait dans les pays dignes et respectueux de tous.

  6. TOUT LE MONDE SAIT QUE LA CORRUPTION, LES MAGOUILLES NE DÉVELOPPENT JAMAIS UN PAYS.
    SI NOS DIRIGENT SONT MUS UNIQUEMENT PAR L’INTÉRÊT GÉNÉRAL,JE LES METS AU DÉFIT D’APPLIQUER CES RECETTES DE BONS SENS, DE BONNE GOUVERNANCES.
    C’EST L’INSPECTION D’ETAT MÊME QUI AVAIT PROPOSE DE NOMMER DES INSPECTEURS AUTONOMES AU NIVEAU DES DÉPARTEMENTS MINISTÉRIELS.
    SI NOUS VOULONS LE DÉVELOPPEMENT DU PAYS, TOUS LES SENEGALAIS DOIVENT SE MOBILISER POUR LA SUPPRESSION DES DÉTOURNEMENTS DE L’ARGENT DU PEUPLE.
    NOS DIRIGEANTS DONNENT, SANS NOTRE AVAL, L’ARGENT DU PEUPLE A LEURS FAMILLES, AMIS,LEURS MILITANTS, ACHÈTENT DES OPPOSANTS, DÉTOURNENT LA SOCIÉTÉ CIVILE, FONT DES CADEAUX A QUI BON LEUR SEMBLENT ET NOUS PAYONS LES DETTES.
    C’EST TOUT SIMPLEMENT INJUSTE.
    NOUS DEVONS TOUS NOUS MOBILISER POUR UN SÉNÉGAL DIGNE, respectable, émergent.( la machine fait des siennes).
    J’INVITE TOUT LE MONDE SUR CE DÉBAT, pour le bien de tous.
    SEULS LES VRAIS PATRIOTES RESTERONT, NOUS GOUVERNERONS.

  7. JE TERMINE PAR LA SÉPARATION RÉELLE ET EFFECTIVE DES POUVOIRS. LE PRÉSIDENT ÉLU NE DOIT PAS FORCÉMENT AVOIR LA MAJORITÉ A L’ASSEMBLÉE NATIONALE. ON PEUT AVOIR UNE COHABITATION ENTRE UN PRÉSIDENT ET UN PREMIER MINISTRE QU’IL N’A PAS NOMME. IL DOIT LAISSER L’ASSEMBLÉE TRAVAILLER.
    LE CORDON OMBILICAL ENTRE LE PRÉSIDENT/GOUVERNEMENT ET LA JUSTICE DOIT ETRE COUPER POUR UNE JUSTICE JUSTE, HONNÊTE, ÉQUITABLE, RESPECTUEUSE DES LOIS. UN MAGISTRAT NE DOIT PAS SE RIDICULISER POUR OBÉIR OU FAIRE PLAISIR AU GOUVERNEMENT/PRÉSIDENT.

    TOUT LE MONDE CONNAIT LES VOIES A SUIVRE POUR UN SÉNÉGAL NOUVEAU, RESPECTE ET PROSPÈRE.
    FONÇONS Y TOUS.

  8. Cela devient sérieux. TOUS LES SENEGALAIS, TOUS LES PARTIS POLITIQUES, TOUS LES SYNDICATS, LA SOCIÉTÉ CIVILE, TOUT LE MONDE DOIT SE DÉTERMINER PAR RAPPORT AUX PAPIERS DE MASSARA.
    C’EST L’ARGENT FACILE, LES MILLIONS, LES MILLIARDS, LES AFFECTATIONS MALHONNÊTES QUI POURRISSENT LA VIE DE TOUT LE MONDE. C’EST LA COURSE AUX MILLIARDS, AUX NOMINATIONS QUI CONSTITUENT LA PRÉOCCUPATION ESSENTIELLE DE BEAUCOUP TROP DE MONDE. LE MÉRITE NE COMPTE PLUS. IL FAUT LE PISTON, VOIR LE DOUBLE PISTON( nomination et millions).
    DEPUIS L’INDÉPENDANCE ON A LAISSE FAIRE, ON S’ENFONCE DE PARTOUT.
    ARRÊTONS CES MONTANTS DILAPIDES, SEULS LES HONNÊTES GENS VONT POSTULER POUR NOS GOUVERNER.
    DIFFUSEZ LARGEMENT CES CONTRIBUTIONS. JE SUIS SUR ET CERTAINS QUE C’EST LA VOIE DU SALUT.

  9. En luttant efficacement contre l’argent facile, l’argent noire issu des caisses noires, de la magouille des marchés de gré à gré,de la corruption presque généralisée qui gangrène le pays, bougie la vie de tous, en créant des corps de contrôles autonomes, dans les ministères et toutes les agences et directions de services publiques, en cadenassant les mécanismes qui pourrissent la vie de tout le monde, ce système qui empêche les Sénégalais de travailler, NOTRE PRÉSIDENT MAKKY SALL VA RÉUSSIR ET DE MANIÈRE GENERALISEE LA BAISSE DES LOYERS.
    COMMENT PEUT ON PAYER UN LOYER ÉQUIVALENT A SON SALAIRE ET VIVRE COMME UN RICHARD, COMME UN ROI ? C’EST A CAUSE DE L’ARGENT NOIRE/SALE.
    ON SUPPRIME L’ARGENT SALE/NOIRE LA LOI NATURELLE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE VA JOUER ET LES PRIX VONT CHUTER, PAS SEULEMENT LES LOYERS.
    COMMENT PEUT EMMENER UN PROPRIÉTAIRE RÉCALCITRANT A LA POLICE, A LA GENDARMERIE, A LA JUSTICE AVEC DES PEINES DE PRISON ET LAISSER TRANQUILLES LES RAQUETTEURS, LES CORRUPTEURS ET LES CORROMPUS, QUI LE FONT AU VU ET AU SU DE TOUT LE MONDE, TRANQUILLEMENT, ON NE SE CACHE PLUS.
    QUI EST PLUS PERVERS POUR NOTRE ECONOMIE, QUI EST PLUS LÂCHE DANS SA CONDUITE.
    ON NE DOIT JAMAIS PUNIR LES PROPRIÉTAIRES ET LAISSER CES RACAILLES POURSUIVRE LEUR SALE BESOGNE, SANS VERGOGNE. NE SOYONS PAS COMPLICE DE CETTE IMMORALITÉ.
    CAMARADES, CHERS COMPATRIOTES, DIFFUSONS LE PLUS POSSIBLES CES CONTRIBUTIONS QUI VONT FAIRE BEAUCOUP DE BIEN POUR NOTRE DEVENIR, POUR NOUS ET POUR NOS ENFANTS, SI ON LES APPLIQUE.
    QUI VONT ETRE LES SAUVEURS DU PAYS ?

  10. Bravo, article très pertinent. En le parcourant,j’ai eu l’impression de m’entendre parler, dommage que l’auteur ne l’ai pas signé.La réflexion que j’en ai tiré est la suivante:est-il nécessaire d’aller voter si ce sont toujours les mêmes qui se partage le gâteau?

  11. Monsieur Tounkara ou tout autre animateur digne de ce nom doit se saisir des ses noires qui n’existent dans aucun pays développé, des marchés mafieux des gré à gré.
    CE SONT CES PROBLÈMES QUI VONT FAIRE DU SÉNÉGAL UN PAYS QUI NE SERA JAMAIS AU PLUS GRAND JAMAIS ÉMERGENT.
    LE CLUB DE PARIS VA DRAINER DES MILLIARDS; 40 % de ces montants vont servir à enrichir des privilégiés.

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