On estime à 5 000 le nombre d’enfants désormais orphelins à Bangui. Beaucoup d’entre eux sont recueillis dans le camp de Don Bosco. Reportage.
« Ils n’ont pas la joie vraiment de vivre. Parfois, ils te disent : ‘Mais à quoi bon rester comme ça si je dois continuer à souffrir !' » Le frère Pierre Claver, rencontré par les reporters de France 2 à Bangui (Centrafrique), dans le camp de Don Bosco, raconte leur triste quotidien.
Au milieu des 20 000 déplacés, des adolescents jouent. Un peu plus loin, des enfants récitent des poésies dédiées à la paix, à l’atelier-théâtre. Partout, des petits courent, crient, jouent au foot. Au milieu d’eux, le frère Pierre Claver, un religieux qui travaille avec l’Unicef, l’agence de l’ONU pour l’enfance, s’occupe des « enfants non accompagnés », en langage humanitaire.
Les témoignages de ces enfants laissent entrevoir la violence qui a déferlé sur Bangui, quand les rebelles de la Séléka ont débarqué dans leur quartier. D’autres enfants présents dans le camp ont subi des violences venant des milices chrétiennes anti-balaka.
