L’armée, avec à sa tête le général Prayut Chan-O-Cha, a pris le pouvoir et suspendu la plupart des libertés individuelles.
L’armée thaïlandaise a ordonné, jeudi 22 mai, aux manifestants campant dans la capitale, Bangkok, de rentrer chez eux, et a interdit tous les rassemblements de plus de cinq personnes. L’armée, avec à sa tête le puissant chef de l’armée de terre, le général Prayut Chan-O-Cha, a pris le pouvoir et suspendu la plupart des libertés individuelles après sept mois de crise politique et de manifestations. Le général Prayut Chan-O-Cha a mis en avant la violence dans le pays, qui a fait 28 morts depuis le début de la crise à l’automne dernier.
Un Conseil national pour le maintien de la paix et de l’ordre
Le Premier ministre renversé, Niwattumrong Boonsongpaisan, et son gouvernement devront se présenter d’ici la fin de la journée aux putchistes, qui ont pris le nom de Conseil national pour le maintien de la paix et de l’ordre. Dix-huit coups d’Etat ou tentatives ont secoué le pays en 80 ans. Le dernier, en 2006, contre l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, a entraîné une série de crises politiques faisant descendre tour à tour dans la rue les ennemis et les partisans du milliardaire, qui reste malgré son exil la figure de division du pays.
Par Francetv.info
Ah, comme c’est beau, l’indépendance et la souveraineté d’un peuple ! Que les pays occidentaux n’auraient dit, si une Armée Africaine de quelque pays que soit avait prit le pouvoir pour mettre de l’ordre ! Il n’ y a plus que las peuples d’Afrique noire qui restent inertes aux critiques des autres pour n’importe quoi ! La Thaïlande n’est pas un pays d’Afrique, leurs militaires n’ont aucun compte à rendre ni à l’ONU et à L’Union Européenne !