[Vidéo] Me Wade à « Sen Jotaay »: « ça me fait mal que mon fils soit emprisonné injustement (…). Heureusement que Karim a un caractère qui lui permet de bien supporter la situation… »

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[Vidéo] Me Wade à « Sen Jotaay »: « ça me fait mal que mon fils soit emprisonné injustement (…). Heureusement que Karim a un caractère qui lui permet de bien supporter la situation… »

5 Commentaires

  1. J’ai visualisé, récemment, une vidéo de Rihanna, que ses gardes de corps étaient obligés de faire fuir en la protégeant de leurs corps contre une meute de fans qui ne voulaient que s’offrir le plaisir de toucher leur idole (leur drogue ?) ou de prendre une photo avec elle. Cette vidéo m’a fait refaire le tour du processus qui a mené à cela. Avant même cette vidéo, la chose qui m’avait le plus marqué, alors que j’étais élève, c’était la découverte que des fans de Claude François passaient la nuit devant sa porte, dans la neige, à attendre une petite signature de lui sur sa propre photo qu’ils détenaient.
    L’époque des Claude a été suivie de celle des groupes disco : Boney M, Ottowan, Donna Summer, Dianna Ross, Gloria Gaynor, Sheila, Bee Gees, Village People, Kool and the Gang, Ecstazy, Grace Jones, La Bionda, etc. Jusqu’à cette époque il s’agissait, plus ou moins de musiciens, artistes, qui, avec leur talent, signaient avec une maison de disques pour leur production et le marketing autour de leurs produits. Mais on avait glissé un peu vers des musiciens encadrés et réorientés par la maison de disques justement pour la réussite de la vente des produits. Le musiciens venaient donc avec ses produits, mais ces derniers étaient reformulés, réorientés par les conseils de la maison de disques pour se conformer à un moule, lequel moule permettait de vendre, de réussir, d’avoir du succès. L’artiste abandonnait donc un peu du sien, perdait son originalité pour devenir un peu autre. La maison de disque modifie, donc, le musicien dans son aspect physique et vestimentaire, mais aussi dans le contenu même de sa production musicale. Et l’arme de la maison de disques pour le faire se trouve être sa charge, à elle, de promouvoir le musicien, donc de lui faire vivre de « son » produit. Et le musicien qui se refuserait à ces modifications aura très peu de chances d’être produit et donc de vivre de son art. Il entre dans la maison de disque avec son art, il en sort avec ce qu’on lui donne. La vague des boys band permet de mieux comprendre le phénomène.
    L’époque du phénomène disco a été suivie de celle des boys band. Avec les boys band, les maisons de disques trouvent des voies plus rapides pour véhiculer tout ce que les groupes de musiques traditionnels étaient réticents à porter. Les boys band ne sont pas à proprement parler des musiciens, mais des acteurs recrutés pour jouer de la musique et, avec et par cette musique, transporter dans le public pas mal de chose qu’il serait impossible de transporter sans en avoir fait un accompagnement à la musique. Un exemple sénégalais pour comprendre, c’est le cas « Wandama ». Elhadj Ndiaye lançant son studio 2000 avait produit Baba Maal. Et, à l’insu de Baba, lors de enregistrement, il glisse au milieu de l’une des chansons une réclame, une publicité de son studio. Et le disque a été ainsi vendu. Un cas d’école d’un studio qui utilise la musique pour transporter une publicité qui, autrement, aurait du mal à passer. Avec les Boys bands, ce sont les studios qui montent des projets de fabrique d’idoles. IL y a eu 2bee3, Alliage, 3T, MN8, Boyzone, 2AM, 2PM, Xtreme, Vampire Academy, The wanted, etc. Un studio de musique conçoit son projet, le rythme à lancer, l’habillement qui doit l’accompagner, le gestuel qui va avec, puis, lance un appel à recrutement de jeunes entre 12 et 20 ans. Les jeunes pré sélectionnés passent une série de tests (castings) pour trouver le mieux apte à véhiculer ce que le studio veut lancer dans le monde des jeunes. Le jeune retenu passe à la phase formation. Il aura à sa disposition, une équipe d’entraîneurs pour la musculation, des diététiciens pour le choix de l’alimentation, des esthéticiens pour le soin de l’apparence et l’entraînement aux gestuelles (aux tics), des maîtres de la dance, des stylistes pour l’habillement, bref, tout un monde autour de la prochaine vedette. Et pendant que la formation se fait le concept que va véhiculer la prochaine vedette est déjà lancé dans les médias, une photo tirée durant la formation, un bout de chanson durant la répétition peuvent servir de support pour la campagne. Les appétits des consommateurs sont aiguisés pour l’attente de ce qui est présenté comme devant être une première, et en fait d’aiguiser l’appétit, d’aiguiser la curiosité, l’envie de découvrir, il y a une fabrique de l’amour de ce qui va venir. Il suffit de voir la pareille dans les campagnes pour le lancement d’un nouveau portable ou un nouveau I-phone. Dans la plupart des cas les grandes victimes de ces pubs passent la nuit devant le lieu où la vente se fera pour être les premiers à acheter.
    La nouvelle idole boy band fabriqué, c’est tout un paquet commercial qui est fait. L’idole transportera dans sa célébrité (dont nous avons compris comment elle est fabriquée) des lignes de vêtements, de verres, de montres, chaines, bracelets, ceintures, bagues, chaussures (toute une panoplie de produits de consommation choisis pour être rapidement périssables et donc renouvelables), et surtout et surtout des idées seront accrochées à la nouvelle idole pour la consommation des fans.
    La même chose se poursuit dans le monde du showbiz actuel avec ses nouvelles idoles Eminem, Snoop Dogg, Akon, Lyl Wayne, Busta Rymes, Diam, etc. C’est toujours le marché de la production-gain-célébrité contre l’acceptation de servir de transport pour une mode pré choisie, des idées pré choisies. Ce n’est pas parce que le Disco comme les boys band ne sont plus de mode que le principe de la musique comme moyen de transport pour autre chose n’est plus de mise. Loin de là. Jamais dans l’histoire du monde, la musique n’a servi de moyens de transport pour autre chose mieux que durant l’avènement du Rap.
    Et ce qui se passe dans le monde de la musique, en matière de fabrique, de vedettes, idoles, pour regrouper autour d’elles le maximum de fans et faire transporter à ces vedettes autre chose pour la consommation de leurs fans, est transporté mutatis mutandis dans le monde de la politique.

  2. tu me penses pas que ca deranger aussi les parents des gens que tu emprisonnait!!!je ne vais meme pas te vouvoyer puisque tu ne le merites pas!!!!!!quand tu emprisonnait idrissa seck meme si je ne le supporte pas,malick noel seck,quand on torturait talla sylla,pour ne citer que ceux la,ne penses tu pas que cela ne deranger pas les parents de ces gens la!!ne nous emmerde pas!!laisse la justice faire son boulot comme tu l’as toujours dit et puis tu l’as ferme ok

  3. tu me penses pas que ca derangeait pas aussi les parents des gens que tu emprisonnait!!!je ne vais meme pas te vouvoyer puisque tu ne le merites pas!!!!!!quand tu emprisonnait idrissa seck meme si je ne le supporte pas,malick noel seck,quand on torturait talla sylla,pour ne citer que ceux la,ne penses tu pas que cela ne derangeait pas les parents de ces gens la!!ne nous emmerde pas!!laisse la justice faire son boulot comme tu l’as toujours dit et puis tu l’as ferme ok

  4. le cas de Bara Tall nous revient tous à l’esprit,tu l’a emprisonné injustement et asphyxié financièrement son groupe jean Lefebvre jetant du coup des centaines de pères de famille au chômage.Aujourd’hui c’est le tour de ton fils,dieu te montre qu’aucun pouvoir n’est éternel sauf le sien

  5. JE SUIS POUR QUE,SI KARIM WADE A VOLE LES MILLIARDS DONT ON PARLE, QU’ON LE JUGE HONNÊTEMENT.
    JE SUIS PAR CONTRE CONTRE CETTE LONGUEUR INUTILE ET QUI DONNE L’ASPECT D’UN ACHARNEMENT POLITIQUE.
    LES PERSONNES QUI AVAIENT DIT QU’IL AVAIENT VOLE DES MILLIARDS, DES CENTAINES POUR CERTAINS, DES MILLIERS POUR D’AUTRES DOIVENT APPORTER LEURS PREUVES. SINON, ELLES DOIVENT ETRE TRADUITES DEVANT LA JUSTICE.
    ON NE DOIT PAS SALIR IMPUNÉMENT DES PERSONNES, SURTOUT DE LA PART DE HAUTES RESPONSABLES QUI DOIVENT ETRE SURS DE CE QU’ILS AVANCES. C’EST MENTIR AU PEUPLE.
    PAR CONTRE, CE QUI ME DÉRANGE ET ME CHOQUE AU PLUS HAUT POINT, CE SONT LES AUTRES MILLIARDAIRES/VOLEURS DE LA RÉPUBLIQUE,LIBRES.
    BEAUCOUP GRAVITENT AUTOUR DU PRÉSIDENT POUR AVOIR SA PROTECTION.
    TANT QU’ON AURA PAS UNE JUSTICE JUSTE, HONNÊTE, ÉQUITABLE, NON INFÉODÉE AU POUVOIR, ON TOURNERA EN ROND. ON IRA NULLE PART.
    IL NOUS FAUT UNE JUSTICE QUI PLACE TOUS LES VOLEURS AU MÊME PIEDS D’ÉGALITÉ.
    C’EST L’UN DES GRANDS CHANTIERS DU PRÉSIDENT POUR METTRE LES SENEGALAIS AU TRAVAIL.
    POURQUOI TRAVAILLER HONNÊTEMENT SI CERTAINS VOLEURS NE SONT PAS PUNIS?

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