Yékini sur ses rapports avec l’ancien «roi des arènes» : «Manga 2 m’a toujours détesté

Le «roi» des arènes, Yakhya Diop Yékini est revenu sur les rapports tendus entre lui et l’ancienne gloire de la lutte sénégalaise, Hyacinthe Ndiaye Manga 2. Profitant de la visite rendue à la population de Joal, moins de deux semaines après sa victoire sur Serigne Dia Bombardier, l’enfant de Bassoul a indiqué que l’ancien «roi» des arènes l’a toujours détesté. «Depuis que j’ai commencé à lutter en 1995, il a toujours cherché à me détruire», dira Yékini, visiblement très touché par le différend le liant à son parent sérère. Poussant le bouchon plus loin, l’enfant de Bassoul ajoute : «Il n’y a aucune relation entre nous deux. On ne se salut même pas quand on se croise.» Une vieille animosité entre les deux champions qui remonte dans les années où Yékini était encore dans les mbappattes (lutte simple) à Joal. «Lors d’un tournoi, il était chargé de remettre au vainqueur les gains. Il s’est trouvé que c’était moi. Mais il a tout confisqué. C’est là où est née cette animosité à mon égard et qui continue jusqu’à aujourd’hui», souligne-t-il. «Mystiquement, il ne peut rien contre moi.» N’écartant pas l’idée d’une éventuelle réconciliation, Yékini précise cependant que l’ancien champion sérère «ne peut mystiquement rien contre lui. Je suis sérère comme lui et j’habite ici (Joal) comme lui». Interpellé sur l’affiche entre son poulain, Yékini Junior, et celui de Bombardier, Santang Gningue, le 04 juin 2011 à Louga, le chef de file de l’Ecurie Ndakaru dira prendre très au sérieux le combat. Mieux, «ce sera mon combat. Tout ce que je fais pour moi, je le ferai pour lui dans ce combat. Je serai impliqué à 100 %, sur tous les plans», a-t-il promis.

La lutte n’a pas été seulement le sujet abordé avec le «roi» des arènes. Ce dernier a indiqué n’avoir aucune envie de faire de la politique à la fin de sa carrière sportive. Même s’il avoue avoir des amis politiciens. «Pour la Casamance, je sais où et comment m’y prendre.»

Toutefois, sur des sujets sensibles comme la Casamance, Yékini se dit prêt à apporter son soutien. Seulement, tient-il à préciser, «il faut être impliqué avant de pouvoir faire quelque chose. Je sais où et comment m’y prendre». Profitant de l’interpellation, Yékini n’a pas manqué d’adresser une «droite» en pleine figure des élus locaux du fait de la salubrité de la ville de Joal. «S’ils ne sont plus en mesure de régler le problème, qu’ils cèdent la place à des gens plus compétents. C’est aussi simple que cela», soutient le «roi» des arènes. Souhaitant disputer un autre combat avant la fin de la saison, le «roi» des arènes entend d’abord profiter pleinement de sa 19e victoire auprès de sa famille, ses amis et ses supporters et surtout se reposer.

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